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Du triste sacrifice des salariés agricoles

Est-ce que vous imaginez travailler quotidiennement pendant environ quatre mois et demi avec un tracteur pulvérisateur (et encore un seul c’est les meilleurs jours), libérant un cocktail de molécules chimiques dont les effets réels sur votre santé sont inconnus, à plus ou moins long terme ?

Est-ce que vous imaginez devoir inhaler ce dangereux mélange sans pouvoir mot dire, est-ce que vous imaginez subir cette mise en sursis de votre santé pour 1115 euros mensuels ?

Est-ce que vous imaginez la culpabilité s’abattre sur vous le soir lorsque vous rentrez chez vous, à l’idée de transporter toutes ces molécules sur vos vêtements, vos cheveux, votre peau, et en imprégner vos enfants ?

Est-ce que vous imaginez votre angoisse, en pensant aux conséquences de ces conditions de travail sur votre santé et sur celle de vos enfants ?

Est-ce que vous imaginez votre désarroi le jour où votre médecin vous dira que ça y est les molécules ont détruit votre cerveau , votre foie ou vos os ?

Est-ce que vous imaginez votre solitude le jour où le chef de l’entreprise qui vous a coûté votre santé , vous dira que ce n’est pas de sa faute, et que maintenant il ne veut rien savoir ....

Nous les salariés agricoles nous n’imaginons pas...c’est notre quotidien.

A tous les salariés agricoles qui sacrifient leur santé pour quelques pieds de vigne.

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Un autre regard sur le 11 septembre
David Ray GRIFFIN
« En s’appuyant sur des milliers de sources, cette critique détaillée, loin de partir d’idées préconçues ou d’exprimer une opinion réactionnaire, soulève assez de questions précises et dérangeantes pour étayer une demande de nouvelle enquête plus convaincante que jamais. » - Publishers Weekly Présentation de l’auteur David Ray Griffin est professeur émérite de philosophie des religions et de théologie à la Claremont School of Theology et à la Claremont Graduate University. Il est (…)
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Quand je suis arrivé au pouvoir, les multinationales recevaient 82% des revenus de nos matières premières et nous 18%. Aujourd’hui c’est l’inverse ! J’ai fait ce qu’il y avait à faire pour mon peuple. J’attends maintenant qu’on m’assassine comme ils ont fait avec Chavez.

Evo Morales, Président de la Bolivie

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