Un puissant séisme de magnitude 8,9 a ébranlé aujourd'hui le Japon. Le plus préoccupant, c'est que les premières nouvelles font état de milliers de morts et de disparus, des chiffres vraiment inhabituels dans un pays développé où toutes les constructions sont antisismiques. On parlait même d'un réacteur nucléaire hors de contrôle. On informait quelques heures plus tard que les quatre centrales nucléaires proches de la zone la plus touchée étaient contrôlées. On faisait aussi état d'un tsunami avec des vagues de dix mètres de haut qui a provoqué une alerte au raz-de-marée pour tout le Pacifique.
L'épicentre du séisme a été situé à 24,4 kilomètres de profondeur et à cent kilomètres de la côte. Si le séisme s'était produit à moins de profondeur et de distance, les conséquences auraient été plus graves.
La Terre a été déplacée sur son axe. C'est donc le troisième phénomène de grande intensité qui se produit en moins de deux ans, après Haïti et le Chili. On ne saurait accuser (…)Lire la suite »
Comme certains le savent, le colonel Mouammar el-Kadhafi, un Bédouin au caractère particulier, s'inspirant des idées du leader égyptien Gamal Abdel Nasser, prépara au sein des forces armées un mouvement qui renversa en septembre 1969 Idris Ier, roi de Libye, un pays désertique en sa quasi-totalité et faiblement peuplé, situé au nord de l'Afrique, entre la Tunisie et l'Égypte.
Ce n'est que peu à peu que l'on découvrit ses très grosses et utiles ressources énergétiques.
Né dans une famille de bédouins, dans la région de Tripoli, Kadhafi était foncièrement anticolonialiste. On dit que son grand-père paternel mourut en luttant contre les envahisseurs italiens en 1911 : le régime colonial et le fascisme changèrent la vie de tous les habitants. On dit aussi que son père endura la prison avant de pouvoir gagner sa vie comme ouvrier industriel.
Jusqu'aux adversaires de Kadhafi assurent qu'il se fit remarquer par son intelligence durant ses études. Expulsé du lycée pour ses activités (…)Lire la suite »
Quand, s'inspirant de son collègue égyptien Abdel Gamal Nasser, le colonel de l'armée libyenne, Mouammar el-Kadhafi, alors âgé de vingt-sept ans, renversa le roi Idris Ier, il prit d'importantes mesures révolutionnaires comme la réforme agraire et la nationalisation du pétrole. Il consacra les revenus croissants au développement économique et social, en particulier aux services éducationnels et sanitaires de la peu nombreuse population d'un immense pays majoritairement désertique aux rares terres cultivables.
Une mer d'eau fossile très étendue et profonde gît sous ce désert. Et il m'avait semblé, après avoir connu une zone de culture expérimentale, que ces eaux seraient à l'avenir plus précieuses que le pétrole.
La foi religieuse, prêchée avec la ferveur qui caractérise les peuples musulmans, aidait en partie à compenser la forte tendance tribale qui caractérise encore ce pays arabe.
Les révolutionnaires libyens élaborèrent leurs propres idées et les appliquèrent dans des (…)Lire la suite »
A la différence de l'Égypte et de la Tunisie, la Libye occupe la première place de toute l'Afrique en Indice du développement humain et en espérance de vie. L'éducation et la santé y reçoivent une attention spéciale de l'État Le niveau culturel de sa population est sans doute plus élevé. Ses problèmes sont d'une autre nature. La population ne manquait pas d'aliments ni des services sociaux indispensables. Le pays avait besoin d'une importante main-d'oeuvre étrangère pour concrétiser ses plans de production et de développement social ambitieux.
Aussi fournissait-il du travail à des centaines de milliers d'Égyptiens, de Tunisiens, de Chinois et d'autres nationalités. Il disposait d'énormes ressources et réserves en devises convertibles, déposées dans les banques des pays riches, ce qui lui permettait d'acheter des biens de consommation, voire des armes perfectionnées, auprès de ces mêmes pays qui veulent aujourd'hui l'envahir au nom des droits humains.
La colossale campagne de (…)Lire la suite »
La politique de pillage imposée par les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN au Moyen-Orient est entrée en crise. Et cette crise est due, forcément, à la hausse des cours des céréales dont les retombées ont été plus fortes dans les pays arabes où la rareté de l'eau, les zones désertiques et la pauvreté du peuple généralisée contrastent avec les revenus très élevés des secteurs privilégiés liés aux énormes ressources pétrolières.
Alors que les prix des aliments ont triplé, les fortunes immobilières et les trésors de la minorité aristocratique se chiffrent à des billions de dollars.
Le monde arabe, de culture et de religion majoritairment musulmane, s'est en plus senti humilié par la mise en place, à feu et à sang, d'un État qui n'a respecté aucune des obligations élémentaires ayant présidé à sa création dans le cadre de l'ordre colonial qui existait à la fin de la Deuxième Guerre mondiale et qui permit aux puissances victorieuses de fonder l'ONU et d'imposer les règles du jeu (…)Lire la suite »
Le pétrole est devenu la principale richesse aux mains des grandes transnationales yankees ; cette source de richesse leur a permis de disposer d'un instrument qui a accru considérablement leur pouvoir politique dans le monde. Quand elles avaient décidé de liquider la Révolution cubaine qui venait de promulguer les premières lois justes et souveraines dans notre patrie, elles avaient recouru à une arme qu'elles jugeaient imparable : nous priver de pétrole.
