RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Auteur : Fidel CASTRO

La victoire écrasante de Daniel et du FSLN

Fidel CASTRO
Des élections générales se sont déroulées au Nicaragua voilà soixante-douze heures, le dimanche 6 novembre, et Daniel et le Front sandiniste de libération nationale (FSLN) y ont remporté une victoire écrasante. Le hasard a voulu que le quatre-vingt-quatorzième anniversaire de la glorieuse Révolution socialiste soviétique soit tombé le lendemain. Des ouvriers, des paysans et des soldats russes écrivirent des pages indélébiles de l'Histoire, et le nom de Lénine brillera à jamais parmi les hommes et les femmes qui rêvent d'une meilleure destinée pour l'humanité. Ces questions sont toujours plus complexes, et l'on ne fera jamais assez d'efforts pour éduquer les nouvelles générations. Voilà pourquoi j'ouvre ici un espace pour commenter ce fait, parmi tant d'autres qui surviennent chaque jour sur la planète et dont nous prenons connaissance par des voies toujours plus nombreuses et que nul n'aurait imaginées voilà quelques décennies à peine. Je dois dire que les élections (…) Lire la suite »

La réunion du G-20

Fidel CASTRO
C'EST demain que débute la réunion du G-20, des pays les plus développés et les plus riches de la planète : les États-Unis, le Canada, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et l'Union européenne comme organisation à part qui a le droit d'y participer, autrement dit les bastions fondamentaux de l'OTAN, plus leurs alliés : le Japon, la Corée du Sud, l'Australie et la Turquie, à son double titre de pays en développement et de membre de l'OTAN, et l'Arabie saoudite - un gigantesque dépôt de pétrole léger aux mains des transnationales d'Occident qui en tirent 9,4 millions de baril par jour, dont la valeur aux cours actuels est d'un milliard de dollars - d'un côté de la table, et de l'autre côté un groupe de pays au poids économique et politique croissant qui sont en train de devenir, de fait, compte tenu du nombre de leurs habitants et de leurs ressources naturelles, une expression des intérêts de la majorité de notre monde victime et pillé : la République populaire de (…) Lire la suite »

Le rôle de tueur de l’OTAN (4)

Fidel CASTRO
J'ai écrit le 2 mars sous le titre : « La guerre inévitable de l'OTAN » : A la différence de l'Égypte et de la Tunisie, la Libye occupe la première place de toute l'Afrique en Indice du développement humain et en espérance de vie. L'éducation et la santé y reçoivent une attention spéciale de l'État. Le niveau culturel de sa population est sans doute plus élevé. Ses problèmes sont d'une autre nature. […] Le pays avait besoin d'une importante main-d'oeuvre étrangère pour concrétiser ses plans de production et de développement social ambitieux. […] Il disposait d'énormes ressources et réserves en devises convertibles, déposées dans les banques des pays riches, ce qui lui permettait d'acheter des biens de consommation, voire des armes perfectionnées, auprès de ces mêmes pays qui veulent aujourd'hui l'envahir au nom des droits humains. La colossale campagne de mensonges orchestrée par les médias a provoqué une grande confusion dans l'opinion publique mondiale. Il passera du temps (…) Lire la suite »

Le rôle de tueur de l’OTAN (3)

Fidel CASTRO
Le 23 février, j'ai affirmé sous le titre : « La danse macabre du cynisme » : La politique de pillage imposée par les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN au Moyen-Orient est entrée en crise. […] La trahison de Sadate à Camp David a empêché l'existence de l'État arabe de Palestine visé dans les accords de l'ONU de novembre 1947, si bien qu'Israël est devenu une forte puissance nucléaire alliée des États-Unis et de l'OTAN. Le complexe militaro-industriel étasunien a livré des dizaines de milliards de dollars tous les ans à Israël et même aux États arabes que celui-ci soumettait et humiliait. Le génie s'est échappé de la bouteille, et l'OTAN ne sait pas comment le contrôler. Il va s'efforcer de tirer le plus gros profit des regrettables événements libyens. Nul n'est capable de savoir actuellement ce qu'il se passe dans ce pays. L'Empire a fait publier par ses médias toutes sortes de chiffres et de versions, jusqu'aux plus saugrenus, afin de semer le chaos et la (…) Lire la suite »

Le rôle de tueur de l’OTAN (1 & 2)

Fidel CASTRO
Cette brutale alliance militaire est devenue le plus perfide instrument de répression qu'a connue l'histoire de l'humanité. L'OTAN a assumé ce rôle répressif dès que l'URSS, qui avait servi de prétexte aux États-Unis pour la créer, a cessé d'exister. Ses visées criminelles sont apparues au grand jour en Serbie, un pays slave dont le peuple avait lutté si héroïquement contre les troupes nazies durant la Deuxième Guerre mondiale. Quand, en mars 1999, les pays de cette organisation néfaste, qui ambitionnaient de désintégrer la Yougoslavie après la mort de Josip Broz Tito, dépêchèrent leurs troupes pour appuyer les sécessionnistes kosovars, ils se heurtèrent à la forte résistance de cette nation dont les troupes expérimentées étaient intactes. L'administration yankee, conseillée par le gouvernement espagnol de droite de José Maria Aznar, bombarda l'édifice de la télévision serbe, les ponts du Danube et Belgrade, la capitale. Elle détruisit sous les bombes l'ambassade de la (…) Lire la suite »

