Les employés des bananeraies françaises des colonies antillaises sont systématiquement soumis aux pulvérisations aériennes pendant leur travail aux champs, le vent farceur ne permet pas d’avertir de l’heure à laquelle le mortel avion ou hélico va passer et ça arrange bien les patrons qui n’ont pas à faire débrayer pour sécurité !
Ce n’est pas leur faute, pauvres patrons et c’est la raison pour laquelle les préfets accordent des dérogations à l’interdiction des épandages aériens qui continuent d’empoisonner les populations en toute légalité et de maintenir glorieusement le taux le plus élevé du monde de cancers de la prostate et de contamination fœtale.
Pour rappel, il fait chaud aux colonies et les ouvriers sont, au mieux, en short et tee-shirt.