RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Le Golfe de Tunis se meurt !

Les retombés des Gaz à Effet de Serre sont plus dévastatrices dans la région MENA que partout ailleurs pour la simple raison que cette région souffre depuis belle lurette de stress hydrique endémique...Le dit stress est même la principale des causes motrices du printemps dit "Arabe" : paupérisation, désertification, chômage etc...Quand un citoyen s’y auto immole par le feu, il fait ainsi appel à l’eau !

Notre quête pour l’eau pour satisfaire la demande des divers usagers : ménages, industries, irrigation agricole, a amené les pouvoirs publics depuis le début des années 80 à établir et exécuter des plans d’aménagement qui ont aboutit à en récupérer plus de 90 % des précipitations mobilisables ! Une très belle performance, qui plafonna en 2010, à 2 100 millions de mètres cubes d’eau de surface, disponibles pour prélèvement annuel. Il s’ajoute à cette eau de surface autant d’eau souterraine dont le tiers est non renouvelable. Ainsi le total de l’offre d’eau à l’économie s’élèverait donc à 4 200 millions de mètres cubes, soit moins de 400 m3/ha/an, 1/5 du seuil de vulnérabilité de 2 000 m3, fixé par la FAO.

D’ailleurs toujours d’après la vénérable Organisation « Quand les ressources internes renouvelables en eau sont inférieures à 1000 m3 par habitant, le manque d’eau est alors considéré comme un grave frein au développement socio-économique et à la protection de l’environnement »

Rien que pour le Golfe de Tunis il a été procédé au bétonnage des 24 cours d’eau qui s’y déversaient depuis la nuit des temps. Ainsi, depuis plus de 20 ans, on assiste à la dégradation lente de l’environnement et de toute vie marine dans le Golfe, à telle enseigne que l’étoile de mer – maillon de base de la chaine alimentaire halieutique – y est disparue ! Aussi 4 millions de nos concitoyens habitant autour du golfe, ne peuvent plus se prélasser et prendre des loisirs de baignade à bon compte comme naguère ! La vie marine se meurt à "petit feu" aussi ; il n’y a plus d’activité de pêche comme autrefois ! Car, malheureusement, le dit Golfe est gavé, depuis, d’eaus usées non suffisamment traitées, comme il se doit, selon les normes en la matière. Trois veines vénéneuses ne cessent de l’alimenter de solutions/solutés mortelles à longueur d’année : il s’agit de celle de l’oued Méliane à Rades, de l’oued Bey à Soliman et du canal Chotrana à Raoued.

Compte tenu de la circulation des courants marins des eaux du Golfe dans le sens nord/sud, la veine de Chotrana va ainsi languir au large des plages de la banlieue nord pour rejoindre dare-dare celle de Rades et finiront toute les deux par fusionner d’avec celle de Soliman tout en privant le biotope marin de source vitale : les rayons du soleil !

En outre, on constate à vue d’œil l’érosion des plages par l’assaut de la mer à chaque tempête à tel enseigne que les remparts de pierres défigurent de plus en plus la physionomie des plages de la région. Aussi l’élévation du niveau de la mer est indéniable…

Pourtant une solution miracle et simple existe, à savoir la vaporisation/pulvérisation de la dite eau dans les bassins de l’ONAS situés en amont. En effet, par de simples miroirs on peut concentrer l’énergie solaire qui s’y déversait à un débit de plus de 3500 kWh/m²/an en rayonnement direct et indirect afin d’atteindre des températures dépassant les 500 degrés. Diriger une telle énergie calorifique purificatrice dans les bassins – via des supports idoines – peut évaporer l’eau polluée et seuls les résidus solides restent. Nos scientifiques peuvent-t-ils développer cette technique simple en vue de redonner vie au Golfe d’Alyssa ? Il y a urgence, autrement le Golfe va mourir, et Tunis avec, et ce dans une génération ! Puisse notre énergie poste révolutionnaire et novatrice nous réconcilier avec notre environnement immédiat en faisant œuvre de salubrité publique et ce en utilisant l’énergie gratuite et disponible à profusion qu’est le solaire renouvelable !

URL de cet article 20979
   
Putain d’usine, de Jean Pierre Levaray.
« Tous les jours pareils. J’arrive au boulot et ça me tombe dessus, comme une vague de désespoir, comme un suicide, comme une petite mort, comme la brûlure de la balle sur la tempe. Un travail trop connu, une salle de contrôle écrasée sous les néons - et des collègues que, certains jours, on n’a pas envie de retrouver. On fait avec, mais on ne s’habitue pas. On en arrive même à souhaiter que la boîte ferme. Oui, qu’elle délocalise, qu’elle restructure, qu’elle augmente sa productivité, (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.