J'ai affirmé le 4 juillet que les États-Unis ne céderaient pas, et l'Iran non plus : « …l'une, par arrogance de puissants ; l'autre, par la résistance au joug et par la capacité de combattre, comme cela est arrivé si souvent dans l'histoire de l'homme. » (*)
Dans presque toutes les guerres, une des parties souhaite l'éviter, et parfois les deux. En l'occurrence, celle-ci éclatera, même si l'une de parties ne le désire pas, comme cela arriva lors des guerres mondiales de 14-18 et de 39-45, séparées par vingt-cinq ans à peine.
La boucherie fut effroyable. Ces guerres n'auraient pas éclaté sans des erreurs de calculs préalables des deux parties qui défendaient des intérêts impérialistes et croyaient pouvoir atteindre leurs objectifs sans de si terribles coûts.
Dans le cas présent, l'une des parties défend des intérêts nationaux absolument justes ; l'autre poursuit des visées illégitimes et des intérêts bassement matériels.
Quand on analyse toutes les guerres qui se sont (…)Lire la suite »
J'ai promis d'être l'homme « le plus heureux du monde si je me trompais », et mon bonheur, hélas, durera bien peu.
La Coupe du monde de football n'est pas encore terminée : il reste encore six jours avant la finale.
Quelle occasion extraordinaire perdront peut-être l'Empire yankee et l'État fasciste d'Israël de dévier l'esprit de l'immense majorité des habitants de la planète de leurs problèmes fondamentaux !
Qui se sera rendu compte des plans sinistres de l'Empire au sujet de l'Iran et de ses grossiers prétextes pour l'attaquer ?
Je me demande : que font pour la première fois dans l'histoire les navires de guerre israéliens dans les eaux du Golfe persique, du détroit d'Ormuz et de l'espace maritime iranien ?
Peut-on supposer que les porte-avions nucléaires yankees et les bâtiments de guerre israéliens repartiraient de là , sans plus, au cas où pourraient s'exécuter les exigences contenues dans la Résolution 1929 votée le 9 juin 2010 par le Conseil de sécurité des Nations (…)Lire la suite »
A mesure que j'écrivais chacune des mes Réflexions antérieures et qu'une catastrophe pour l'humanité s'approchait à toute allure, mon plus grand souci était ce que je considérais un devoir élémentaire : informer le peuple cubain.
Aujourd'hui, je suis plus apaisé que voici vingt-six jours. Comme des choses continuent de se produire sur le court terme, je peux reprendre et enrichir les informations que j'adresse à l'opinion publique nationale et internationale.
Obama s'est engagé à assister aux matchs des quarts de finale, le 2 juillet, si son pays passait les huitièmes. Il aurait dû savoir mieux que personne que ces quarts de finale ne pourraient pas se dérouler, car de très graves événements surviendraient avant.
Vendredi dernier, 25 juin, une agence de presse internationale connue pour la minutie avec laquelle elle détaille les informations qu'elle élabore, a publié des déclarations du « commandant de la marine du corps d'élite des Gardiens de la révolution islamique, le (…)Lire la suite »
Quand Granma publiera ces lignes demain vendredi, le 26 juillet, cette date à laquelle nous nous rappelons toujours avec fierté l'honneur d'avoir résisté aux coups de boutoir de l'Empire, sera fort lointaine, même si à peine trente-deux jours nous en séparent.
Ceux qui décident de chaque pas du pire ennemi de l'humanité - l'impérialisme étasunien, ce mélange de sordides intérêts matériels, de mépris et de sous-estimation des autres habitants de la planète - ont tout calculé avec une précision mathématique.
J'ai écrit dans mes Réflexions du 16 juin : « On nous glisse diaboliquement les nouvelles entre deux matchs de la Coupe du monde de football, de sorte que personne ne s'en soucie… »
La fameuse compétition sportive est entrée dans ses moments les plus passionnants. Pendant quatorze jours, les équipes formées par les meilleurs joueurs de trente-deux pays se sont battus pour accéder aux huitièmes de finale ; viendront ensuite les quarts de finale, les demi-finales et la (…)Lire la suite »
J'ai affirmé récemment que le monde oublierait vite la tragédie que la politique suivie pendant plus de deux siècles par notre voisine de superpuissance, les États-Unis, allait provoquer.
Nous connaissons sa façon d'agir retorse et rusée ; la croissance économique impétueuse dont elle a bénéficié à partir du développement technique et scientifique ; les richesses énormes et illimitées qu'une minorité exiguë, dans ce pays et dans les autres, a accumulées aux dépens de la grande majorité de son peuple travailleur et de ceux du reste du monde.
Quels sont ceux qui se plaignent toujours plus, sinon les travailleurs, les professions libérales, les prestataires de services, les retraités, les chômeurs, les enfants de rues, les gens privés des connaissances élémentaires, autrement dit l'immense majorité des presque sept milliards d'habitants de notre planète dont les ressources vitales s'épuisent à vue d'oeil ?
