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Thème : Agriculture/Aliments

Le grand Monopoly de l’industrie capitaliste agricole

Cercle Ouvrier du Bassin Minier Ouest du Pas-de-Calais

Voici la 1ère des analyses que nous allons développer concernant les dangers de l'accord transatlantique que le gouvernement s'apprête à signer, et qui va ruiner des décennies de luttes, de droits et d'acquis...

Ce samedi 6 septembre 2014 sur la chaine Arte, est passé un saisissant reportage sur la tragédie paysanne, une description de la réalité de ces petits éleveurs détruits par le capitalisme, détruits par les banques, détruits par les industriels de la terre. Rarement, même si le Modef ou la revue La Terre existent, les communistes parlent de cette situation dans nos campagnes, car le monde paysan, même les petits producteurs et éleveurs en France, mais c’est le cas dans de nombreux pays, sont rarement communistes. Souvent, ils se sentent gardiens d’une tradition multiséculaire, celle de la possession de la terre... pourtant là aussi le capitalisme et l’industrialisation productive des terres agricoles ont créé des empires, notamment dans l’agriculture céréalière et légumière mais aussi dans celle des plantes bien plus rentables, destinées à l’agrochimie en dépit des besoins alimentaires de la planète, en substitut du pétrole (voir le texte de Fidel Castro de 2007 sur (…) Lire la suite »

L’utilisation de semences de ferme n‘est pas une contrefaçon.

SEMENCES PAYSANNES
Soutenez le Réseau ! Le Réseau Semences Paysannes est reconnu d'intérêt général. Le collectif "Semons la biodiversité" félicite les députés qui ont entendu la voix des paysans et des citoyens. En faisant inscrire dans la loi que "l'utilisation de semences de ferme ne constitue pas une contrefaçon", ils ont franchi un pas important vers la reconnaissance des droits et pratiques des paysans. Depuis plusieurs mois les membres du collectif "Semons la biodiversité" se mobilisent pour obtenir l'exception agricole, alerter les élus et les citoyens. Le 21 Janvier, suite à l'action paysanne dans les locaux parisiens du GNIS, le gouvernement s'est enfin engagé à "présenter un amendement afin que les semences de ferme ne soient plus concernées par la loi renforçant la lutte contre la contrefaçon". Cet amendement a lui aussi été voté, mais il ne concerne que les nouvelles mesures de lutte contre la contrefaçon comme les saisies ou les destructions de récoltes. Les députés ont donc (…) Lire la suite »

Semences paysannes : encore un effort Mesdames et Messieurs les Parlementaires !

Semences paysannes
Le Réseau Semences Paysannes se félicite des quelques portes entre-ouvertes par la Loi d'Avenir Agricole pour les semences paysannes. Depuis vingt ans, chaque vote sur les semences offrait un « carton plein » au lobby semencier, contre les aspirations des français qui réclament une vraie défense de la biodiversité cultivée et alimentaire menacée de disparition par les lois semencières. Un changement est-il en train de s'amorcer dans la continuité de la récente loi d'interdiction de culture des maïs OGM ? Le Parlement a en effet reconnu le droit élémentaire des agriculteurs d'échanger leurs propres semences. Malheureusement, ce droit reste encore soumis à l'agrément des Groupements d'Intérêt Économique et Environnemental (GIEE) donné par des commissions où les multiplicateurs et les vendeurs de semences industrielles qui dominent la « profession » agricole risquent d'être largement majoritaires : accepteront-ils de bon gré que des paysans s'organisent pour ne plus acheter leurs (…) Lire la suite »

Les semences dans les Accords de Libre-échange. L’UE et l’Amérique du Nord : le TAFTA et le CETA

Réseau Semences Paysannes

Les semences, comme d'autres volets de l'agriculture, sont pleinement concernées par les négociations en cours dans les différents accords de libre échange (ALE) comme le TAFTA et le CETA que l'UE négocient avec nos voisins d'Amérique du Nord. Si certains points les touchent particulièrement comme les Droits de Propriété Intellectuelle (DPI), elles pourraient également être concernées par d'autres pans des ALE : renforcement des normes industrielles sanitaires, environnementales, de biosécurité…

1- Droit de Propriété Intellectuel : le CETA , une préfiguration du TAFTA ? Des fuites confirment que l'accord TAFTA en cours de négociation comprend bien un chapitre sur le renforcement des DPI qui concernera entre autres les brevets et les Certificats d'Obtention Végétale (COV - voir en anglais : http://keionline.org/node/1984 , http://www.consumersinternational.org/media/1398528/tacd-ip-resolution-on-ipr-in-the-transatlantic-trade-and-investment-partnership.pdf ), principaux DPI appliqués aux semences. Les éléments présents dans le CETA (accord du même type en cours de finalisation entre l'UE et le Canada) dessinent une orientation aux conséquences inacceptables ( http://www.semonslabiodiversite.com/blog/2014/04/30/accord-de-libre-echange-ue-canada-nouvelles-menaces-sur-les-semences/ ). Engageant un pays, le Canada, déjà lié aux USA par un autre ALE, les clauses négociées dans le CETA sont nécessairement conformes à celles qui se négocient pour le TAFTA. En bref, il s'agit (…) Lire la suite »

