Le 7 juillet au soir, en France, les forces dites du Front républicain, mais surtout celles de gauche, le Nouveau Front Populaire, laissent éclater leur joie à l’annonce du résultat des élections. Le Rassemblement National n’est pas passé. Il n’a pas la majorité comme ils l’avaient craint. La crise politique semble avoir été réglée. En réalité, elle est ouverte.
27 juin 2024. Le Président Biden est là, face à son micro, face à son pupitre, face à son adversaire, Donald Trump, face au pays.
On évalue entre 6 à 8 millions les ukrainiens, des jeunes pour la plupart, qui ont quitté leur pays depuis le début des hostilités avec la Russie. Beaucoup ont voulu profiter au départ de l'aubaine des conditions d'accueil exceptionnelles faites par les pays occidentaux, en solidarité politique avec le pouvoir ukrainien contre la Russie, et avec une population dont le pays s'était effondré économiquement après la séparation de l'URSS et le pillage des oligarques. Mais surtout, on peut estimer sans grand risque de se tromper, qu'ils ont voté avec leurs pieds contre la guerre.
La plage du débarquement en Normandie nous fait, 80 ans après, irrésistiblement penser au sable de la bande de Gaza. Pourquoi ?
"Chaque jour qui passe nous rapproche de la menace d'une guerre mondiale" avertissait, d'un ton grave, le 23 mai dernier, le ministre des affaires étrangères hongrois. Il aurait dû préciser que ce serait inévitablement une guerre nucléaire, et donc, à coup sûr, la fin d'abord de l'Europe, puis celle, à terme, de toute vie sur la planète. L'Apocalypse.
Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Ahmed Khan, a procédé, le 20 mai 2024, à une déclaration de " dépôt de requêtes aux fins de délivrance de mandats d’arrêt concernant la situation dans l’État de Palestine"(1). Il y demande un mandat d'arrêt international, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, à la fois contre Benjamin Netanyahu et son ministre de la défense, et trois dirigeants de Hamas.
J'ai regroupé dans ce texte des notes que j'ai prises, depuis le mois de février 2024, au fil du martyr de Gaza, sur le sujet du délire identitaire sioniste. J'avais été frappé par le fait que ce délire s'exacerbait au fur et à mesure que devenait insupportable, aux yeux du monde entier, les souffrances du peuple de Gaza. C'était comme si on l'avait déchainé, pour masquer à l'opinion occidentale, et avant tout aux juifs eux-mêmes, la monstruosité des crimes commis par Israel à Gaza. Je publie donc ces notes, telles qu'elles sont nées et se sont succédées, dans leur chronologie exacte jusqu'à ce jour.
Le soulèvement des étudiants américains contre la politique israélienne de leurs gouvernements successifs, qu'ils soient démocrates ou républicains, a une portée qui dépasse de loin les seuls États Unis d'Amérique. Il est d'une dimension universelle. Il s'étend progressivement aux universités occidentales. Les universitaires juifs, professeurs et étudiants, antisionistes, y jouent un rôle important, qu'ils participent au mouvement, ou qu'ils l'initient comme c'est souvent le cas.
Une question bouleverse le monde, et, en nombres de plus en plus grands, les Juifs eux-mêmes : comment des israéliens, donc des Juifs, peuvent-ils pratiquer un génocide alors qu'ils en ont été eux-mêmes les victimes ?
Ce titre pourra paraitre étrange, voire hermétique, mais je n'ai pas trouvé mieux pour indiquer la tentative de montrer que le sophisme, en tant que procédé de rhétorique, est à la base du discours politique et médiatique prédominant actuellement en Occident. Si le lecteur a la patience de m’accompagner dans ce raisonnement, peut-être celui-ci va-t-il s'éclaircir au fur et à mesure à ses yeux et que ce texte lui sera alors utile.