Le jeudi 30 avril a été un jour infortuné pour les États-Unis qui ont eu l'idée d'inscrire une nouvelle fois Cuba sur la liste des pays terroristes. Ils sont si enferrés dans leurs propres crimes et leurs propre mensonges qu'Obama en personne ne pouvait peut-être pas s'en dépêtrer. Lui dont nul ne nie le talent doit sûrement avoir honte devant ce culte de l'Empire au mensonge. Cinquante ans de terrorisme contre notre patrie sortent à la lumière en un instant.
Que pourrait-on expliquer à ceux qui connaissent l'atroce explosion en plein vol d'un avion cubain, ayant entraîné la mort de tous les passagers et de tout l'équipage, au sujet de la participation des États-Unis à ces faits, du recrutement d'Orlando Bosch et de Posada Carriles, et des livraisons d'explosifs, de fonds, de la complicité des services de renseignements et des autorités de ce pays ? Comment expliquer la campagne de terreur qui a précédé et a suivi l'invasion mercenaire de Playa Girón, les attaques d'objectifs et (…)Lire la suite »
LA JOURNÉE DES PAUVRES DU MONDE
Nous fêtons demain la Journée internationale des travailleurs.
Karl Marx s'était écrié : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous », même si beaucoup de pauvres n'étaient pas des prolétaires. Lénine, élargissant les vues, avait aussi appelé les paysans et les peuples colonisés à lutter unis sous la direction du prolétariat.
La date a été choisie en hommage aux martyrs de Chicago, quand, le 1er mai 1886, les ouvriers se mirent en grève dans un pays capitaliste où la masse travailleuse souffrait du chômage et d'autres calamités associées aux crises économiques qui sont inséparables du système. Ses droits n'étaient pas reconnus, et les syndicats étaient considérés par la bourgeoisie comme des organisations terroristes ennemies du peuple étasunien.
Les capitalistes recoururent ensuite à leurs meilleures armes : la division et l'économisme pour miner la lutte révolutionnaire. Le mouvement ouvrier se divisa, et ce furent les revendications (…)Lire la suite »
ET PONCE PILATE SE LAVA LES MAINS
Les pressions contre le blocus que les États-Unis appliquent à Cuba ont été si fortes que le jour même où Raúl déclarait catégoriquement que notre pays ne rentrerait pas dans l'OEA, le secrétaire de cette institution discréditée a commencé à préparer le terrain pour que Cuba participe à un éventuel Sommet des Amériques. Sa recette est de déroger la résolution par laquelle notre pays avait été expulsé pour des raisons idéologiques, un argument vraiment risible aujourd'hui que d'importants pays comme la Chine et le Vietnam, dont le monde actuel ne peut se passer, sont dirigés par des partis communistes fondés sur les mêmes bases idéologiques.
Les faits historiques révèlent la politique hégémonique des États-Unis dans notre région et le rôle répugnant qu'a joué l'OEA en tant qu'odieux instrument de ce puissant pays.
La formule d'Insulza consiste à rayer de la carte l'accord criminel. Raúl a déclaré à Cumaná que Cuba ne réintégrerait jamais l'OEA. (…)Lire la suite »
COINCÉ PAR L'HISTOIRE
Daniel (Ortega, président du Nicaragua - NDT), dans son intervention à la Table ronde de la télévision nationale, a répondu à mon attente : il a été éloquent, persuasif, serein, irréfutable.
Il n'a offensé aucun pays latino-américain, ce n'était pas son intention, mais il s'est accroché à la vérité à chaque minute de sa présentation : le Venezuela, la Bolivie et le Nicaragua, porte-parole de l'ALBA, ont refusé expressément l'idée que la Déclaration finale du Sommet des Amériques soit présentée comme un accord consensuel.
Nous avons appris par Daniel qu'Obama en personne avait reconnu n'avoir même pas lu le document, qui est passé en contrebande comme Déclaration officielle du Sommet. Comme Telesur a transmis simultanément l'intervention de Daniel, elle a eu encore plus de diffusion.
Daniel a émis de concepts lapidaires : « C'a été la réunion de la censure. "Que cesse le blocus contre Cuba !", tel a été le cri unanime, avec des nuances différentes, mais (…)Lire la suite »
LE SOMMET ET LE MENSONGE
Il serait difficile de croire certaines choses que m'a confiées Daniel si elles ne venaient pas de lui et s'il ne s'agissait pas d'un Sommet des Amériques.
Insolite : en fait, il n'y a eu aucun consensus autour du Document final. Le groupe de l'ALBA ne l'a pas signé. C'est bien d'ailleurs ce qu'il a fait savoir dans son dernier échange avec Obama en présence de Manning et des autres dirigeants, le 19 avril au matin.
Chávez, Evo et Daniel ont parlé de ce point à cette réunion en toute franchise.
