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Thème : Agriculture/Aliments

Réactions à la campagne de France Nature Environnement : assez de manipulation !

Coopérative Atanka
Ministres et autres représentants de l'agro-business s'insurgent contre la dernière campagne de France Nature Environnement dénoncée comme "insultante" pour les agriculteurs. Messieurs les politiciens et les industriels, c'est votre réaction qui est insultante et manipulatrice ! Assez ! C'est vous qui détournez cette campagne contre les agriculteurs pour attiser la haine et les divisions, mais surtout pour détourner l'attention des vrais questions que soulève cette campagne ! Les agriculteurs sont les premières victimes de l'agro-business ! L'enfant qui joue sur la plage dans les algues vertes est un fils d'agriculteur breton. Regardez bien : il est seul. Son père est mort l'année dernière des suites d'une longue maladie due à l'exposition répétée aux produits "phytosanitaires". Sa mère n'est pas là : étranglée par les dettes et obligée de vendre sa production à des prix indécents imposés par la grande distribution, le dimanche elle est caissière dans l'hyper du coin (il est (…) Lire la suite »
Crise du modèle de gouvernance et du modèle économique dont l’effondrement nous menace malgré l’abondance inexploitée des moyens et des ressources.

Pommes, cidre et modèle économique (Rebelion)

Miguel Angel LLANA

Le néolibéralisme n’est pas une abstraction ou une entité imaginaire, mais bien une réalité avec une incidence concrète sur la vie sociale et économique dans chacune de nos régions, dans chacun de nos pays. Ses contradictions sont évidentes et elles s’aggravent de jour en jour. Il revient à chacun d’entre nous d’analyser ses conséquences dans chaque situation particulière. Le fait que ce néolibéralisme soit mondial (et qu’il fasse une multitude de victimes partout) ne justifie rien ; il opère dans chacune de nos régions parce que là agissent des responsables politiques en chair et en os qui font en sorte que son existence soit effective.

Les exploitations minières et la sidérurgie - qui sont apparues, aux Asturies, au XIXº siècle -, ont coexisté avec l'économie traditionnelle, agriculture et élevage, jusque vers le milieu du siècle passé, et elles ont alors entamé une rapide décrue qui a entraîné la décadence des campagnes, l'abandon des ressources naturelles et du patrimoine séculaire accumulé. Il peut nous sembler que l'autosuffisance ou la souveraineté alimentaire ne nous concernent pas, ne concernent pas notre pays. Mais si, pour mesurer cette (in)dépendance, nous nous penchons sur la situation de produits aussi concrets et familiers que les pommes et le cidre, il sera certainement plus facile de nous faire comprendre. On trouve sur le versant atlantique de la chaîne cantabrique un nombre considérable de variétés de pommiers et c'est dans les Asturies qu'existe la plus grande quantité de variétés pour chacune des deux souches principales : la sauvage et la domestique, cette dernière espèce y étant cultivée (…) Lire la suite »

Agro-business, nouvel eldorado du capitalisme ?

Michel MENGNEAU

Dans les années 70 l’agriculture des pays développés a évolué de façon significative en profitant de certaines avancées technologiques.

Alors que l’arrosage n’était encore que l’apanage de quelques agriculteurs avant-gardistes, l’arrivée de l’enrouleur (appelé Typhon, invention d’un artisan marmandais : Di Palma) favorisa par sa facilité d’utilisation la promotion rapide d’une irrigation intensive améliorant de façon significative les rendements ; le pulvérisateur vit sa taille augmenter avec surtout l’apparition des gros appareils trainés, particulièrement ceux aux débits proportionnels à l’avancement, ceci permettant une précision plus grande dans les pulvérisations mais surtout un gain de temps qui permit la multiplication des interventions ; puis l’on vit aussi la puissance et la taille des tracteurs augmenter singulièrement, sans oublier l’apparition des quatre roues motrices.

