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Auteur : Fidel CASTRO

Réflexions du compañero Fidel

Le sommet de Guayaberas

Fidel CASTRO
Bien des gens ont cru qu'Obama, le premier président noir des États-Unis - quelqu'un, sans aucun doute, d'intelligent et d'instruit, et un bon communicateur - était un émule d'Abraham Lincoln et de Martin Luther King. Voilà cinq siècles, un Pape, appliquant des concepts de l'époque, assigna par bulle environ quarante millions de kilomètres carrés de terre, d'eaux intérieures et de côtes à deux petits royaumes belliqueux de la péninsule ibérique. Les Anglais, les Français, les Hollandais et d'autres importants États féodaux furent exclus de cette distribution. Des guerres interminables ne tardèrent pas à éclater, des millions d'Africains furent transformés en esclaves durant quatre siècles et des cultures autochtones, dont certaines étaient plus avancées que celles d'Europe, furent liquidées. Voilà soixante-quatre ans que la détestable Organisation des États américains (OEA) a vu le jour. On ne saurait passer sous silence le rôle lamentable qu'elle a joué. Beaucoup de (…) Lire la suite »
Réflexions du compañero Fidel

Les illusions de Stephen Harper

Fidel CASTRO
Je crois, sans vouloir offenser personne, que c'est ainsi que s'appelle le Premier ministre canadien. Je le déduis d'une déclaration publiée mercredi saint par un porte-parole du ministère des Affaires étrangères de ce pays. Les États, censément indépendants, qui constituent l'Organisation des Nations Unies sont presque deux cents : leurs dirigeants changent constamment ou alors on les change. Beaucoup sont des gens honorables et des amis de Cuba, mais il n'est pas possible de se rappeler les détails de chacun d'eux. Dans la seconde moitié du XXe siècle, j'ai eu le privilège de vivre des années d'apprentissage intense et de constater que les Canadiens, situés à l'extrémité nord de notre continent, ont toujours respecté notre pays : ils investissaient dans les domaines qui les intéressaient et faisaient du commerce avec Cuba, mais ils n'intervenaient pas dans les affaires intérieures de notre État. La Révolution démarrée le 1er janvier 1959 n'a pas adopté de mesures lésant leurs (…) Lire la suite »
Réflexions du compañero Fidel

Le monde merveilleux du capitalisme

Fidel CASTRO
La recherche de la vérité politique sera toujours une tâche ardue, même à notre époque où la science nous offre beaucoup de connaissances, dont l'une des plus importantes est de déchiffrer et d'étudier le pouvoir fabuleux de l'énergie contenue dans la matière. Le découvreur de cette énergie et de son utilisation éventuelle était quelqu'un de pacifique et de bonhomme qui, malgré son rejet de la violence et de la guerre, demanda pourtant aux scientifiques de son pays de la développer : Franklin Delano Roosevelt, connu pour ses positions antifascistes, présidait alors des États-Unis en pleine crise qu'il avait réussi à sauver du désastre par de dures mesures qui lui gagnèrent la haine de l'extrême droite de sa classe. Aujourd'hui les États-Unis imposent au monde la tyrannie la plus brutale et la plus dangereuse qu'ait connue notre fragile espèce. Les informations en provenance des États-Unis et de leurs alliés de l'OTAN, leurs complices, parlent de leurs méfaits. Les villes les (…) Lire la suite »
Réflexions du compañero Fidel

Les chemins qui mènent à la catastrophe

Fidel CASTRO
Je pourrais écrire ces Réflexions aujourd'hui, demain ou n'importe quel jour sans risque de me tromper. Notre espèce doit se colleter à des problèmes nouveaux. Quand j'ai affirmé voilà vingt ans à la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement qu'une espèce était en péril d'extinction, j'avais moins de raisons qu'aujourd'hui pour alerter au sujet d'un danger que je voyais sans doute menaçant d'ici à cent ans. Quelques dirigeants des pays les plus puissants manipulaient alors le monde. Ils se bornèrent à m'applaudir par politesse et continuèrent sans ciller de creuser la sépulture de notre espèce. On aurait pu penser que le bon sens et l'ordre régnaient sur notre planète. Il y avait beau temps que le développement économique appuyé sur la technologie et la science semblait être l'alpha et oméga de la société humaine. Aujourd'hui, tout est bien plus clair. De profondes vérités se fraient un passage. Presque deux cents États, soi-disant indépendants, (…) Lire la suite »

LES CHEMINS DE LA VICTOIRE

Fidel CASTRO
« En ce qui me concerne, à cette étape de ma vie, je suis en mesure d'offrir un témoignage qui, si cela a une certaine valeur pour les générations nouvelles, est le fruit d'un travail acharné. » "• Fidel Castro Dans ce premier tome de son autobiographie, Fidel Castro révèle de façon inédite les coulisses de la révolution cubaine. Il fait part de sa défiance pour l'impérialisme des États-Unis qui asservissait les Cubains par l'entremise de Batista, et interdisait à l'île tout développement. Il raconte le rêve d'indépendance qui anima cette poignée de jeunes révolutionnaires, luttant pour la liberté face au géant américain, et dénonçant la corruption ainsi que les abus de pouvoir. Enfant révolté, étudiant brillant, avocat engagé dans la lutte contre les inégalités et la terreur du régime de Batista, Fidel Castro rassemble les étudiants en quête de justice. Il relate comment une centaine d'hommes mus par une force de conviction exemplaire et la connaissance du terrain (…) Lire la suite »

