J’ai lu avec étonnement ce week-end les dépêches de presse concernant la politique intérieure des États-Unis : elles reflètent de toute évidence l’usure systématique de l’influence du président Barack Obama, dont la surprenante victoire électorale n’aurait pas été possible sans la profonde crise politique et économique de son pays : les soldats morts ou blessés en Iraq, le scandale des tortures et des prisons secrètes, les pertes de logements et d’emploi, tout ceci avait ébranlé la société étasunienne. Tandis que la crise économique s’étendait dans le monde, aggravant la pauvreté et la faim dans les pays du Tiers-monde.
J’ai évoqué récemment les plans que trament les États-Unis pour imposer la supériorité absolue de leurs forces de l’air comme instrument de domination sur le reste du monde. J’ai mentionné le projet de doter celles-ci, d’ici 2020, de plus de mille bombardiers et chasseurs F-22 et F-35 de dernière génération dans le cadre de leur flotte de plus de 2 500 avions militaires, et de faire en sorte que, d’ici 2040, tous leurs avions de guerre soient pilotés par des robots.
Je lis et relis des données et des articles élaborés par des personnalités intelligentes, bien connues ou peu connues, qui s’expriment dans divers médias et tirent leurs informations de sources que nul ne conteste.
Les peuples qui habitent la planète courent partout des risques économiques, environnementaux et militaires découlant de la politique des États-Unis, mais ceux qui vivent sur ce continent-ci, au sud de ce pays hégémonique, et qui en sont donc les voisins sont menacés par de bien plus graves problèmes.