Les éleveurs dans le piège à loup

Françoise DEGERT

Le retour du loup sonne la fin de l’élevage à l’herbe, même si les syndicats de la profession refusent cette éventualité. Le gouvernement et la plupart des politiques, à l’exception notable de quelques uns, ignorent le désastre annoncé. Dans ce théâtre d’ombres, les derniers évènements jettent une lumière crue sur les mensonges et les faux-semblants.

Partons de la dernière réunion du Groupe national loup (GNL) qui s’est tenue le 7 mai 2014 dans les locaux de la DRAAF (Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la forêt) à Lyon. « Les débats se sont déroulés de façon cordiale » s’est félicitée Dominique Gentier, chargée de communication de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) Rhône-Alpes et du Plan loup. Ludovic Rouvière, représentant les Jeunes Agriculteurs, l’a plutôt vue comme « une grand messe », constatant comme tous ses collègues l’entêtement du gouvernement à poursuivre la même politique. Les seuls remous ont surgi lorsque la DRAAF a évoqué les « aides à la reconversion » dans les zones de grande prédation du loup. Franck Dieny, de la Fédération nationale ovine (FNO) s’en étranglait au téléphone : « pour nous, c’est inimaginable. Ces mots ne seront pas retenus dans le compte-rendu ». Le tollé des éleveurs n’a pas manqué d’étonner les fonctionnaires (…) Lire la suite »

Une alimentation « accro » au pétrole

Esther VIVAS

Même si nous ne nous en rendons pas compte, nous mangeons du pétrole. Le mode actuel de production, de distribution et de consommation d’aliments est « accro » à l’ « or noir ». Sans pétrole, nous ne pourrions pas manger comme nous le faisons. Néanmoins, dans un contexte où il sera de plus en plus difficile d’exploiter un pétrole de plus en plus cher, comment ferons-nous pour nous alimenter ?

L’agriculture industrielle nous a rendus dépendants du pétrole. Des semailles à la récolte et de la commercialisation jusqu’à la consommation elle-même, nous avons besoin de lui. La « révolution verte », les politiques qui nous disaient que la modernisation de l’agriculture allait mettre un terme à la faim, et qui fut imposée entre les années 1940 et 1970, nous a transformés en « junkies » de ce combustible fossile, en partie grâce à son prix relativement bon marché. La mécanisation des systèmes agricoles et l’utilisation intensive de fertilisants et de pesticides chimiques en sont les meilleurs exemples. Ces politiques ont signifié la privatisation de l’agriculture, en nous laissant, paysans et consommateurs, aux mains d’une poignée d’entreprises de l’agro-business. En dépit des promesses de la révolution verte sur l’augmentation de la production de nourriture et, qu’en conséquence, elle mettrait fin à la famine, la réalité fut tout autre. D’une part, la production par hectare a (…) Lire la suite »

Europe : la liberté de cultiver entravée par les futurs traités de libre-échange

Sophie CHAPELLE

Des centaines de tonnes de semences détruites au prétexte qu’elles n’ont pas été brevetées par des multinationales. C’est ce qui arrive aux paysans colombiens, et c’est bien ce qui pourrait se produire aussi en France et en Europe à cause du traité de libre-échange discuté entre l’Union européenne et le Canada. Cet accord commercial « brade les droits des agriculteurs au profit de l’industrie semencière », alertent de nombreuses organisations de la société civile. Alors que ce traité doit être ratifié par le Parlement européen, les candidats se positionneront-ils d’ici les élections ? Décryptage.

Les traités de libre-échange constituent-ils une menace pour la liberté de ressemer ses semences ? C’est l’alerte lancée par plusieurs organisations associatives et syndicales après avoir analysé une version confidentielle du projet d’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada (AECG), datée du 20 décembre 2013 [1]. « Nous avons notamment eu connaissance du chapitre sur la propriété intellectuelle, raconte Birgit Muller du Réseau semences paysannes. A sa lecture, « il apparaît clairement que ce traité de libre échange, comme les précédents, brade les droits des agriculteurs au profit de l’industrie semencière ». L’article 18.3 du traité mentionne ainsi qu’un agriculteur en possession de semences d’une variété contenant un caractère breveté pourrait voir ses « biens saisis » et ses « comptes bancaires gelés » ! « S’il n’est pas en mesure de fournir des preuves formelles de la provenance des semences utilisées, l’agriculteur peut être soupçonné de "recel de contrefaçon" (…) Lire la suite »

