Servindi, 2 mars, 2010. - Le chancelier de la Bolivie, David Choquehuanca, a précisé que la Conférence Mondiale sur le Changement climatique, qui se déroulera du 20 au 22 avril à Cochabamba à l’initiative du président Evo Morales, s’intéressera aux causes structurelles des catastrophes naturelles.
Dans ce sens, le diplomate fait remarquer que durant ce sommet ceux qui n’avaient pas pu exprimer leurs problèmes à Copenhague auront ici droit à la parole.
Choquehuanca a rappelé que durant Cop15 des jeunes gens portant des sacs à dos étaient rentrés et avaient exigés que ce ne soit pas le climat qu’on change mais le système capitaliste, destructeur de l’environnement.
L’autre sujet qui sera traité, seront les droits de la Pachamama ou Terre-Mère.
Il a précisé que l’Organisation des Nations Unies s’est prononcée plusieurs fois sur les droits de l’homme, la liberté individuelle, les droits collectifs des peuples indigènes. "Mais il est temps de penser aux droits de la nature et comment vivre en harmonie avec elle" .
De plus, il a ajouté qu’un débat aura lieu sur la proposition du président Morales de référendum mondial sur le changement climatique, proposition qui n’a pas été prise en considération par les différents chefs d’état présents à Copenhague. "On a fait fi des milliers de manifestants dans les rues de cette ville danoise.
"A l’occasion de ce référendum, il s’agira de donner l’opportunité aux peuples d’exprimer leur opinion, de là la nécessité de travailler maintenant sur les questions de ce sondage" , a indiqué David Choquehuanca.
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