Comment les forces de l'ordre qui devraient censément les protéger les (…)Lire la suite »
J'ai écrit mes Réflexions du mardi 8 juin, « Au seuil de la tragédie » en début d'après-midi. Plus tard, j'ai regardé le programme de la télévision, « Table ronde », de Randy Alonso, qui débute en général à 18 h 30.
Ce jour-là , de prestigieux intellectuels cubains qui participaient à ce programme, soumis aux questions pertinentes du directeur, répondirent avec éloquence qu'ils respectaient beaucoup mon opinion, mais qu'ils ne croyaient pas qu'il y ait des raisons pour que l'Iran rejette l'éventuelle résolution -connue alors- que devait adopter le Conseil de sécurité de New York, le 9 juin au matin et qui avait été sans aucun doute concertée entre les dirigeants des trois puissances ayant le droit de veto, les Etats-Unis, l'Angleterre et la France, avec leur homologues de Russie et de Chine, qui le possèdent aussi.
A cet instant, j'ai dit aux personnes proches qui m'accompagnent d'ordinaire : « Que je regrette de n'avoir pas conclu mes Réflexions en disant que personne plus que (…)Lire la suite »
Ni Obama ni le président de Corée du Sud n'ont encore pu, depuis le 26 mars, expliquer ce qu'il est vraiment arrivé à la corvette phare de la marine de guerre de ce dernier pays, le Cheonan, un chasseur sous-marins dernier cri qui participait à des manoeuvres avec la marine étasunienne à l'ouest de la presqu'île de Corée, aux limites des deux Républiques, et qui a été coulé, ce qui a entraîné la mort de quarante-six membres d'équipage et fait des dizaines de blessés.
L'embarrassant pour l'Empire, c'est que son allié sait de sources bien informées que la corvette a été coulée par les USA. Il n'y a pas moyen d'occulter ce fait qui l'escortera comme une ombre.
Dans une autre partie du monde, les circonstances s'ajustent aussi à des événements bien plus dangereux qu'en Asie de l'Est et ne peuvent manquer de survenir, sans que le superpuissant Empire ait les moyens de l'éviter.
Israël ne s'abstiendra pas d'activer et d'employer en toute indépendance la considérable force de frappe (…)Lire la suite »
Je n'ai pas le choix : il me faut écrire deux Réflexions sur l'Iran et la Corée pour expliquer qu'il existe un danger de guerres imminent où serait employée l'arme nucléaire. J'ai dit aussi qu'il était possible de faire tourner court le premier si la Chine décidait de recourir à son droit de veto pour bloquer la résolution que les États-Unis promeuvent au Conseil de sécurité des Nations Unies. Le second dépend de facteurs qui échappent à tout contrôle, étant donné la conduite fanatique d'Israël, converti par les USA en une forte nation nucléaire qui n'accepte aucun contrôle de la part de la superpuissance.
Lors de la première intervention des USA visant à écraser la Révolution islamique en juin 1953, pour défendre leurs intérêts et ceux de leur fidèle allié, le Royaume-Uni, et pour installer Mohammed Reza Pahlevi au pouvoir, Israël était un petit État qui ne s'était pas encore emparé de la quasi-totalité du territoire palestinien, d'une partie de la Syrie et d'une bonne part de (…)Lire la suite »
J'ai brièvement signalé, voilà deux jours, que l'impérialisme ne pouvait pas solutionner le gravissime problème de la consommation des stupéfiants qui ravage la population du monde. Je tiens à aborder aujourd'hui un autre point que je juge capital.
On peut parer au danger d'une attaque de la Corée du Nord par les États-Unis, à la suite de l'incident qui a récemment éclaté dans les eaux de ce pays, si le président de la République populaire de Chine décide d'utiliser son droit de veto, même si ce pays n'aime absolument pas exercer cette prérogative dans les accords discutés au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Il existe un second problème, encore plus grave, face auquel les États-Unis n'ont pas de réponse : le conflit créé autour de l'Iran. Quelque chose que l'on voyait venir clairement à partir du discours prononcé par le président Barack Obama, le 4 juin 2009, à l'Université islamique d'Al-Azhar, au Caire.
Dans des Réflexions que j'avais écrites quatre jours plus tard, (…)Lire la suite »
Quand la police mexicaine m'arrêta à Mexico parce que certains de nos mouvements lui avaient paru suspects, bien que nous nous fussions entourés des plus grandes précautions pour éviter la main assassine de Batista - comme Machado, qui avait fait assassiner Julio Antonio Mella dans cette même ville le 10 janvier 1929 - elle pensait avoir affaire à une organisation de contrebandiers opérant à la frontière de ce pays pauvre face à son voisin industrialisé et riche.
Le Mexique ignorait pratiquement le problème de la drogue, qui s'est développé ensuite d'une façon effarante, lui causant d'énormes torts, ainsi qu'au reste du continent.
Les pays d'Amérique centrale et du Sud dépensent une énergie incroyable à lutter contre l'invasion de la culture de la feuille de coca destinée à la production de cocaïne, fabriquée à l'aide de composants chimiques très agressifs et si nocifs à la santé et au cerveau de l'être humain.
Les gouvernements révolutionnaires, dont ceux de la République (…)Lire la suite »