Accord de libre échange UE – Canada : Nouvelles menaces sur les semences

Collectif Semons la Biodiversité

Communiqué de Presse - 30 Avril 2014

Les négociations d'accords de libre échange se succèdent avec toujours le même objectif : contourner les lois nationales pour renforcer les interêts des entreprises multinationales. Derrière des tractations obscures se cachent, entres autres, des dispositions qui remettent en cause le droit des paysans de garder une partie de leur récolte pour la semer. Selon l'accord de libre-échange UE-Canada, les récoltes ou les outils de travail d'un paysan accusé de contrefaçon par l'industrie semencière, pourront être saisis. S'il est reconnu coupable, le texte prévoit leurs destructions. De même tout acheteur de semences de ferme qui ne présentera pas de facture d'achat pourra être accusé de « recel de contrefaçon » et devra alors cesser de travailler ces semences. A ce climat de peur et de suspicion où chacun craindra d'être dénoncé comme contrefacteur, s'ajoute un déficit inacceptable de contrôle démocratique et institutionnel. En effet, ce traité pourra reconnaître, pour les litiges (…) Lire la suite »
Agrobusiness ou agriculture paysanne

Agriculture bio, semences, emplois, pesticides, fermes usines… Ce que propose la loi d’avenir agricole

Sophie CHAPELLE

L’avenir de « l’agriculture, l’alimentation et la forêt » est en discussion au Parlement. Le projet de loi défendu par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll doit redéfinir notre modèle agricole pour les années à venir. Parmi les agriculteurs, deux visions s’affrontent. Celle de la FNSEA, incarnée par Xavier Beulin, l’« agrobusiness man » réélu à la tête du syndicat agricole majoritaire. Et celle de la Confédération paysanne, dont le porte-parole Laurent Pinatel, défend une agriculture à taille humaine, moins polluante, privilégiant les filières courtes.

Tout les oppose. A droite, Xavier Beulin, l’« agrobusiness man » qui dirige depuis 3 ans la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire (53 % aux élections des chambres d’agriculture) qui a fortement influencé toute la politique française en la matière depuis l’après-guerre. Xavier Beulin dirige l’empire Sofiprotéol, le leader français dans les huiles de colza, de tournesol ou de soja. Un fonds d’investissement aux multiples filiales, impliqué dans les agrocarburants, le développement des OGM, la sélection génétique animale et végétale ou la « chimie verte ». A gauche, Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne (19 % des voix) depuis mai 2013. Laurent Pinatel ne dirige pas d’empire agro-industriel et financier. Juste une ferme, dans la Loire, avec deux associés. Installé depuis 1995, il produit du lait et de la viande bovine, dont une large part sont transformés puis vendus en circuits courts. Une agriculture davantage paysanne. « C’est une agriculture centrée sur (…) Lire la suite »
Alerte ! U.E les corporations veulent s’emparer de l’agriculture paysanne !

Les gouvernements européens dans les mains des corporations

Diego Montón

Le projet d’Unilever et ses programmes « d’incorporation » de l’agriculture familiale à ses chaînes productives, se transforme en projet de l’Union Européenne. (...) C’est dire que le discours des gouvernements européens est hautement idéologique, prisonnier des narrations et négoces des corporations. (...) Les gouvernements Européens (...) comme toujours face à la crise du capitalisme et du libéralisme appliquent stupidement les recettes libérales qui ne font rien d’autre que d’empirer la situation des peuples. (...) La subordination totale de l’agriculture aux intérêts des corporations, ce n’est pas un problème des paysans, c’est le problème de l’humanité toute entière.

Conférence de l’agriculture familiale de l’Union Européenne L’année 2014 a été déclarée année mondiale de l’Agriculture Familiale par la FAO dans le cadre de la crise alimentaire qui frappe les peuples du monde, cela semble être une opportunité pour approfondir les analyses et défis. Cependant on s’aperçoit d’emblée qu’on ne pourra éviter la bataille du sens. Que signifie Agriculture Familiale ? Quelle est son importance réelle ? Quelles sont les causes de la faim ? Les corporations se sont déjà lancées à l’assaut pour accaparer la mémoire historique du rôle des paysans et paysannes, et là, elles y vont à fond, construisant une narration qui occulte l'histoire et subordonne l’agriculture mondiale à leurs intérêts spéculatifs. La Conférence de l’Agriculture Familiale qu’a organisé la Commission Européenne, à la fin novembre, à laquelle nous avons participé, une vingtaine de compagnons et compagnonnes de la CLOC (Coordination Latino Américaine des Organisations des Campagnes) (…) Lire la suite »