Le néolibéralisme n’est pas une abstraction ou une entité imaginaire, mais bien une réalité avec une incidence concrète sur la vie sociale et économique dans chacune de nos régions, dans chacun de nos pays. Ses contradictions sont évidentes et elles s’aggravent de jour en jour. Il revient à chacun d’entre nous d’analyser ses conséquences dans chaque situation particulière. Le fait que ce néolibéralisme soit mondial (et qu’il fasse une multitude de victimes partout) ne justifie rien ; il opère dans chacune de nos régions parce que là agissent des responsables politiques en chair et en os qui font en sorte que son existence soit effective.
Dans les années 70 l’agriculture des pays développés a évolué de façon significative en profitant de certaines avancées technologiques.
Alors que l’arrosage n’était encore que l’apanage de quelques agriculteurs avant-gardistes, l’arrivée de l’enrouleur (appelé Typhon, invention d’un artisan marmandais : Di Palma) favorisa par sa facilité d’utilisation la promotion rapide d’une irrigation intensive améliorant de façon significative les rendements ; le pulvérisateur vit sa taille augmenter avec surtout l’apparition des gros appareils trainés, particulièrement ceux aux débits proportionnels à l’avancement, ceci permettant une précision plus grande dans les pulvérisations mais surtout un gain de temps qui permit la multiplication des interventions ; puis l’on vit aussi la puissance et la taille des tracteurs augmenter singulièrement, sans oublier l’apparition des quatre roues motrices.