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Auteur : Fidel CASTRO

"Nous ne nous battons pas pour la gloire ou les honneurs ; nous nous battons pour les idées que nous considérons comme justes."

Fidel CASTRO

Intervention du leader historique de la Révolution Cubaine, le Commandant en Chef Fidel Castro Ruz, durant la Session de Constitution de la VIII° Législature de l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire.

Chers compañeros, Je suis profondément reconnaissant envers le geste noble du peuple qui m'a élu député à l'Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire.de Cuba. L'intervention d'aujourd'hui ne prendra pas beaucoup de temps, de même que n'occupera pas beaucoup d'espace ce siège honorable de député, et cela non par faute de volonté mais à cause des impératifs de la nature. Jamais je n'aurais pensé que mon existence se prolongerait aussi longtemps et que l'ennemi serait aussi peu adroit dans ses tentatives pour éliminer un ennemi décidé à lutter. Dans ce combat inégal, notre peuple a fait la preuve de son ahurissante capacité à résister et à vaincre. Oui ! Chacune des années de résistance entre 1959 et 2013 a été une victoire que notre pays a le droit de proclamer ! Nous ne nous battons pas pour la gloire ou les honneurs ; nous nous battons pour les idées que nous considérons comme justes, celles auxquelles des millions de Cubains, héritiers d'une longue liste de prédécesseurs, (…) Lire la suite »

Le nom de Hugo Chávez est admiré et respecté dans le monde.

Fidel CASTRO

La lettre du Commandant en Chef Fidel Castro Ruz à Nicolás Maduro, a été lue au moment de la commémoration du 8e Anniversaire de l’ALBA.

Cher Nicolás Maduro : A l'occasion de l'anniversaire que vous célébrez aujourd'hui, je désire vous dire la chose suivante : L'absence du Président élu par plus de 8 millions de Vénézuéliens nous émeut tous. J'ai connu Hugo Chávez il y a 18 ans exactement. Invité à Cuba, il m'a raconté qu'il avait eu l'idée de solliciter un rencontre avec moi. J'étais loin de m'imaginer que ces militaires traités de putschistes par les agences de Presse qui ont semé ces idées avec tant de discrétion, pendant des années, étaient un groupe choisi de révolutionnaires bolivariens. J'ai attendu Chávez à l'aéroport. Je l'ai conduit à son logement et j'ai conversé avec lui pendant des heures, en échangeant des idées. Le jour suivant, dans la Grande Salle de l'Université de l'Havane, chacun a exprimé ses idées. Nos conceptions différaient sur des aspects qui étaient étrangers aux idées et principes politiques et desquels d'ailleurs, nous n'avons même pas parlé. Notre coopération médicale avec la (…) Lire la suite »

Fidel Castro : intervention à la quatrième conférence au Sommet des Pays Non Alignés, Alger, le 7 Septembre 1973

Fidel CASTRO
Je constate que l'intervention de Fidel en 1985 a suscité des débats intéressants sur LGS, et que l'un des commentateurs le remercie de cette pensée révolutionnaire. Je vous en propose une autre, antérieure et bien plus courte, qui avait fait beaucoup de bruit à l'époque : le discours prononcé le 7 septembre 1973 au Quatrième Sommet des pays non alignés, tenu à Alger. C'était le temps où les maoïstes diffusaient la théorie des deux impérialismes aussi mauvais et redoutables l'un que l'autre, au nom de quoi le Tiers-monde, et donc les pays non alignés devaient, comme je ne sais plus trop quel fameux roi ou prince de France, se garder à droite et se garder à gauche. Un an plus tôt, Fidel a entrepris une longue tournée à l'étranger (3 mai-5 juillet 1972) qui l'a conduit en Guinée, au Sierra Leone et en Algérie, puis dans la plupart des pays socialistes d'Europe (Bulgarie, Roumanie, Hongrie, Pologne, RDA, Tchécoslovaquie, URSS). Et là , il s'efforce de conscientiser tous ses (…) Lire la suite »
La Havane, le samedi 6 juillet 1985, à la séance de l’après-midi.