De plus, la chimie agricole fit un bon en avant proposant des engrais plus élaborés, des pesticides et insecticides dévastateurs ; qui en améliorant les rendements avec des produits non naturels vont diriger les paysans vers un moindre respect de l'environnement, et rendre les agriculteurs dépendant des multinationales de l'agrochimie. Pour favoriser cette embellie technique les moyens financiers se mirent à l'unisson, prêt à intérêts minimes, facilités de paiement, subventions sur les exportations ou autres afin de soutenir les revenus des agriculteurs. Sans oublier que, pendant une certaine période, on donnera des primes à l'hectare pour compenser le manque à gagner des terrains cultivés non récoltés pour cause de surproduction (mises en jachères rémunérées). Par conséquence, avec cet apport rapide de technologies nouvelles, l'agriculture traditionnelle, voire traditionnaliste, s'en trouva rapidement modifiée. Un pas vers une agriculture plus industrielle était franchi, (…) Lire la suite »

Monopolisation des semences et du vivant, à l’échelle planétaire

Kokopelli
Deux voies royales qui ont permis aux multinationales de monopoliser les semences et le vivant, à l'échelle planétaire. La voie technologique stérilise le vivant pour l'empêcher de se reproduire dans le champ du paysan (clones hétérozygotes, chimères génétiques de type Terminator ou Gurts). La voie juridique instaure un système de confiscation du vivant par le biais de brevets et autres certificats d'obtention végétale. Il en est une troisième qui est la voie réglementaire : la France est sûrement le pays au monde le plus verrouillé au niveau de la semence. Ce verrouillage réglementaire s'exerce de plusieurs façons : inscription obligatoire au catalogue, certifications (semences standard...), emballages aux spécifications très strictes, etc. Le harcèlement administratif peut prendre des formes très variées et cela crée sûrement de l'emploi. La création d'un registre annexe « variétés anciennes pour jardiniers amateurs » (en décembre 1997) eut pu laisser penser que ce (…) Lire la suite »

De la souveraineté alimentaire à la souveraineté populaire. Avec Via Campesina.

MPEP
M'PEP. (Mouvement politique d'éducation populaire) La « Journée internationale des luttes paysannes » se déroulera le 17 avril 2010, à l'initiative du mouvement paysan international Via Campesina. Le 17 avril 1996, 19 paysans du Brésil étaient massacrés par la police militaire alors qu'ils réclamaient l'accès à la terre. Depuis ce jour, chaque année à la même date, des actions sont menées par des organisations paysannes, des associations, des ONG afin de demander la souveraineté alimentaire. La souveraineté alimentaire est un concept développé pour la première fois par Via Campesina lors du Sommet de l'alimentation organisé par la FAO (Food and Agriculture Organization - Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) à Rome en 1996. Cette notion est présentée comme un droit mondial qui laisse la possibilité aux pays ou aux groupes de pays de mettre en place les politiques agricoles les mieux adaptées à leurs populations sans qu'elles aient d'impact négatif (…) Lire la suite »

La terre arable, une marchandise en vente sur le marché international !

COMAGUER
Ce bulletin a pris progressivement la forme d'un dossier sur cette question. CHAPITRE I Au départ nous cherchions à faire la part des choses sur les achats de terres africaines par la Chine, ce sujet ayant valu à ce pays, comme c'est maintenant coutume, d'être montré du doigt en Occident comme l'accapareur par excellence. Sans oublier que la Chine compte 20 % de la population mondiale et dispose de seulement 9% des terres arables, nous avons commencé par analyser un récent article de la revue DIPLOMATIE qui donnait une plus juste image de la situation. Cette analyse, publiée sur un blog ami, est reproduite ci-après « La Chine achète la terre africaine » Face à cette affirmation sommaire, répétée à l'envi sans vérification, la revue DIPLOMATIE (1) vient d'apporter dans son numéro 42 (Janvier- Février) un correctif involontaire sous la forme d'un double tableau intitulé « LES PRISES DE CONTROLE DES TERRES CULTIVABLES » recensées dans le monde qu'elle a établi avec l'aide d'une (…) Lire la suite »

