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Auteur : Fidel CASTRO

Réflexion du compañero Fidel

Le discours d’Hugo Chavez

Fidel CASTRO

Après le discours d’Evo Morales, Le Grand Soir propose à ses lecteurs un discours enflammé d’Hugo Chavez, présenté par celui qui se consacre désormais à l’observation et à l’analyse des événements.

On y verra probablement que les médias ont tort de réduire le dirigeant vénézuélien à sa caricature d’homme fantasque, imprévisible et au parler décousu.

LE GRAND SOIR.

* * *

Une réunion insolite s’est déroulée au Capitole de Washington entre des législateurs de la droite fasciste étasunienne et des dirigeants de la droite oligarchique et putschiste latino-américaine, qui ont parlé ouvertement du renversement des gouvernements vénézuélien, bolivien, équatorien et nicaraguayen.

Et ce, quelques jours avant la Conférence des ministres de la Défense des pays du continent, qui s’est tenue à Santa Cruz (Bolivie), et où le président Evo Morales a prononcé une dénonciation énergique le 21 novembre.

Il ne s'agissait pas en fait d'une simple campagne médiatique de calomnies - habituelle en politique impérialiste - mais bel et bien d'une conspiration qui, si elle aboutissait, plongerait inévitablement le Venezuela dans un bain de sang. Compte tenu de ma longue expérience, je n'ai pas le moindre doute de ce qu'il se passerait au Venezuela si Chávez était assassiné. Pas la peine d'un plan ourdi d'avance contre le président : il suffirait d'un malade mental, ou d'un consommateur habituel de drogue, ou de la violence déclenchée par le trafic de drogues dans les pays latino-américains pour engendrer au Venezuela un problème extrêmement grave. Analysées d'un point de vue politique, les activités et les moeurs de l'oligarchie réactionnaire propriétaire de puissants médias, stimulée et financée par les États-Unis, conduiraient forcément à des heurts sanglants dans les rues du pays, ce qui est clairement l'intention de cette droite vénézuélienne porteuse de haine et fautrice de (…) Lire la suite »

OTAN, gendarme mondial

Fidel CASTRO

Bien des gens ont un haut-le-coeur rien que d’entendre nommer cette organisation.

Les vingt-huit membres de cette institution militariste, engendrée par les États-Unis, ont décidé, le vendredi 19 novembre 2010 à Lisbonne (Portugal), de créer ce qu’ils ont qualifié cyniquement de « nouvelle OTAN ».

L' « antérieure » a vu le jour après la Deuxième Guerre mondiale, comme instrument de la Guerre froide déclenchée par l'impérialisme contre l'Union soviétique, le pays qui avait payé sa victoire sur le nazisme de plusieurs dizaines de millions de vies et d'une destruction colossale. Les États-Unis mobilisèrent contre l'URSS, en même temps qu'une partie saine de la population européenne, l'extrême droite et toute la lie nazi-fasciste d'Europe, bourrée de haine et prête à tirer profit des erreurs commises par les dirigeants soviétiques après la mort de Lénine. Le peuple soviétique fut capable, au prix d'énormes sacrifices, de préserver la parité nucléaire et d'appuyer la lutte de libération nationale de nombreux peuples, malgré les efforts que les États européens consentaient pour maintenir le système colonial imposé par la force au cours des siècles et qui s'allièrent dans l'après-guerre à l'impérialisme yankee quand celui-ci prit les rênes de la contre-révolution dans le monde. (…) Lire la suite »
Le G20 (théories et résultats) expliqué par un pédagogue.

G20 : Un énorme panier de crabes.

Fidel CASTRO

Réflexions du compañero Fidel

Voilà ce qu’a été la réunion du G-20 qui a commencé hier à Séoul, capitale de Corée du Sud.

Qu’est-ce que le G-20 ? se demanderont bien des lecteurs saturés d’acronymes. Une invention de plus du puissant Empire et de ses alliés les plus riches qui avaient déjà créé le G-7, à savoir les USA, le Japon, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l’Italie et le Canada. Quand ils décidèrent d’admettre la Russie, le club fut rebaptisée le G-8. Plus tard, ils y firent entrer cinq pays émergents importants : la Chine, l’Inde, le Brésil, le Mexique et l’Afrique du Sud.

