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Auteur : Fidel CASTRO

De la Science-Fiction

Fidel CASTRO
Que je regrette de devoir critiquer Obama, alors que je sais qu'il y a d'autres possibles présidents de son pays pires que lui ! Je comprends qu'occuper ce poste aujourd'hui aux USA n'est pas une panacée. Rien ne l'explique mieux peut-être que l'information donnée hier dans le journal Granma : 237 législateurs du Congrès sont millionnaires, soit 44 p. 100. S'il est vrai que ça ne veut pas dire pour autant que chacun d'eux est forcément un réactionnaire invétéré, il n'en reste pas moins qu'il est bien difficile qu'il pense comme n'importe lequel des nombreux millions d'Étasuniens qui n'ont pas d'assurance-maladie, qui sont au chômage ou qui doivent travailler dur pour gagner leur vie. Obama, bien entendu, n'est pas un indigent ; il possède des millions de dollars. Il était un professionnel distingué, et nul ne conteste sa maîtrise de la langue, son éloquence et son intelligence. Bien qu'Afro-Américain, il est le premier président noir élu dans une société raciste qui souffre une (…) Lire la suite »
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L’annexion de la Colombie aux Etats-Unis

Fidel CASTRO
Toute personne moyennement informée comprend aussitôt que l'Accord complémentaire pour la coopération et l'aide technique en matière de défense et de sécurité, signé entre les gouvernements de la Colombie et des Etats-Unis le 30 octobre et publié le 2 novembre dans l'après-midi, équivaut à l'annexion de la Colombie aux États-Unis. L'accord gêne théoriciens et politiciens. Il n'est pas honnête de se taire maintenant et de parler ensuite de souveraineté, de démocratie, des droits de l'homme, de liberté d'opinion et d'autres merveilles, quand un pays est dévoré par l'Empire aussi aisément qu'un lézard capture une mouche. C'est le peuple colombien qui est en jeu, dévoué, travailleur, batailleur. J'ai cherché dans ce gros document une justification digestible, et je n'en ai vu aucune. Des quarante-huit feuillets de vingt et une lignes chacun, cinq philosophent sur les antécédents de cette absorption honteuse qui convertit la Colombie en territoire d'outre-mer. Tout part des accords (…) Lire la suite »
"On n’a jamais traité les peuples latino-américains avec plus de mépris. "

Le meilleur hommage à la mère d’un héros

Fidel CASTRO
Carmen Nordelo Tejero, la douloureuse mère du Héros de la République de Cuba, Gerardo Hernández Nordelo, injustement condamné à deux prisons à vie plus quinze ans d'incarcération, est décédée hier. Le plus insolite, c'est que, voilà à peine douze jours, la justice yankee a libéré Santiago à lvarez Fernández-Magriñá, condamné pour détention de plus de mille cinq cent armes de guerre, grenades à main et autres moyens destinés aux plans terroristes contre notre peuple. Il s'agissait du second lot d'arme saisi à l'agent de la CIA qui a consacré, au service de l'administration étasunienne, une bonne partie de sa vie au terrorisme contre Cuba. Il vaudrait la peine que les conseillers de Barack Obama, qui diffusent tant ses discours à la télévision, réclament pour lui montrer une copie de la vidéo de la Table ronde télévisée de CubaVisión qui a abordé la question de la peine ridicule infligée à Santiago à lvarez pour la détention de ces quinze cents armes et pour le lot antérieur (…) Lire la suite »

DES NOUVELLES IMPORTANTES

Fidel CASTRO
Des événements importants ont eu lieu ces derniers jours dans notre pays. Le 28 octobre, à 7 h 30 du matin, il a commémoré le cinquantième anniversaire de la disparition physique de Camilo Cienfuegos, un triste événement qui survint par une fin d'après-midi orageuse alors qu'il rentrait de Camagüey vers la capitale, par la côte nord. A Yaguajay, où il livra son dernier combat victorieux contre la tyrannie fin décembre 1958, on a inauguré un mausolée où gisent les restes des ceux qui sont tombés durant la guerre sur le Front Nord de Las Villas ou après le 1er janvier 1959, et où reposeront ceux de sa Colonne d'invasion ou ceux qui l'ont rejointe dans le centre du pays et qui vivent encore. Quelqu'un l'a appelé un jour le Héros de Yaguajay et le surnom lui est resté. Mais il était bien plus : il était le héros de la Colonne d'invasion Antonio Maceo. Le comandante audacieux, à la tête de sa colonne légère, devait se rendre jusqu'à Pinar del Rà­o et il aurait atteint les montagnes (…) Lire la suite »

Le glas sonne pour le dollar

Fidel CASTRO
L'Empire a dominé le monde plus à travers l'économie et le mensonge que par la force. Il avait obtenu le privilège d'imprimer les devises convertibles à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, il monopolisait l'arme atomique, il disposait de la quasi-totalité de l'or du monde et il était le seul producteur à grande échelle mondiale d'équipements de production, de biens de consommation, de denrées alimentaires et de services. Il se heurtait toutefois à une limite quand il voulait faire fonctionner la planche à billets : leur garantie en or aux prix constants de 35 dollars l'once Troy. Il en fut ainsi pendant vingt-cinq ans, jusqu'au 15 août 1971 où, par décret présidentiel de Richard Nixon, les Etats-Unis rompirent unilatéralement leur engagement international et escroquèrent le monde. Je ne me lasserai pas de le répéter. C'est de la sorte qu'ils firent retomber sur l'économie mondiale les frais de leur réarmement et de leurs équipées bellicistes, en particulier la guerre du Vietnam (…) Lire la suite »
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Honduras : une révolution y est en gestation