Les contradictions du système alimentaire mondial

Esther VIVAS
Le modèle alimentaire actuel, tout au long de sa chaîne du producteur au consommateur, est soumis à une forte concentration, monopolisé par une série de corporations agro-alimentaires transnationales qui font passer leurs intérêts économiques avant le bien public et la communauté. Le système alimentaire ne correspond plus aujourd'hui aux besoins des individus ni à la production durable basée sur le respect de l'environnement. C'est un système dont l'ensemble du processus est enraciné dans la logique capitaliste " la recherche du profit maximum, l'optimisation des coûts et l'exploitation de la force de travail. Les biens communs comme l'eau, les semences, la terre, qui depuis des siècles appartenaient aux communautés, ont été privatisés, spoliés des mains du peuple et transformés en une monnaie d'échange à la merci du plus offrant…. Face à ce scénario, les gouvernements et les institutions internationales se sont ralliés aux desseins des sociétés transnationales et sont (…) Lire la suite »

FCO : appel au secours des agriculteurs en lutte ! Signez la pétition !

Coopérative Atanka
Le gouvernement veut imposer la vaccination du bétail contre la FCO, maladie non transmissible à l'homme et contre laquelle les animaux développent une immunité naturelle. Coût de la campagne de vaccination : 98 millions d'euros de fonds publics (décidément, après la grippe A, l'industrie pharmaceutique est gâtée en ce moment !). Les agriculteurs qui refusent sont menacés d'amendes importantes qui les pousseraient à la faillite, voire d'abattage des troupeaux ! Ils ont besoin de votre soutien de toute urgence car ces menaces pourraient être mises à exécution à partir du 1er janvier 2010. La Coopérative Atanka s'engage à leur côté et vous invite à signer cette pétition, pour soutenir ces agriculteurs qui prennent de gros risques pour préserver une alimentation saine pour nous et nos enfants ! Qu'est-ce que la FCO ? Petit cadeau de la mondialisation, la Fièvre Catarrhale Ovine (FCO) nous vient d'Afrique du Sud. Transmise par les moucherons, cette maladie virale n'affecte pas (…) Lire la suite »

Une autre agriculture pour un autre climat

Esther VIVAS
Le modèle actuel de production agricole et d'élevage industriels contribue à aggraver la crise écologique globale et a un impact direct sur le processus du changement climatique. Bien que cela ne semble pas évident à première vue, l'agro-industrie est l'une des principales sources d'émissions de gaz à effet de serre (GES). C'est ce qui a été souligné par la la campagne « Ne mange pas le monde » dans le cadre des mobilisations à l'occasion de la réunion des Nations Unies à Barcelone sur le changement climatique, avant le sommet crucial de Copenhague (COP15) en décembre où doit être adopté un nouveau traité remplaçant celui de Kyoto. D'après cette campagne, entre 44 et 57% des émissions de gaz à effet de serre sont provoquées par le modèle actuel de production, de distribution et de consommation alimentaires. Un chiffre obtenu en additionnant les émissions dues aux activités strictement agricoles (11 à 15%), à la déforestation (15 à 18%), à la manutention, au transport et au (…) Lire la suite »

L’Europe comme si de rien n’était

Yann FIEVET
Nous vivons un moment de l'Histoire des plus cocasses. Nous votons la semaine prochaine pour élire un nouveau Parlement européen et nous y sommes restés superbement indifférents. La campagne en vue de ce scrutin s'est réduite à une peau de chagrin. Elle fut l'occasion de parler le moins possible de l'Europe. Ce calme plat politique devrait surprendre quand de multiples crises obscurcissent notre horizon. Il s'explique simplement et tristement : politiquement, l'Europe ça n'existe pas ! Pour affronter des périls vastes et nombreux il faut une volonté politique , un élan unanime des peuples - par l'entremise de leurs représentants - constituant leur entité commune d'appartenance. La volonté politique indéniable à l'origine de l'Europe communautaire a trop vite cédé le pas aux intérêts économiques immédiats ou triviaux. Imaginons, à partir d'un exemple, ce que pourrait faire une Europe capable d'allier ses forces économiques régulées et une volonté politique enfin advenue. La crise (…) Lire la suite »