Une volonté de fer

Fidel CASTRO
Granma et Juventud Rebelde, organes de presse du Parti et de l'Union des jeunes communistes, ont publié voilà deux jours, le vendredi 14 octobre, un message courageux et énergique envoyé au peuple cubain par le Héros de la République, René González, qui vient de purger la sanction odieuse et injuste de treize ans de prison, séparé des quatre autres héros qui endurent des peines encore plus prolongées dans des prisons distantes entre elles de centaines de kilomètres. A aucun moment leur fermeté inébranlable n'a fléchi, bien qu'ils aient été envoyés plus d'une fois dans des cellules punitives, de vraies sépultures où l'on n'a même pas la place de bouger, parce que la « justice yankee » en a décidé ainsi sans avoir la moindre preuve des crimes qu'elle leur imputait. En tout cas, s'il est un point sur lequel cette « justice » - là ne s'est pas trompée, c'est bien dans son choix du genre d'hommes auxquels elle a infligé une peine si injuste. De plus, on a interdit à René de rentrer (…) Lire la suite »

LE DÉSHONNEUR SUPERVISÉ D’OBAMA

Fidel CASTRO
Qu'une juge yankee du district Sud de la Floride ait refusé à René González, héros antiterroriste cubain, le droit de rentrer dans sa famille à Cuba après avoir purgé la peine injuste qu'elle-même lui a infligée est une mesure brutale et maladroite qui, bien qu'attendue, n'en est pas moins révoltante ! Ainsi donc, au terme de treize années d'un emprisonnement cruel et immérité, le gouvernement étasunien - lequel a engendré des monstres comme Posada Carriles et Orlando Bosch qui, en tant qu'agents de la CIA, ont fait exploser en plein vol un avion cubain rempli de passagers - oblige René à rester trois longues années dans ce pays où il sera à la merci d'assassins agissant en toute impunité sous un régime qualifié de « liberté » supervisée. Tandis que trois autres héros cubains, et un quatrième condamné à deux perpétuités, continueront de purger de très longues peines d'incarcération injustes et vindicatives Voilà comment l'Empire répond à ceux, toujours plus nombreux dans le (…) Lire la suite »

Chavez, Evo et Obama

Fidel CASTRO
(1ère partie) Je fais une pause dans les tâches qui occupent tout mon temps ces jours-ci pour dire quelques mots au sujet de la soixante-sixième session de l'Assemblée générale des Nations Unies qui offre une occasion singulière à la science politique. Cette réunion annuelle demande un gros effort et constitue une dure épreuve pour ceux qui occupent les plus hautes responsabilités politiques dans bien des pays. Quant aux amateurs de cet art, qui ne sont pas peu nombreux dans la mesure où il touche vitalement tout le monde, il leur est difficile d'échapper à la tentation d'observer ce spectacle interminable, quoiqu'instructif. Il existe tout d'abord une foule de thème épineux et de conflits d'intérêts. Un grand nombre de participants doivent prendre position au sujet de faits qui constituent des violations de principes flagrantes. Ainsi, quelle position adopter devant les massacres de l'OTAN en Libye ? Quel gouvernement souhaite-t-il vraiment laisser un témoignage qu'il a appuyé (…) Lire la suite »

Les mensonges et les non-dits dans la mort de Ben Laden

Fidel CASTRO
Les gars triés sur le volet et rigoureusement entraînés pour des missions spéciales qui ont exécuté ben Laden n'ont pas agi pour leur compte : ils répondaient aux ordres de l'administration étasunienne, dont on sait que le président peut même communiquer avec un soldat au combat. Quelques heures après cette action réalisé à AbbottÄ bÄ d, siège de la plus prestigieuse école militaire du Pakistan et d'importantes unité de combat, la Maison-Blanche a offert à l'opinion mondiale une version soigneusement peaufinée de la mort du chef d'Al Qaeda, Oussama ben Laden. Bien entendu, l'attention du monde et de la presse internationale s'est braquée sur ce thème, faisant passer au second plan les autres nouvelles de domaine public. Les chaînes de télévision étasunienne ont retransmis le discours préparé avec soin par le président et ont montré des vues de la réaction publique. La question était épineuse, cela va de soi, car le Pakistan, un pays de 171 841 000 habitants, où les USA et (…) Lire la suite »

L’assassinat d’Oussama Ben Laden

Fidel CASTRO
Ceux qui s'occupent de ces thèmes savent que notre peuple s'est solidarisé, dès le 11 septembre 2001, avec celui des États-Unis et qu'il a offert sa modeste coopération médicale aux victimes du brutal attentat commis contre les Tours jumelles de New York. Nous avons offert aussitôt les pistes aériennes de notre pays aux avions étasuniens qui n'auraient pas su où atterrir par suite du chaos régnant dans les premières heures de l'attentat. Nul n'ignore la position historique de la Révolution cubaine, toujours contraire aux actions qui mettent la vie des civils en danger. Partisans décidés de la lutte armée contre la tyrannie de Batista, nous étions en revanche opposés par principe à tout acte terroriste qui aurait provoqué la mort d'innocents. Cette conduite, que nous avons suivie pendant plus d'un demi-siècle, nous donne le droit d'exprimer nos vues sur ce thème épineux. Lors d'un meeting de masse à la Cité des sports, j'avais affirmé ce jour-là ma conviction que jamais la (…) Lire la suite »