Certains croient et d'autres veulent faire croire, que la question du Sahara Occidental est le principal obstacle à l'unité du Maghreb. C'est en particulier l'argument de la monarchie marocaine qui veut montrer ainsi que c'est l'Algérie, qui, par son attitude sur cette question, nuit aux intérêts de l'unité maghrébine.
La question douloureuse des "Harragas", terme algérien pour désigner l’émigration clandestine, est revenue au premier plan de la scène politique, à la suite des drames survenus ces derniers jours en Méditerranée.
Une guerre pour rien ! L'expression est terrible, monstrueuse si on y réfléchit un instant. Et pourtant, après la débâcle occidentale en Afghanistan, ce sont les mots qui sont revenus le plus souvent, dans les médias occidentaux et dans la bouche des dirigeants occidentaux eux-mêmes.
En mars 2007, Jacques Attali , un penseur particulièrement préoccupé par le destin de la communauté juive, s'interrogeait avec franchise et audace sur "L'avenir des juifs au 21ème siècle" (1).
La célébration du deuxième anniversaire du Hirak ainsi que les manifestations qui ont eu lieu dernièrement ont fait rebondir le débat et la confrontation sur la question des voies et moyens du passage à la stabilité démocratique en Algérie.
Peut-on évoquer la liberté d'expression et un droit dit du blasphème pour justifier les caricatures du Prophète faites et refaites par l’hebdomadaire "Charlie Hebdo" en France ? C'est en tout cas le discours tenu par certains cercles intellectuels et politiques français dans une atmosphère qui frise le délire, en pleine épidémie du Covid 19.
J'ai écouté le discours récent du Président Emmanuel Macron, le 4 octobre dernier, sur "les séparatismes". L'impression qu'il m'en reste peut se résumer en quatre mots : deux poids, deux mesures.
La tragédie qui a frappé le Liban le 4 Août avec l'explosion du port de Beyrouth a été immédiatement dramatisée à outrance et instrumentalisée. Certes, elle est terrible et s'ajoute aux souffrances de ce pays que nous aimons tant. Pourtant la vraie question n'est pas là.
La Chine a mis fin, du moins pour l'instant, à l'épidémie de Covid19. C'est une victoire stratégique. Le secret de cette victoire : elle n'a pas simplement voulu limiter l'épidémie, la gérer, comme c'est le cas dans la plupart des pays du monde où on se réjouit seulement que l'épidémie ne s'étende pas. Elle a voulu stopper, arrêter l'épidémie.
On pense de l'épidémie du Corona qu'elle est la cause des problèmes actuels et à venir du monde. En réalité elle les révèle aussi , tels un coup de boutoir ou un tremblement de terre révèlent les fragilités d'un édifice.