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Thème : Tunisie

Tunisie - Vu qu’il rempile, leur culpabilité doit être par la loi démontrée, sinon...

Salah HORCHANI
Maintenant que Kaïs Saïed, à la magistrature suprême, est porté Pour un second mandat que je nous souhaite meilleur que son premier Par une élection pas comme les autres qui, dans l’Histoire, restera gravée Pour son record d’entourloupes et les controverses qu’elles ont suscitées [1] Il est impératif que la culpabilité des emprisonnés Candidats qui, par suite, furent empêchés, au scrutin, de participer [2] Soit par la justice, dans un procès juste et équitable, confirmée Sinon, leur incarcération serait le fait de son unique volonté Pour priver les Tunisiens de leur droit de choisir qui va les présider Auquel cas, c’est à la justice de se prononcer sur sa légitimité Et sur les atroces souffrances qui ont été, injustement, infligées À ces prisonniers et leurs familles pour qu’il puisse, dans cette présidentielle, gagner Transformant la vie de leurs proches en un cauchemar difficile à supporter Surtout pour les enfants qui se sont retrouvés, de l’un de leurs parents, (…) Lire la suite »

Présidentielle tunisienne 2024 : Abou-El-Kacem Chebbi s’adresse à son peuple

Salah HORCHANI
Ô mon peuple ! Si seulement j’étais bûcheron Pour arracher les souches de la terre Si seulement j’étais torrent Pour dévaster les cimetières Ton âme idiote déteste la lumière Elle préfère perdre son temps Dans les ténèbres éternellement * ................................................ * Traduction du poème Le prophète inconnu par ma fille Ines, extraite de son livre, bilingue arabe-français, intitulé Abou-El-Kacem Chebbi, " Si seulement, ma poésie..." , paru aux éditons LCM et dont on peut trouver un extrait dans : https://tradmonde.hypotheses.org/38 Lire la suite »

Présidentielles tunisiennes 2024 : le régime et le chef d’État espérés

Salah HORCHANI
Environ un quart du nombre des vers de ce poème a déjà été, précédemment, publié À l’occasion du surprenant rapprochement que l’ISIE, avec son homologue russe, a engagé [1] Avec la bénédiction de notre chef d’État qui, probablement, voudrait, de Poutine, se rapprocher À priori, les diverses positions de notre président, je préfère ne pas, ici, en parler Bien que ma voix s’applique à être une voix de lutte contre toutes les injustices, en vérité Car, par son Décret-loi liberticide 54, le droit à la libre expression a été plombé [2] Et celui qui le critique ou ne se soumet pas à son magistère, se trouver en prison, pourrait Pour plusieurs années, ne serait-ce que pour un post perçu diffamateur, sur les réseaux sociaux, publié [3] Beaucoup de voix d’opposants se sont tues, depuis que le triste Décret-loi liberticide fut promulgué Des politiques, journalistes, avocats, magistrats,..., activistes de la société civile sont harcelés Depuis, voire emprisonnés, pour des complots, (…) Lire la suite »

Tunisie - « Il faut, il faut » est le maître-mot du bilan du candidat Kaïs Saïed

Salah HORCHANI
Le volet socio-économique, pendant son ère, a régressé Contrairement à celui des pertes des libertés qui a progressé Au slogan « il faut, il faut », dans tous les domaines, il s’est limité Biens mal acquis, argent détourné, il faut les récupérer TGV nord-sud, Transports corrects, il faut les réaliser Système de santé et couverture sociale dignes, il faut y arriver Pôle médical aghlabide, on en a vu qu’un portail d’entrée Alors que tout autre pôle médical, jaloux, en serait Au vu de ses maquettes et les services qui y sont intégrés [1] Aussi, une description de ce pôle mérite d’être exposée Il « comprendrait plusieurs hôpitaux dans diverses spécialités Des complexes résidentiels, aux cadres médicaux, consacrés D’un complexe culturel et touristique », il serait doté « Des écoles, des jardins d’enfants » y seront aussi édifiés D’« espaces commerciaux », il serait également constitué Et d’« institutions universitaires », et tout cela à coté D’ « un centre de production (…) Lire la suite »

Présidentielle tunisienne : « Je me presse d’en rire, de peur d’être obligé d’en pleurer »

Salah HORCHANI
Ô mon Dieu ! Quelle perspective devant un horizon qu’il entretient bouché ? Quand pourra-t-on, de cette chape de plomb, se débarrasser Qui s’est abattue sur le pays, un certain 25 Juillet Qui a conduit notre Tunisie à être gouvernée Par diverses personnes qui sont bien loin de la strate exigée Et cela, au niveau des deux pouvoirs de l'État standardisés L’exécutif et le législatif qui s’est fait, aujourd’hui, remarquer Pour son vote scandaleux de l’amendement largement controversé Confectionné pour que le Tribunal administratif soit neutralisé [1] Pour que, de ses prérogatives en matière de conflits électoraux, il soit privé En les transférant à la justice judicaire qui est instrumentalisée D’après Amnesty International contre les critiques et les opposés Au pouvoir en place et tous ceux qui ont une droit-de-l'hommiste activité [2] Tout cela, afin que la présidentielle se déroule comme ils l’avaient imaginée C’est-à-dire sans candidat sérieux qui pourrait vraiment, (…) Lire la suite »

Tunisie - Preuve que Kaïs Saïed est le fossoyeur de la démocratie et de la république