Le génie de Chavez

Fidel CASTRO
Le président Chávez a fait rapport devant le parlement vénézuélien de l'action de son gouvernement en 2011 et de son programme pour l'année en cours. Après avoir rempli rigoureusement toutes les formalités qu'implique cet important exercice, il s'est adressé aux autorités officielles de l'État, aux parlementaires de tous les partis, aux sympathisants et aux adversaires dans le cadre de la cérémonie la plus solennelle du pays. A son habitude, le leader bolivarien a été aimable et respectueux envers toutes les personnes présentes. Si l'une d'entre elles demandait la parole pour un éclaircissement, il lui en offrait aussitôt la possibilité. Quand une parlementaire, qui l'avait salué aimablement à l'instar d'autres adversaires, a demandé la parole, il a interrompu son rapport et la lui a cédée en un geste d'une grande hauteur politique. Elle a alors interpellé le président en des phrases d'une dureté extrême qui ont mis sa noblesse et son sang-froid à l'épreuve, utilisant même le (…) Lire la suite »

Le fruit qui n’est pas tombé

Fidel CASTRO
Cuba a été contrainte de se battre pour son existence face à une puissance expansionniste, située à quelques milles de ses côtes et qui ne cachait pas ses visées d'annexion dans la mesure où sa seule destinée était censément de tomber dans son giron tel un fruit mûr. Nous étions voués à l'inexistence comme nation. Dans la glorieuse multitude de patriotes qui se battit durant la seconde moitié du XIXe siècle contre l'abominable colonialisme imposée par l'Espagne pendant trois cents ans, José Martà­ fut celui qui perçut avec le plus de clarté cette destinée si dramatique. Et il le fit savoir dans les dernières lignes qu'il écrivit quand, à la veille d'un rude combat prévu contre une colonne espagnole aguerrie et bien équipée, il affirma que l'objectif clef de sa lutte était « d'empêcher à temps, par l'indépendance de Cuba, que les États-Unis ne s'étendent dans les Antilles et ne s'abattent, avec cette force de plus, sur nos terres d'Amérique. Tout ce que j'ai fait à ce jour et tout (…) Lire la suite »

La paix mondiale tient à un fil.

Fidel CASTRO
J'ai eu le plaisir, hier, de converser calmement avec Mahmoud Ahmadineyad que je n'avais plus vu depuis septembre 2006, voilà plus de cinq ans, quand il était venu à La Havane participer à la Quatorzième Conférence au sommet du Mouvement des pays non alignés qui avait élu Cuba pour la seconde fois à la présidence de cette organisation pour la durée prévue de trois ans. J'étais tombé gravement malade le 26 juillet 2006, un mois et demi avant, et je pouvais à peine me maintenir assis sur le lit. Plusieurs des dirigeants les plus distingués qui assistaient au Sommet eurent l'amabilité de me rendre visite. Chávez et Evo le firent plusieurs fois. Quatre dont je me souviens encore vinrent en début d'après-midi : Kofi Annan, le secrétaire général de l'ONU ; un vieil ami, Abdelaziz Bouteflika, le président algérien ; Mahmoud Ahmadineyad, le président iranien ; et Yang Jiechi, alors vice-ministre et aujourd'hui ministre des Relations extérieures de la République populaire de Chine, en (…) Lire la suite »

Le meilleur président pour les Etats-Unis

Fidel CASTRO
Une agence de presse européenne bien connue a informé avant-hier depuis Sydney : « Un groupe de chercheurs australiens de l'Université de la Nouvelle-Galles du Sud a annoncé la création d'un câble électrique dix mille fois plus fin qu'un cheveu et capable de conduire autant d'électricité que son similaire de cuivre traditionnel. […] « Bent Weber, chef du projet réalisé dans cette université australienne, a expliqué dans un article que publie la revue Science qu' "il sera essentiel de pouvoir effectuer des connexions à cette échelle microscopique pour développer les circuits électroniques du futur". « Le câble a été mis au point par des physiciens australiens et étasuniens à partir de chaînes d'atomes de phosphore dans un cristal de silice : le nanocâble compte à peine quatre atomes de large sur un de haut. […] « La découverte est essentielle dans la course internationale à la mise au point du premier "ordinateur quantique", une machine super-rapide qui sera capable de (…) Lire la suite »
Où il est question entre autre du danger nucléaire et du gaz de schiste

La marche à l’abîme

Fidel CASTRO

Ce n’est pas une question d’optimisme ou de pessimisme, de connaissance ou d’ignorance de choses élémentaires, de responsabilité ou d’irresponsabilité face aux événements. Il faudrait jeter à la poubelle de l’Histoire ceux qui se targuent d’être des hommes politiques alors qu’en règle générale, ils ignorent tout ou presque tout de ce qui a trait à cette activité.

Je ne parle pas bien entendu de ceux qui, au long de plusieurs millénaires, ont converti la chose publique en instrument de pouvoir et de richesse au profit des classes privilégiées, établissant en l'occurrence de véritables records de cruauté durant les huit ou dix mille dernières années, celles durant lesquelles nous possédons des vestiges certains de la conduite sociale de notre espèce d'êtres pensants dont l'existence, selon les scientifiques, ne dépasse guère les cent quatre vingt mille ans. Je n'ai pas l'intention de me lancer dans des thèmes pareils qui ennuieraient assurément la quasi-totalité des gens continuellement bombardées de nouvelles fournies par les médias, qui vont depuis la parole écrite jusqu'aux images tridimensionnelles que les cinémas coûteux commencent à projeter, au point qu'elles finiront sous peu par prédominer sur les écrans de télévision aux images déjà fabuleuses en soi. Il n'est pas fortuit que l'industrie dite des loisirs soit installée au coeur (…) Lire la suite »