Fidel Castro : Intervention au quatrième congrès de la fédération latino-américaine des journalistes (FELAJ)

Fidel CASTRO

Fidel Castro est né le 13 août 1926. Le Grand Soir fête son anniversaire à sa manière.

OSVALDO SANTANA (République dominicaine). Comandante Fidel Castro, compañero, je ne vais pas citer de chiffres sur la dette dominicaine, et je voudrais seulement signaler un point qui me préoccupait déjà dans mon pays. Au moment de la négociation de l'accord avec le Fonds monétaire international (FMI), les forces de gauche demandaient la rupture des négociations, mais toutes les voies, toutes les solutions éventuelles indiquaient que, dans l'état actuel de la société dominicaine, c'était impossible. Ce qu'il fallait, c'était briser l'ordre. Et les forces dirigeantes nationales n'étaient pas en mesure de le faire. Nous étions dans une impasse, parce que les forces émergentes n'étaient pas non plus en mesure de répondre à ce qui était une réclamation généralisée : non aux négociations. Alors j'ai constaté que la revendication très globale, très générale, de : « Non à la dette » exige des précisions. Et je tiens à préciser ce doute politique, qui me semble plus important que (…) Lire la suite »
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Réflexions du compañero Fidel

Des journées insolites

Fidel CASTRO
Sous le titre de « L'assassin en chef », un site internet affirmait le 7 juin 2012 : « …ils éliront non seulement un président des États-Unis, mais encore un assassin en chef ». « Un long article du New York Times signé de Jo Becker et de Scott Shane, "Secret "Kill List' Proves a Test of Obama's Principles and Will" (« Une liste secrète "Bon à tuer" teste les principes et la volonté d'Obama ») a permis de savoir que le président passait une quantité d'heures surprenante à superviser la "désignation" de prétendus terroristes qui seront assassinés dans le cadre du programme de drones [avion sans pilote télécommandé] qu'il a hérité du président George W. Bush et qu'il a élargi exponentiellement. » « L'article relatif à notre président-guerrier… se concentre sur les dilemmes d'un homme qui, comme nous le savons maintenant, a approuvé et supervisé la croissance d'un programme basé sur une "liste d'assassinats" et fonctionnant largement au Yémen, en Somalie et en (…) Lire la suite »

Les horreurs que nous offre l’Empire

Fidel CASTRO
Une dépêche de la principale agence de presse étasunienne, l'AP, datée d'aujourd'hui, à Monterrey (Mexique) l'explique avec une clarté aveuglante. Ce n'est pas la première, et ce ne sera sans doute pas la dernière, à porter sur une réalité qui dément l'infinité de mensonges par lesquels les États-Unis prétendent justifier le sort inhumain qu'ils réservent aux peuples de Notre Amérique. Que raconte cette dépêche ? « MONTERREY, Mexique (AP). Quarante-neuf cadavres décapités et mutilés ont été découverts abandonnés et baignés de sang sur une route qui relie le nord de la ville mexicaine de Monterrey à la frontière des États-Unis, ce qui semble être le dernier épisode de l'escalade de la guerre d'intimidation que se livrent des bandes de trafiquants de drogues. « Les cadavres de quarante-trois hommes et de six femmes ont été découverts dimanche à 4 heures du matin, près de la localité de San Juan, sur une route sans péage qui conduit à la ville frontalière de Reynosa. Quelqu'un a (…) Lire la suite »
Réflexion du compañero Fidel