C'est sur cette source d'énergie que s'est développée la civilisation actuelle. Sur notre continent, le Venezuela a été le pays qui l'a payé le plus cher dans la mesure où les USA s'étaient emparés des gisements énormes dont la Nature a doté ce pays frère.
A la fin de la dernière guerre mondiale, des quantités toujours plus élevées de pétrole ont été extraites des gisements d'Iran, ainsi que ceux d'Arabie saoudite, d'Iraq et des pays arabes situés autour qui en devinrent les principaux fournisseurs. La consommation mondiale (…)Lire la suite »
J'ai dit voilà quelques jours que le sort de Moubarak était jeté et que même Obama ne pouvait pas le sauver.
On sait ce qu'il se passe au Moyen-Orient. Les nouvelles circulent à une vitesse étonnante. Les hommes politiques, qui ont à peine le temps de lire les dépêches qui tombent heure après heure, sont tous conscients de l'importance des événements.
Au terme de dix-huit jours de rudes batailles, le peuple égyptien a atteint un objectif important : renverser le principal allié des États-Unis au sein des États arabes. Moubarak, non content d'opprimer et de saigner à blanc son propre peuple, était l'ennemi des Palestiniens et le complice d'Israël qui est la sixième puissance nucléaire de la planète et la partenaire du groupe belliqueux que constitue l'OTAN.
Les forces armées égyptiennes avaient, sous la direction de Gamal Abdel Nasser, expulsé un roi soumis et créé la République qui, avec l'appui de l'URSS, se défendit de l'invasion franco-anglo-israélienne en 1956 et préserva (…)Lire la suite »
Le sort de Moubarak est jeté, et jusqu'à l'appui des États-Unis ne pourra pas sauver son gouvernement. Le peuple égyptien est intelligent ; il a, au cours de sa glorieuse histoire, laissé son empreinte dans la civilisation humaine. « Du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent », s'exclama, dit-on, Bonaparte à un moment d'exaltation où la révolution des Encyclopédistes le conduisit à cette extraordinaire rencontre de civilisations.
A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, l'Égypte brilla sous la conduite d'Abdel Gamal Nasser. Lui, Jawaharlal Nehru, héritier du Mahatma Gandhi, Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré, deux leaders africains, Sukarno, président de l'Indonésie récemment libérée, créèrent le Mouvement des pays non alignés qui propulsa la lutte d'indépendance des colonies. Les peuples du Sud-Est asiatique et de l'Afrique du Nord, dont l'Égypte, l'Algérie, la Syrie, le Liban, la Palestine, le Sahara occidental, le Congo, l'Angola et le Mozambique, se (…)Lire la suite »
Voilà à peine onze jours, le 19 janvier, j'ai écrit sous le titre : « Il est temps de faire quelque chose » : « Le pire, c'est que les solutions dépendront en grande partie des pays les plus riches et développés qui en sont arrivés au point qu'ils ne pourront les appliquer sans voir s'effondrer le monde qu'ils se sont efforcés de façonner…
« Je ne parle déjà plus de guerres, dont des gens sages et brillants, beaucoup des USA, ont su faire connaître les risques et les conséquences.
« Je veux parler de la crise alimentaire provoquée par des faits économiques et par des changements climatiques devenus apparemment irréversibles à cause de l'action de l'homme, mais avec lesquels celui-ci a le devoir, en faisant preuve d'intelligence, de se colleter au plus vite.
« Les problèmes ont pris soudainement corps à travers des phénomènes qui se répètent sur tous les continents : canicules, incendies de forêts, pertes de récoltes en Russie… changement climatiques… en Chine ; pertes (…)Lire la suite »
On attendait avec intérêt le discours du président sur l'état de
l'Union, après ce qu'il avait dit le 12 janvier à l'Université de Tucson
(Arizona) au sujet de l'attentant qui avait eu lieu dans cette ville
quatre jours plus tôt : six tués et quatorze blessés, dont la jeune
représentante démocrate, Gabrielle Giffords, élue pour la troisième fois
au Congrès national et contraire à la loi contre les émigrants votée par
cet État, qui fait partie du territoire volé au Mexique après la guerre
injuste de 1848.
Le Tea Party, autrement dit la droite fasciste du Parti républicain, a
remporté un succès notable parmi les électeurs qui prennent la peine
d'aller voter.
La population de l'Arizona, à l'instar du reste des États-Unis, a réagi
indignée. Une attitude assurément correcte, et je l'ai souligné, n'ayant
jamais douté des valeurs morales qui caractérisent normalement les
peuples, indépendamment de la politique des gouvernements.
Bien qu'Obama n'ait pas dit mot de (…)Lire la suite »