S'adjoignirent ensuite plusieurs pays de l'OCDE (un autre sigle qui renvoie à l'Organisation de coopération et de développement économiques) : l'Australie, la République de Corée et la Turquie. Puis l'Arabie saoudite, l'Argentine et l'Indonésie, soit un total de dix-neuf. Le vingtième membre est rien moins que l'Union européenne. L'Espagne, elle, arbore depuis 2010 le singulier statut d'« invitée permanente ». Une autre réunion internationale de haut niveau se déroule presque simultanément au Japon : celle de l'APEC, autrement dit le Forum de coopération économique Asie-Pacifique, qui concerne des pays tous baignés par les eaux de l'océan Pacifique et ayant d'importants échanges commerciaux. Si le lecteur a la patience d'ajouter, donc, au groupe antérieurla Malaisie, Brunei, la Nouvelle-Zélande, les Philippines, Singapour, la Thaïlande, Hong-Kong, Taipei, la Papouasie-Nouvelle Guinée, le Chili, le Pérou et le Vietnam, il disposera de la totalité du puzzle. S'il lui faut une (…) Lire la suite »
Quand un seul pays (Israël) vote avec les USA et 187 contre.

SOULEVEMENT A L’ONU.

Fidel CASTRO

Alors que la grande, la puissante Europe s’évertue à singer les USA dans ce que la politique de ce pays a de plus étriqué, mesquin, vindicatif et égoïste, des petits pays, partout dans le monde et jusqu’à sous ses fenêtres, tiennent tête à l’Empire au nom de genre humain.
Mais des grands se dressent aussi. Dans la discussion du vote sur le blocus états-unien contre Cuba le 26 octobre 2010, trente-sept pays sont intervenus et ont plaidé pour Cuba. Parmi eux des grands « la Chine et l’Inde, qui font à eux deux presque 2,5 milliards d’habitants ; d’autres comptant plus de cent millions, comme la Fédération de Russie, l’Indonésie et le Mexique… ». Sans oublier l’Afrique du Sud qui n’a jamais cessé de dire ce que la fin de l’Apartheid et la libération de Nelson Mandela doivent à des soldats idéalistes conduits par le Che.

Redevenu simple citoyen, celui que l’on n’appelle plus comandante, mais compañero ou tout simplement Fidel, raconte avec une certaine jubilation.

LGS.

L'Assemblée générale des Nations Unies, censément la plus haute autorité politique de la planète, a été convoquée, le mardi 26 octobre, pour analyser une résolution si réitérée qu'elle en est devenue familière : « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier appliqué à Cuba par les États-Unis d'Amérique », la résolution la plus débattue, la plus votée dans l'histoire de cette Organisation, mais jamais encore mise en oeuvre à ce jour. Si une telle accusation était portée contre Cuba ou tout autre pays latino-américains et caribéen et que celui-ci fasse aussi résolument la sourde oreille, on tirerait sur lui, on le sait, à boulets rouges. Le droit international qualifie d' « acte de génocide » la politique détestable attribuée si clairement aux « États-Unis d'Amérique » et dont la communauté mondiale demande la cessation. Voilà maintenant la dix-neuvième fois, soit depuis 1992, que l'Assemblée générale réclame la cessation de cette politique abusive et (…) Lire la suite »

Message du Commandant en chef Fidel Castro Ruz contre la guerre nucléaire

Fidel CASTRO
http://www.youtube.com/watch?v=jDRkH8bMsZI Lire la suite »
Colombie

Piedad Cordoba et son combat pour la paix.

Fidel CASTRO
On a appris voilà trois jours que le procureur général de la Colombie, Alejandro Ordóñez Maldonado, avait destitué la prestigieuse sénatrice Piedad Córdoba et l'avait interdite pour dix-huit ans de l'exercice de toute responsabilité politique pour avoir censément encouragé les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et collaboré avec elles. Placée devant une mesure si inhabituelle et si draconienne contre elle, cette élue de la plus haute institution législative de l'Etat n'a pourtant d'autre recours que de se pourvoir devant ce même procureur qui l'a adoptée… Logiquement, une décision si arbitraire ne pouvait que provoquer la condamnation des personnalités politiques les plus diverses, dont d'anciens prisonniers des FARC et des proches de ceux qui ont été libérés grâce aux démarches de la sénateur, d'anciens candidats à la présidence, des personnes qui ont occupé cette haute fonction et d'autres encore qui ont été ou sont toujours sénateurs ou membres du pouvoir (…) Lire la suite »

