Préambule : Communiqué du Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l'Homme en Tunisie (CRLDHT) * -Tunisie : Quand la justice devient une arme de répression - Le procès pour « complot contre la sûreté de l’État », prévu le 7 février et reporté au 4 mars, incarne l’autoritarisme grandissant de Kaïs Saïed. Sous prétexte de protéger l’État, le régime écrase l’opposition et étouffe la contestation. 40 figures visées : Journalistes, avocats, militants, et opposants politiques accusés sans preuves, sur des dossiers vides. Droits piétinés : détentions arbitraires, présomption d’innocence bafouée, restrictions aux droits de défense. Silence imposé : interdiction de médiatiser l’affaire, intimidations des avocats et mépris des recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme. Ce procès n’est pas une quête de justice, mais une manœuvre politique pour briser toute résistance dans un contexte de crise économique et sociale étouffante. L’enjeu dépasse les accusés : c’est l’avenir des libertés et de la démocratie en Tunisie qui est en jeu. La mobilisation de la société civile et la pression internationale sont cruciales.