Salah HORCHANI
Quand il a été demandé au président Kaïs Saïed si, aux présidentielles, candidat, il comptait se porter Il avait alors rétorqué que « le problème n’est pas s’il allait se porter candidat ou non, mais que c’était Une question de vie ou de mort ». Rien que ça ! Cela s’est passé, dans la ville de Monastir, le 6 avril dernier [1] Mon étonnement face à cette exagération, une fois candidat déclaré, s’est retrouvé injustifié Car, depuis qu’il a présenté sa candidature, notre candidat-président apparaît de plus en plus inquiet Et les derniers développements montrent qu’il commence vraiment à s’affoler En effet, lui, quand il était candidat, il y a cinq ans, il s’était insurgé Qu’on puisse proposer que la Loi électorale, par voie parlementaire, soit amendée À quelques mois du scrutin, « il s’agit d’assassiner la démocratie », a-t-il clamé « Il s’agit d’assassiner la république, c’est, à mettre les lois à sa mesure, chercher Pour rester au pouvoir et exclure ses rivaux. C’est à (…) Lire la suite »

Tunisie : présidentielles 2024 - L’essentiel du Manifeste du candidat Kaïs Saïed

Salah HORCHANI
Source : المترشح للرئاسية قيس سعيد : "آن الأوان لبناء الاقتصاد ... https://www.businessnews.com.tn/kais-saied-sadresse-aux-tunisiens-dans-son-premier-manifeste-de-campagne,519,140945,3 1. À propos de l’opposition : « Elle est, de voix vendues et serviles, composée Elle réunit les partisans de la sharia aux côtés De ceux qui défendent l’homosexualité [1] Des cercles criminels dans le pays et à l’étranger Et des médias porte-voix corrompus et enragés Viendra le jour où plusieurs détails seront dévoilés Sur les fraudes et trahisons et leurs divers aspects » Il s’est attaqué à ceux qui ont manifesté Contre son régime, vendredi dernier Quelques dizaines, il les a comptés [1] Alors qu’ils étaient des milliers [2] Pour ce qui est sharia, il convient de rappeler Qu’il s’était déclaré partisan pour l’appliquer [3] Aussi, il est un populiste, d’un islamiste, doublé 2. À propos de son programme économique : « Sur nos propres ressources, nous devons compter Le pays, (…) Lire la suite »

Tunisie : L’entêtement, un mauvais conseiller

Mustapha STAMBOULI

La présidentielle tunisienne du 6 octobre 2024 est actuellement confrontée à de sérieux obstacles, caractérisés par le rejet de plusieurs candidatures et apparemment un manque de neutralité flagrant de la part de l'instance électorale. Il est à noter que cette instance persiste dans son refus de réhabiliter plusieurs candidats malgré les décisions favorables du tribunal administratif, mettant ainsi en péril la légitimité du processus électoral.

En politique, surtout dans les pays fragiles comme le nôtre, l'entêtement et la rigidité d’esprit de certains responsables de direction face à une crise peuvent avoir des conséquences néfastes sur les institutions et la stabilité du pays. En effet, un comportement trop rigide peut entraîner des blocages qui entravent l'évolution nécessaire des politiques et des décisions. Cette inflexibilité peut conduire à une montée des tensions sociales, à l'aggravation des conflits et à un manque de confiance du peuple dans les institutions. Au contraire, la flexibilité et l'adaptabilité sont des qualités essentielles en politique, car elles favorisent la résolution des problèmes litigieux. Les leaders capables d'ajuster leurs positions et de trouver des compromis sont mieux équipés pour naviguer dans des environnements politiques complexes et instables. Pour poursuivre l’analyse, je propose ce poème qui apporte une réflexion sur les conséquences de l'entêtement et la rigidité en matière (…) Lire la suite »

Tunisie : présidentielles 2024 - L’heure de la délivrance va bientôt sonner

Salah HORCHANI
L’ISIE s’est transformé en « rouage de la dictature », thèse par un universitaire développée [1] Et, entre elle et le Tribunal administratif, se profile à l’horizon, une bataille acharnée [2] In fine, pour ces présidentielles, ce n’est pas le peuple qui va voter, mais, c’est l’ISIE qui a, déjà, voté [3] Mais, que l’on sache que notre combat continue pour que la démocratie et l’État de droit soient restaurés Notre droit à choisir ceux qui doivent nous gouverner et, en premier, notre président, nous soit restitué Les institutions républicaines soient rétablies et les restrictions sur les libertés soient éradiquées L'heure de la délivrance n'est pas éloignée et l'entêtement de l'ISIE ne fait que, davantage, la rapprocher Elle sonnera, probablement, cet automne, quand cette élection arrangée, sera, par le TA invalidée Quand l’ISIE et ceux qui ont manigancé avec elle ce sinistre scénario seront décrédibilisés Ceux qui ont mis tout en œuvre pour que leur champion soit élu, (…) Lire la suite »

Tunisie : Farouk Bouasker, surnommé par Jeune Afrique, « l’homme de Kaïs Saïed »

Salah HORCHANI
Cette Instance supérieure indépendante pour les élections est en vérité Pas si indépendante que cela, puisque, par une seule personne, désignée Et parce que c’est d’une main de fer, par Farouk Bouasker, qu’elle est dirigée « Il a conduit, seul, le processus d’organisation des élections » a affirmé Jeune Afrique qui le qualifie de « magistrat très politique » qui ambitionnerait Obtenir un poste ministériel à la faveur des remaniements qui s’opéreraient Elle écarte toutes les critiques de ses contradicteurs dont la HAICA qu’elle a empêchée De jouer son rôle, de régulateur et de « gendarme des médias », légalisé [1] Au départ, l’ISIE était indépendante et c’est Kaïs Saïed qui en a modifié Le statut, par décret, et désigné ses membres, par un autre décret, dans la foulée [2] Cette ISIE qui n’hésite pas à déposer plainte contre quiconque remet En doute son indépendance vis-à-vis du pouvoir, ainsi que son intégrité Contacté par l’Agence France-Presse, elle n’était pas en (…) Lire la suite »