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Auteur : Fidel CASTRO

Message aux étudiants cubains

Fidel CASTRO
Chers compañeros Je vous ai demandé de nous réunir tôt avant que notre soleil ne chauffe trop. Ce grand escalier d'honneur où je pensais ne jamais revenir fait remonter en moi des souvenirs indélébiles des années où j'ai commencé à prendre conscience de mon époque et de mon devoir. Vous pouvez, certes, acquérir des connaissances et vous conscientiser tout au long de votre existence, mais vous ne ferez jamais plus face à la vie avec la même pureté et le même désintéressement de votre jeunesse. C'est à cet âge-là que j'ai découvert mon vrai destin. Je suis entré à cette Université, alors la seule du pays, une première semaine de septembre. Il est donc inévitable que j'évoque le souvenir de tant de compañeros que j'ai connus voilà exactement soixante-cinq ans, sans toutefois risquer à me demander ce que chacun est devenu : je préfère conserver le souvenir de l'époque où ils étaient tous jeunes et enthousiastes, et, en règle général, désintéressés et purs. Je me réjouis plus que (…) Lire la suite »

L’avis d’un expert

Fidel CASTRO
Si l'on me demandait qui est le meilleur connaisseur de la pensée israélien, je répondrais sans hésitation que c'est Jeffrey Goldberg. Journaliste inlassable, il est capable de rencontrer des dizaines de fois un leader ou un intellectuel israélien pour enquêter sur sa pensée. Il n'est pas neutre, bien entendu : il est à fond partisan d'Israël. Quand l'un d'eux n'est pas d'accord avec la politique de ce pays, il ne l'est pas non plus à moitié. Mais mon objectif est de faire connaître la pensée qui inspire les principaux leaders politiques et militaires de cet Etat. Je me sens en droit de donner mon avis, parce que je n'ai jamais été antijuif et que je partage avec ce peuple une haine profonde du nazi-fascisme, coupable de génocide contre ses enfants, ses femmes et ses hommes, jeunes ou vieux, contre lesquels Hitler, la Gestapo et les nazis ont étanché leur haine. J'abhorre pour la même raison les crimes du gouvernement fasciste de Netanhayu, qui assassine des enfants, des (…) Lire la suite »
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L’Hiver nucléaire.

Fidel CASTRO
J'ai honte d'avoir tout ignoré de cette question dont je n'avais même pas entendu parler. Sinon, j'aurais compris bien plus tôt que les risques d'une guerre nucléaire sont pires que ce que j'avais imaginé. Je supposais que la planète pouvait supporter l'éclatement de centaines de bombes nucléaires parce que je calculais que les Etats-Unis et l'URSS avaient réalisé d'innombrables essais pendant des années. Je n'avais pas tenu compte d'une réalité toute simple : ce n'est pas la même chose de faire éclater cinq cents bombes atomiques en mille jours que de le faire en un jour. Je l'ai appris après m'être informé auprès de plusieurs spécialistes en la matière. Inutile de dire que je suis resté stupéfait d'apprendre qu'il n'y avait pas besoin d'une guerre nucléaire mondiale pour faire périr notre espèce. Il suffirait d'une guerre atomique entre deux puissances nucléaires parmi les plus faibles, tels l'Inde et le Pakistan - qui réunissent toutefois, à eux deux, bien plus d'une (…) Lire la suite »

Je suis prêt à continuer de discuter.

Fidel CASTRO
Voilà deux jours, je regardais Vanessa Davies en train de conduire son programme « Contragolpe » de la huitième chaîne, Venezolana de Televisión. Elle dialoguait avec Basem Tajeldine, un Vénézuélien intelligent et honnête dont le visage respire la noblesse, et elle le criblait de questions. Quand j'ai allumé le téléviseur, ils parlaient de ma thèse selon laquelle seul Obama peut stopper la catastrophe. L'idée du pouvoir incommensurable qu'on lui attribue est venue aussitôt à l'esprit de l'historien. Et c'est vrai, sans aucun doute. Mais nous pensons à deux pouvoirs différents. Le pouvoir politique réel aux États-Unis, c'est la puissante oligarchie des multimillionnaires qui le détient, et qui gouverne non seulement le pays, mais le monde : le gigantesque pouvoir du Club Bilderberg que décrit Daniel Estulin, créé par les Rockefeller, et la Commission Trilatérale. L'appareil militaire étasunien avec ses organismes de sécurité est bien plus puissant que Barack Obama, le (…) Lire la suite »

L’ONU, l’impunité et la guerre

Fidel CASTRO
La Résolution 1929 votée le 9 juin 2010 par le Conseil de sécurité des Nations Unies, a scellé le destin de l'impérialisme. Je ne sais combien de gens auront pris conscience de ce que, entre autres absurdités, le secrétaire général de cet organisme, Ban Ki-moon, exécutant des ordres venus de plus haut, a commis l'idiotie de nommer à lvaro Uribe - alors qu'il était sur le point de conclure son mandat en Colombie - vice-président de la commission chargée d'enquêter sur l'attaque israélienne à la flottille humanitaire qui transportait des aliments essentiels à la population assiégée de la Bande de Gaza, l'attaque ayant eu lieu dans des eaux internationales, à une distance considérable de la côte. Cette décision octroie à Uribe, accusé de crimes de guerre, une impunité totale, comme si un pays aux fosses communes remplies de cadavres de personnes assassinées, dont certaines contenant jusqu'à deux mille victimes, et aux sept bases militaires yankees, plus les autres bases militaires (…) Lire la suite »
Andrés Manuel López Obrador et le Mexique

