L’affaire de la " Femen " tunisienne prend de l’ampleur.
Les retombés des Gaz à Effet de Serre sont plus dévastatrices dans la région MENA que partout ailleurs pour la simple raison que cette région souffre depuis belle lurette de stress hydrique endémique...Le dit stress est même la principale des causes motrices du printemps dit "Arabe" : paupérisation, désertification, chômage etc...Quand un citoyen s’y auto immole par le feu, il fait ainsi appel à l’eau !
On aurait pu croire que les révolutions tunisienne et égyptienne, ajoutées à la menace iranienne, pouvaient contraindre Israël à revenir à la table des négociations avec les Palestiniens et l’empêcher de réaliser sa folie du « grand Israël »...
Sommaire
Avertissement : Les libertés d’opinion, d’expression et de la presse sont menacées en Tunisie
0. Comme son nom l’indique !
1. Le qatarisme
2. Aperçu non exhaustif du qatarisme en France et en Tunisie
3. Le qatarisme, ce wahhabisme conquérant et rampant
4. Qatarophilie du Président Tunisien et qatarophobie de son Peuple
Notes et Références
Avertissement : Les libertés d’opinion, d’expression et de la presse sont menacées en Tunisie
Les démocrates tunisiens furent surpris d’apprendre, le lundi 29 avril 2013, au cours d’une conférence de presse donnée par Néjiba Hamrouni, Présidente du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), que le Parti politique le CpR (Congrès pour la République) de Moncef Marzouki, notre Président provisoire de la République et allié d’Ennahdha, le Parti islamiste au pouvoir, a soumis à l’Assemblée Nationale Constituante un Projet de loi liberticide prévoyant « des peines allant de 3 mois à 3 ans de prison pour quiconque critiquerait le Président de la République, les membres du gouvernement et les instances qui relèvent de leur pouvoir » [1], Projet de loi qui est, probablement, une réplique à la partie de plaisir, annoncée au paragraphe 4. ci-dessous, qui attend notre Président sur les bancs de ladite Assemblée, suite à ses élucubrations décrites dans ce paragraphe, caractéristiques de sa qatarophilie, et à la Motion de Censure le concernant qui s’en est suivie.
En réaction à ce Projet de loi, la "Coalition pour la Défense de la Liberté d’Expression", coalition regroupant des associations de la société civile et des syndicats professionnels qui a été créée le même dit jour, a appelé les démocrates de tous bords à une marche de protestation qui aura lieu à Tunis le vendredi 3 mai 2013, Journée mondiale de la liberté de la presse , dont le point de départ est le siège du SNJT, situé au boulevard des États-Unis, et le point d’arrivée à l’avenue Habib Bourguiba.
Ce Projet de loi a eu un impact sur cet article. En effet, la longueur initialement prévue de son paragraphe 4. , intitulé "Qatarophilie du Président Tunisien et qatarophobie de son Peuple", était moindre. Mais, compte tenu du risque de la perte de ma liberté d’expression, si jamais ledit Projet devenait Loi, j’ai décidé d’étoffer ce paragraphe.
Pour le moment, rien n’indique qu’il y a au sein de la classe politique tunisienne un homme ou une femme charismatique capable d’éviter au pays une catastrophe certaine. Dans ce cas, il ne reste qu’une solution prévoyant de faire table rase de l’expérience fâcheuse post 14 janvier 2011 et reconstruire la maison Tunisie à travers une Conférence Nationale Souveraine des Forces Vives de la Nation.
Après avoir armé et financé les révoltes arabes, le petit émirat du Qatar cherche maintenant à en tirer les dividendes.
Remarque préliminaire
L’article en entier traite les chapitres suivants dont les trois premiers sont exposés dans cette première partie
1. Panorama politique de la Tunisie à la veille des événements d’avril 1938
2. Manifestations des 8 et 9 avril 1938 et leurs conséquences
3. La symbolique de l’avenue Habib Bourguiba
4. Interlude familial
5. Le rejet de notre tunisianité par les islamistes
6. L’agression des artistes par les salafistes, prélude à l’interdiction de l’avenue Habib Bourguiba aux manifestations
7. Le 9 avril 2012, Lundi noir du Printemps Tunisien
8. Une Commission d’enquête qui n’en finit pas !
9. Qu’y a-t-il de commun entre le massacre du 9 avril 1938, la Nuit de Cristal, le massacre de Deir Yassin et le Lundi noir du Printemps Tunisien