Le Prix Nobel de la Paix

Fidel CASTRO
C'est à peine si je parlerai du peuple cubain qui a liquidé un jour la domination des États-Unis de sa patrie, quand le système impérialiste était au faîte de sa puissance. Des hommes et des femmes de tous âges ont défilé le 1er Mai sur les places les plus symboliques de toutes les provinces du pays. Notre Révolution s'est instaurée là où l'Empire l'attendait le moins, sur un continent où il régnait en maître absolu. Cuba a été le dernier pays à briser le joug colonial espagnol et le premier à se débarrasser de l'odieuse tutelle impérialiste. Mais je pense surtout aujourd'hui à notre soeur, la République bolivarienne du Venezuela, et à sa lutte tenace contre le pillage impitoyable des ressources dont la Nature a doté son peuple noble et entreprenant dont les soldats avancèrent jadis vers les recoins les plus reculés du sous-continent pour faire plier le genou au pouvoir militaire espagnol. Cuba n'a pas besoin d'expliquer pourquoi elle a été solidaire non seulement des (…) Lire la suite »

Ce que sait Obama

Fidel CASTRO
L'article le plus démolisseur que j'ai lu récemment sur l'Amérique latine a été écrit par Renán Vega Cantor, professeur titulaire de l'Université pédagogique nationale de Bogotá, qui l'a publié voilà trois jours sur le site web Rebelión sous le titre de : « Echos du Sommet des Amériques ». Il est bref et je ne dois pas en faire une version. Les intéressés le trouveront sur le site indiqué. J'ai mentionné à plus d'une reprise l'accord infâme que les États-Unis ont imposé aux pays latino-américains et caribéens en fondant l'Organisation des États américains (OEA) à l'occasion d'une réunion des ministres des Affaires étrangères tenue en avril 1948 à Bogota, où, par pur hasard, je me trouvais alors pour tenter de mettre sur pied un congrès latino-américain d'étudiants dont les objectifs clefs étaient la lutte contre les colonies européennes et contre les sinistres tyrannies instaurées sur notre sous-continent par les États-Unis. Jorge Eliécer Gaetán, l'un des plus brillants (…) Lire la suite »
Réflexions du compañero Fidel

Dormir les yeux ouverts

Fidel CASTRO
J'ai bien observé Obama à la fameuse « réunion au sommet » : il était recru de fatigue, il fermait les yeux sans le vouloir, mais il dormait parfois les yeux ouverts. Ce n'est pas un syndicat de présidents désinformés qui s'est réuni à Cartagena, mais les représentants officiels de trente-trois pays de ce continent, dont une large majorité réclame des réponses à des problèmes économiques et sociaux très importants qui frappent la région du monde où la distribution de la richesse est la plus inéquitable. Je ne tiens pas à devancer les opinions de millions de personnes capables d'analyser en profondeur et la tête froide les problèmes de l'Amérique latine, des Caraïbes et du reste d'un monde globalisé où quelques-uns ont de tout et le reste n'a rien. Appelez-le comme ça vous chante, toujours est-il que le système imposé par l'impérialisme sur ce continent est à bout de souffle et ne se soutient plus. L'humanité devra se colleter dans un avenir proche, entre autres problèmes, à (…) Lire la suite »
Réflexions du compañero Fidel

Des réalités édulcorées qui s’éloignent

Fidel CASTRO
J'ai été sidéré d'écouter aujourd'hui le discours de José Miguel Insulza à Cartagena : je supposais que quelqu'un qui parlait au nom de l'OEA réclamerait au moins le respect de la souveraineté des pays de ce sous-continent qui, des siècles durant, furent colonisés et cruellement exploités par les puissances coloniales. Or, il n'a pas dit un traître mot des îles Malvinas ni exigé que l'on respecte les droits souverains de la nation soeur argentine. Le Sommet de Cartagena a été parsemé de scènes qu'il ne sera pas facile d'oublier. Il est vrai qu'elle a impliqué un énorme effort. Bien que plusieurs heures se soient écoulées, nous n'avons toujours pas la moindre idée de ce qu'il s'est passé durant le déjeuner par lequel Santos a tenté de réparer les énergies perdues par les participants à ce rendez-vous. Quiconque aime se divertir aura rarement l'occasion de voir les visages de plus de trente dirigeants politiques que suivaient les caméras de télévision depuis le moment où ils (…) Lire la suite »