Oui, c’est vrai, nous avons quelques rares espaces non encore accaparés par les néo-constructions, la proximité des plages miraculeusement pas trop polluées par des naufrages de pétroliers, des forêts où poussent des ceps pas encore irradiés, mais où, pour s’aventurer, il faut jongler avec l’emploi du temps des chasseurs.
La Commission Européenne a adopté lundi 6 mai trois nouveaux règlements sur les semences, la santé des plantes et les contrôles, désormais soumis au Parlement et au Conseil européens. Au prétexte de simplification, de défense de la biodiversité, et de protection de la santé des plantes, cette proposition place toutes les semences sous le contrôle direct des titres de propriété de l’industrie : Certificat d’Obtention Végétale et brevets.
On nous dit que notre alimentation n’a jamais été aussi sûre qu’aujourd’hui, que les aliments n’ont jamais été aussi contrôlé jusqu’à maintenant. Cependant, de manière périodique surgissent de nouveaux scandales alimentaires, le dernier en date étant celui de la viande chevaline.
Semences locales et biodiversité, agriculture biologique, permaculture et agroécologie, réseaux de producteurs-consommateurs, jardins urbains autogérés et cuisines collectives : les grecs s’approprient leur agriculture et leur alimentation !
Voici donc le troisième épisode de la saga bovino-équine, commencée avec Harinordoquy puis continuée avec Bresciani.
Si nous avons pu identifier les destinataires, il nous restait à bien mesurer la méthode au plan local, et c’est ainsi que deux journalistes de France 2, Tristan et Antoine, tels Don Quichotte et Sancho Pansa décidèrent, un beau jour de février, de venir chasser en Roumanie les moulins à viande.