Ce qu’on ne pourra jamais oublier

Fidel CASTRO
Mardi dernier, 21 de septembre, à neuf heures du matin, j'ai rencontré plus de six cents passagers de la Croisière pour la paix (Peace Boat), presque tous japonais, dont une survivante, qui avait alors deux ans, de l'assassinat massif commis à Hiroshima. La télévision cubaine a transmis la rencontre, mais la traduction au palais des Congrès n'était pas simultanée, si bien que les voix des compañeras qui réalisaient ce travail difficile se superposaient à la mienne, j'ai donc décidé d'écrire des Réflexions sur ce point. J'en ai profité pour réduire la longueur de ce que j'ai exprimé et mieux ordonner mes pensées tout en restant absolument fidèles à leur teneur. J'ai retranscrit intégralement ce qu'on dit les autres intervenants. Malgré mes efforts, ces Réflexions sont longues, car la rencontre a duré deux heures et demie, et j'ai décidé de les diviser en trois et de les publier en autant de jours (regroupés ensemble ici - NdR). La rencontre a été ouverte par Kenia Serrano, (…) Lire la suite »

L’hiver nucléaire et la paix

Fidel CASTRO
Huit pays possèdent entre eux plus de vingt mille ogives nucléaires : les États-Unis, la Russie, la France, le Royaume-Uni, la Chine, Israël, l'Inde et le Pakistan, dont plusieurs ont entre eux de profondes différences économiques, politiques et religieuses. Le nouveau traité START, que les principales puissances nucléaires ont souscrit à Prague en avril, n'est guère plus qu'une illusion au sujet du problème qui menace l'humanité. La théorie de l' « hiver nucléaire », élaborée et perfectionnée par Alan Robock, un éminent chercheur et professeur de l'université Rutgers, de New Jersey, un scientifique modeste qui préfère reconnaître les mérites de ses compagnons plutôt que les siens, s'est avérée véridique. Pour eux, la seule forme d'éviter le recours aux armes atomiques est de les supprimer. Le peuple étasunien, situé à un endroit privilégié de la planète qui lui permet de jouir des niveaux de vie et de richesse les plus élevés au monde malgré ses incroyables gaspillages de (…) Lire la suite »

L’Hypocrisie infinie de l’Occident

Fidel CASTRO
Bien qu'il ait publié avant et après des articles sur cette question, le journal mexicain La Jornada lui en a consacré un très impressionnant, le 1er septembre 2010, intitulé : « L'holocauste des Roms : hier et aujourd'hui », qui rappelle une histoire vraiment dramatique. Je vais en citer des extraits textuels qui reflètent des faits absolument bouleversants dont l'Occident et surtout son colossal appareil médiatique ne disent mot. 1496 : essor de la pensée humaniste. Les peuples Roms d'Allemagne sont déclarés traîtres aux pays chrétiens, espions à la solde des Turcs, porteurs de la peste, sorciers, bandits et voleurs d'enfants. 1710 : siècle des Lumières et de la Raison. Un édit envoie à la potence, sans autre forme de procès, tous les Roms adultes de Prague. Les jeunes et les femmes sont mutilés. En Bohème, on leur coupe l'oreille gauche. En Moravie, l'oreille droite. 1899 : apogée de la modernité et du progrès. La police de Bavière crée une section spéciale des questions (…) Lire la suite »

Nous vivons un moment exceptionnel dans l’histoire de l’humanité.

Fidel CASTRO
Nous vivons un moment exceptionnel dans l'histoire de l'humanité. Ces jours-ci marquent la fin du délai fixé par le Conseil de sécurité des Nations Unies à l'Iran pour qu'il se plie aux exigences édictées par les États-Unis au sujet de sa recherche nucléaire et de son enrichissement de l'uranium à des fins médicales et de production d'électricité. La seule chose qu'on a pu prouver à ce sujet. La crainte que l'Iran cherche à produire des armes nucléaires n'est rien d'autre qu'une supposition. A propos de ce problème délicat, les États-Unis et leurs alliés occidentaux, dont deux des cinq puissances nucléaires ayant droit de veto, la France et le Royaume-Uni, appuyés par les puissances capitalistes les plus riches et les plus développées du monde, ont fomenté toujours plus de sanctions contre l'Iran, un riche pays pétrolier de religion musulmane. Les mesures adoptées aujourd'hui comprennent l'inspection de ses cargos et de très dures sanctions économiques qui conduisent à (…) Lire la suite »