Fidel CASTRO
J'ai écrit le 16 juillet dernier que le coup d'Etat au Honduras « avait été concocté et organisé par des personnages sans scrupules de l'extrême droite, des fonctionnaires ayant toute la confiance de George W. Bush à qui ils devaient leur promotion. » J'ai mentionné les noms d'Hugo Llorens, de Robert Blau, de Stephen McFarland et de Robert Callahan, ambassadeurs yankees au Honduras, en El Salvador, au Guatemala et au Nicaragua, qui avaient été nommés par Bush en juillet et août 2008, et j'avais signalé que ces quatre-là suivaient la ligne de John Negroponte et d'Otto Reich, dont on connaît le passé ténébreux.. J'ai signalé que la base yankee de Soto Cano avait servi de point d'appui principal au coup d'Etat et que « l'idée d'une initiative de paix à partir du Costa Rica avait été transmise au président de ce pays par le département d'État, alors qu'Obama se trouvait à Moscou où il déclarait dans une université russe que le seul président du Honduras était Manuel Zelaya ». J'ai (…) Lire la suite »

Obama le sérieux

Fidel CASTRO
Le président vénézuélien Hugo Chávez a été tout à fait original quand il a parlé de « l'énigme des deux Obama ». Aujourd'hui, c'est Obama le sérieux qui a parlé. J'ai reconnu récemment deux aspects positifs de sa conduite : sa tentative d'apporter la santé à quarante-sept millions d'Étasuniens qui en sont privés et son inquiétude pour les changements climatiques. Ce que j'ai affirmé hier sur la menace imminente qui pèse sur l'espèce humaine pourrait sembler pessimiste, mais n'est guère éloigné de la réalité. Reste à connaître maintenant les vues de nombreux chefs d'État sur la question ignorée et oubliée des changements climatiques. Obama a été le premier à donner son avis comme président du pays siège de la Réunion de haut niveau des Nations Unis sur cette question. Qu'a-t-il dit ? Je transcris l'essentiel de ses prises de position : « Le fait que beaucoup de vous soient présents ici aujourd'hui constitue une reconnaissance que la menace émanant des changements climatiques (…) Lire la suite »
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La conscience en paix.

Fidel CASTRO
Je ne tenais pas à critiquer durement une société consacrée à la production d'équipements médicaux (voir La Double Trahison de Philips - NdR) qui fait des profits non en fabriquant des armes pour tuer, mais en combattant les maladies, la souffrance et la mort. Aussi ai-je toujours traité respectueusement les compagnies de ce genre et j'aimais échanger avec elles au sujet de leurs avancées scientifiques. Je ne peux m'empêcher toutefois de penser avec amertume à des pays qui ne disposent pas de ces équipements et avec encore plus de tristesse au fait qu'un peuple du Tiers-monde soit bloqué dans ses efforts par la mesure stupide qu'un pays riche et puissant impose au fabriquant : interdire les livraisons de pièces détachées. Entre le Venezuela et Cuba, les spécialistes cubains en cardiologie disposent de vingt-huit échocardiographes Philips sans lesquels aucun diagnostic précis et absolument sûr n'est possible. Pour chaque appareil ne fonctionnant pas, cinq cents patients par mois (…) Lire la suite »

La double trahison de Philips

Fidel CASTRO
Les États-Unis sont les plus gros propriétaires de brevets au monde. Ayant volé des cerveaux dans tous les pays, développés ou en développement, ils font des recherches dans de nombreux domaines depuis les armes d'extermination massive jusqu'aux médicaments et aux appareils de médecine. Aussi, le blocus économique et technologique qu'ils nous imposent n'est-il pas qu'un simple prétexte pour accuser l'Empire de nos difficultés. La santé publique constitue l'un des domaines dans lesquels notre pays a plus avancé, bien que les États-Unis nous aient privés dans les premières années de quasiment la moitié des plus de cinq mille médecins diplômés de la seule université du pays, dont beaucoup étaient d'ailleurs au chômage. C'est sur ce terrain que la Révolution cubaine a écrit l'une des plus belles pages de coopération internationale, qui a débuté voilà presque un demi-siècle quand elle dépêcha un groupe de médecins en Algérie, à peine indépendante. Que nul ne suppose que la tâche a (…) Lire la suite »

La fin ne justifie pas les moyens.

Fidel CASTRO
Les nouvelles en provenance des États-Unis tantôt indignent, tantôt répugnent. Bien entendu, ces derniers temps, nombre d'entre elles ont à voir avec les problèmes associés à la grave crise économique internationale et à ses retombées sur l'Empire. Ce ne sont, cela va de soi, les seules en rapport avec ce puissant pays. La moindre page du gros volume de nouvelles provenant de n'importe quel continent, de n'importe quelle région ou de n'importe quel pays du monde est généralement en rapport avec la politique des États-Unis, car il n'est aucun point de la planète qui ne ressente la présence suffocante de l'Empire. Logiquement, durant presque dix années, les nouvelles concernant ses brutales guerres ont occupé d'importants espaces dans les médias, à plus forte raison en cas d'élections présidentielles. Nul n'aurait toutefois imaginé qu'au beau milieu du drame des guerres de conquête, l'on verrait apparaître des nouvelles au sujet de prisons clandestines et de centre de tortures, (…) Lire la suite »