Il m'avait bien semblé que Daniel avait exprimé son amertume en déclarant dans son intervention à l'ouverture du Sommet : « Je pense que le temps que je prends ici est bien moindre que celui que j'ai dû passer à attendre dans l'avion, à l'aéroport : trois heures. »
Je l'ai interrogé là -dessus et il m'a raconté que six dirigeants de haut niveau avaient dû attendre sur la piste : Lula (Brésil), Harper (Canada) ; Bachelet (Chili) ; Evo (Bolivie) ; Calderón (…)Lire la suite »
Ni les représentés ni les excommuniés du Sommet de Port-of-Spain n'ont pu savoir jusqu'à aujourd'hui ce qui s'est y discuté. On nous a fait miroiter à tous l'espoir que la réunion ne serait pas secrète, mais les patrons du spectacle nous ont privés d'un bien intéressant exercice intellectuel. Nous en connaîtrons l'essence, mais nous ne saurons rien du ton de la voix, des regards, des mimiques qui reflètent tellement les idées, la morale et le caractère des personnes. Un Sommet du secret, c'est pire que le cinéma muet. La télévision nous a offert quelques brèves minutes d'images. A la gauche d'Obama, il y avait un monsieur que je n'ai pas bien pu identifier quand il posait la main sur son épaule, tel un écolier de huit ans sur celle d'un compagnon du premier rang. A ses côtés, debout, un autre du cortège l'interrompait pour dialoguer avec le président des États-Unis. J'ai vu en ceux qui l'importunaient l'estampe d'une oligarchie qui n'a jamais eu faim et qui espère trouver dans la (…)Lire la suite »
Allez savoir combien de gens aux États-Unis écrivent à Obama et combien de questions différentes ils lui posent. Il ne peut lire toutes les lettres, c'est évident, ni aborder chacun des points car les vingt-quatre heures de la journée ne lui suffiraient pas, ni les trois cent soixante-cinq jours de l'année. Ce qui est sûr en tout cas, c'est que les conseillers, aidés d'ordinateurs, d'appareils électroniques et de portables, répondent à toutes les lettres dont la teneur sera enregistrée, sans compter qu'il existe déjà des réponses préparées d'avance à partir des nombreuses déclarations faites par le nouveau président durant sa campagne pour l'investiture de son parti puis pour les présidentielle.
Les lettres influent de toute façon et pèsent sur la politique des États-Unis, car nous n'avons plus affaire à un politicien corrompu, menteur et ignorant, à l'instar de son prédécesseur qui haïssait jusqu'aux avancées sociales du New Deal.
Voilà pourquoi j'ai été frappé par une dépêche (…)Lire la suite »
Le gouvernement des États-Unis a fait savoir à travers la CNN qu'Obama visiterait cette semaine le Mexique, point de départ de son voyage à Port-of-Spain (Trinité-et-Tobago) où il arrivera dans quatre jours pour participer au Sommet des Amériques. Il a aussi annoncé la levée de certaines des restrictions odieuses imposées par Bush aux Cubains vivant aux États-Unis en ce qui concerne leur possibilité de rendre visite à leurs familles à Cuba. A la question : cette levée concerne-t-elle les Étasuniens ? la réponse a été non.
Du blocus, la plus cruelle des mesures, pas un mot. Ce qui est d'ailleurs un pieux euphémisme pour désigner ce qui constitue tout simplement une mesure génocidaire dont les dommages ne se mesurent pas seulement à ses retombées économiques : elle ne cesse de coûter des vies humaines et de causer de douloureuses souffrances à nos citoyens.
Nos malades n'ont pas accès à de nombreux équipements de diagnostic et médicaments cruciaux, auraient-ils provenir d'Europe, (…)Lire la suite »
Une chaîne de télévision bolivienne transmettait, ce jeudi 9 avril au matin, des nouvelles fraîches qui reflétaient des tensions dans le pays.
Tout marchait bien. Des changements importants se produisaient. Le prestige d'Evo augmente en Bolivie et dans le monde. Il gagne toujours plus de soutien populaire, bien que l'oligarchie possède presque tous les médias. Une campagne d'alphabétisation exemplaire a liquidé l'analphabétisme en un temps record ; les services médicaux touchent aujourd'hui toute la population ; d'importants besoins historiques du peuple bolivien sont satisfaits par des méthodes nouvelles et originales. L'économie et les réserves en devises enregistrent une croissance. Tout ceci enrage l'oligarchie qui bloque au Parlement les élections prévues pour la fin de l'année.
Cette manigance a contraint Evo, le parti dirigeants et les masses à adopter des mesures de lutte qui se caractérisent par leur force morale.
Le président Evo Morales, la Coordinatrice nationale (…)Lire la suite »
Réflexions du compañero Fidel
La chanson d'Obama
A la fin du Sommet du G-20, le président des États-Unis a affirmé en conférence de presse, à 14 h 30 heure de Cuba, que le chômage avait atteint son niveau le plus élevé dans son pays depuis vingt-six ans. Placé par le passé face à des défis semblables, le monde n'avait pas agi assez vite. […]
Aujourd'hui, nous avons tiré les leçons de l'Histoire. Je sais que certains de vous dans la presse, que certains commentateurs ont confondu le débat honnête et franc avec des différences irréconciliables, […]
…Nous avons adopté une série de mesures sans précédent pour restaurer la croissance et empêcher qu'une crise pareille se répète. […] Nous nous sommes engagés à favoriser la croissance et la création d'emplois.
Les États-Unis oeuvrent en partenariat avec le secteur privé pour nettoyer les actifs toxiques… et utilisent toute la force du gouvernement pour faire en sorte que notre action aboutisse directement à des prêts aux grandes (…)Lire la suite »