Le géant aux bottes de sept lieues (I & II)

Fidel CASTRO
Aristote, le plus célèbre philosophe de l'Histoire, me l'a appris. L'être humain est capable des actions les plus merveilleuses et des pires iniquités. Fort de son étonnante intelligence, il est à même d'user des lois inaltérables de la Nature pour faire le bien ou pour faire le mal. A l'époque où nous préparions notre lutte armée dans les montagnes cubaines, j'ai vécu dans la grande nation mexicaine - que chaque Cubain a toujours considéré comme un peu à soi - alors que j'avais bien moins d'expérience qu'aujourd'hui une période de temps fugace mais inoubliable où toutes les merveilles se réunissaient sur un coin de la Terre. Je n'aurais pas les mots pour décrire mes impressions aussi bien que vient de le faire un Mexicain qui n'est pas pour rien le plus autorisé pour parler de la tragédie de son pays, puisqu'il a été élu gouverneur de l'important district électoral de Mexico, la capitale, et qu'il a été le candidat de la « coalition pour le bien de tous » aux dernières (…) Lire la suite »
Message lu à l’Assemblée nationale de Cuba

"Il existe des bornes infranchissables aux prétentions de l’homme"

Fidel CASTRO

Première session extraordinaire de la Septième Législature de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire de la République de Cuba, tenue au palais des Congrès (La Havane), le 7 août 2010, « LII de la Révolution »

Message à l’Assemblée nationale lu par le compañero Fidel :

Au début, voilà huit semaines à peine, j'avais pensé que le danger de guerre imminent était sans retour. Le panorama que j'avais sous les yeux était si dramatique que je ne voyais pas d'autre issue que la survie, peut-être probable, dans la partie de ce continent-ci qui n'avait pas de raison d'être la cible d'une attaque directe et dans certaines autres régions isolées de la planète. Situation très difficile, quand on sait que l'être humain s'accroche toujours à une perspective, si lointaine qu'elle soit. J'ai tenté d'agir malgré tout. J'ai tôt fait, par chance, de me rendre compte qu'il y avait un espoir, et très profond, assurément. Mais si on laissait filer l'occasion, la catastrophe aurait les pires conséquences. Et l'espèce humaine n'aurait plus dès lors aucune possibilité de salut. Je suis sûr toutefois qu'il n'en sera plus ainsi et que les conditions d'une situation à laquelle nul n'aurait songé encore tout récemment sont en train de se créer. Un homme aura à (…) Lire la suite »

Président des Etats-Unis, faites-le !

Fidel CASTRO
Un article qui contenait vraiment beaucoup de choses en rapport avec la marée noire survenue voilà maintenant cent cinq jours a été publié voilà quelques jours. C'est le président Obama qui a autorisé ce forage, parce qu'il faisait confiance en la capacité de la technologie moderne en matière de production de pétrole, ce produit vital pour la civilisation actuelle mais dont la consommation excessive suscite les protestations énergiques des écologistes, et dont il souhaite, lui, disposer en abondance pour libérer les États-Unis de leur dépendance d'envers les livraisons extérieures. George W. Bush en personne n'avait même pas osé franchir ce pas, compte tenu des expériences amères ayant découlé en Alaska d'un pétrolier qui transportait du pétrole tiré de là . L'accident est survenu lors de la recherche du pétrole qu'exige désespérément la société de consommation, une société que les générations actuelles ont héritée des précédents, sauf que tout marche maintenant à une vitesse (…) Lire la suite »

La victoire stratégique

Fidel CASTRO
Le livre intitulé La victoire stratégique dans lequel je raconte la bataille qui empêcha l'extermination de la petite Armée rebelle, sera publié dans quelques jours. J'explique dans l'Introduction mes doutes au sujet du titre : « …je ne savais pas si je devais l'intituler La dernière offensive de Batista ou Comment 300 en vainquirent 10 000 », qui collerait mieux à une nouvelle de science-fiction… Il comprend une petite autobiographie : « Je ne voulais pas attendre qu'on publie un jour les réponses à d'innombrables questions qu'on m'a posées sur mon enfance, mon adolescence et ma jeunesse, ces étapes qui ont fait de moi un révolutionnaire et un combattant armé. » Je me suis finalement décidé pour : La victoire stratégique. Divisé en vingt-cinq chapitres, il contient de nombreuses photos de la meilleure qualité possible compte tenu de l'époque et les cartes pertinentes. Il présente aussi des graphiques sur les types d'armes utilisées par les deux adversaires. Aux (…) Lire la suite »

L’autre tragédie

Fidel CASTRO
Lors de ma réunion avec les économistes du Centre de recherche sur l'économie mondiale (CIEM), le mardi 13 juillet, je leur ai parlé de l'excellent documentaire réalisé par le cinéaste français Yann Arthus-Bertrand avec la participation des personnalités internationales les plus prestigieuses et les mieux informées, sur un autre terrible danger qui menace notre espèce et qui se déroule sous nos yeux : la destruction de l'environnement. Le documentaire affirme d'une manière claire et lapidaire : « Dans la grande aventure de la vie sur la Terre, chaque espèce a un rôle à jouer, chaque espèce occupe sa place. Aucune n'est inutile ou nocive, elles s'équilibrent toutes. Et c'est là où, toi, homo sapiens, l'homme qui pense, tu entres dans l'Histoire. Tu profites du fabuleux héritage de 4 milliards d'années que te donne la Terre. Tu n'as que 200 000 ans, mais tu as déjà changé la face du monde. « L'invention de l'agriculture a changé notre histoire. C'était il y a moins de 10 000 ans. (…) Lire la suite »
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