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Thème : Tunisie

Enfin, la vérité sur le printemps arabe (Vidéo)

tunisie secret
Et si la chute de la Tunisie était un objectif pour détruire la Libye ? Ce document vidéo de est d'une importance capitale pour ceux qui n'ont pas encore compris les "révolutions" arabes. On se demande alors si la Tunisie n'était pas la victime collatérale d'un plan néocolonialiste beaucoup plus large. Fin 2008, un accord entre la North Global Oil And Gas Compagny - dont le patron est Ziad Takieddine , agissant au nom de la Libye- et le géant Total, portant sur l'exploitation du gisement pétrolier libyen NC7. Ce devait être sans doute l'une des promesses de Kadhafi à Sarkozy, à la suite de la visite du guide libyen en France en décembre 2007. Le contrat a été signé entre Total et la North Global Oil And Gas Compagny, qui cède au groupe français 100% de ses droits d'exploitation pour un montant de 140 millions de dollars. Cheikh Hamad a convaincu Sarkozy de faire la guerre contre la Libye Mais dès 2009, le Qatar s'ingère dans cet accord bilatéral entre la France et la Libye. (…) Lire la suite »

Le mot du jour : " laïquicide"

Salah HORCHANI
1. Proposition Je propose d'intégrer dans le Dictionnaire de l'Académie française le mot "laïquicide" avec la présentation suivante : LAà QUICIDE adj. XXI siècle. Composé à l'aide de Laïc et de l'élément -cide, tiré du latin caedere, « tuer ». Qui détruit ou tend à exterminer les laïcs. Un régime laïquicide. Un acte laïquicide. ✱ Subst. Acte ou personne qui attente aux laïcs. Être accusé de laïquicide. Un, une laïquicide. ✱ Par ex. Moncef MARZOUKI, le Président provisoire de la République tunisienne. 2. Justification Moncef MARZOUKI, célèbre ex-militant des Droits humains, futur ex-président-provisoire de la République tunisienne, ayant fait table rase de tous les fondamentaux qui l'ont conduit au Palais de Carthage, oiseau de mauvais augure du Printemps Tunisien, caméléon politique, répondant au sobriquet bien mérité de TartourÙ­, voix de sa maîtresse, la chaîne satellitaire Al-Jazeera, a déclaré le 25 mars 2013, au cours d'une interview accordée à un journaliste de (…) Lire la suite »

FSM 2013 (Tunis 26-30 Mars 2013) et Valeurs Universitaires

Salah HORCHANI

Les raisons de "l’Appel à Rassemblement devant le Tribunal de Première Instance de la Manouba (Banlieue de Tunis), le jeudi 28 mars 2013 à partir de 9 heures du matin" [1]

Communiqué de presse L'Association Tunisienne de Défense des Valeurs Universitaires (ATDVU) tiendra, dans le cadre des activités du Forum social mondial, une conférence de presse le mercredi 27 mars à 12h30 au campus universitaire d'EL Manar à Tunis (salle Médias) pour expliquer aux journalistes les raisons qui l'ont poussé à appeler, en coordination avec plusieurs associations de la société civile, les universitaires, les activistes de la société civile et les citoyens épris de liberté à un rassemblement de soutien au Doyen Habib Kazdaghli le jeudi 28 mars 2013 à 9 heures devant le tribunal de première instance de la Manouba. Plusieurs associations signataires de l'appel, l'Université Libre de Bruxelles, le Centre d'Action Laïque à Bruxelles et un représentant des signataires du Manifeste international de soutien à Habib Kazdaghli participeront à cette conférence de presse. La présidente de l'ATDVU Rabba Abdelkéfi Ben Achour [1] (…) Lire la suite »

A l’attention des participants au FSM 2013 (Tunis 26-30 Mars 2013)

Salah HORCHANI

Appel à Rassemblement devant le Tribunal de Première Instance de la Manouba (Banlieue de Tunis)

le jeudi 28 mars 2013 à partir de 9 heures du matin

Manifeste de soutien au Doyen Habib Kazdaghli et d'appui à l'indépendance de la magistrature Le Doyen Habib Kazdaghli comparaîtra le jeudi 28 mars 2013 pour la cinquième fois devant le Tribunal de première instance de la Manouba dans une affaire de violence, montée de toutes pièces. Cette cinquième audience intervient dans un contexte caractérisé par la recrudescence de la violence orchestrée qui a abouti à la survenue de l'abominable avec le martyre de Chokri Belaïd dans un climat de terreur exacerbé par la publication d'une liste noire où figure le nom du Doyen Kazdaghli, à côté de ceux de Chokri Belaïd, d'autres universitaires, de leaders politiques et syndicaux, de journalistes connus pour leur défense des libertés. Cette atmosphère est d'autant plus inquiétante pour le devenir des libertés que d'autres universitaires comme Raja Ben Slama, elle aussi Professeur à la FLAHM, des artistes comme Nadia Jelassi, Professeur à l'Ecole des Beaux-Arts de Tunis, des journalistes (…) Lire la suite »

Un homme s’immole par le feu en plein centre de Tunis

Fethi GHARBI

Un jeune homme s’est immolé par le feu il y a deux jours en plein centre de Tunis, en face du théâtre municipal...Il a peut-être voulu s’essayer dans le seul rôle que nous lui avons permis de jouer, celui de son échec cinglant face à la monstruosité implacable du destin.

Faisant fi de la règle de bienséance, il s'est transformé sans crier gare, en torche vivante devant des centaines de spectateurs ahuris. Dernière scène du dernier acte d'une tragédie, de l'une des tragédies de la vie qui se succèdent et se multiplient depuis deux ans dans cette Tunisie post-révoltée. Adel Khazri, un jeune de 27 ans, originaire de Jendouba, vendeur de cigarettes à la sauvette ; une mère et deux jeunes frères à charge ; malade, ne pouvant se soigner sans carte de sécurité sociale, voila qu'il se fait saisir sa camelote... jeté pendant quelques jours en taule, il en sort courant tout droit vers l'inéluctable... Khazri, n'a pas la "chance" de Bou Azizi, il a mal choisi le moment d'entrer dans l'histoire par la grande porte...Lui et les deux cents autres suicides que connait la Tunisie depuis plus d'une année seront vite oubliés et relégués dans la rubrique des chiens écrasés. La mort de Adel Khazri coïncide avec l'investiture du nouveau-ancien gouvernement. Trois (…) Lire la suite »

Tunisie : fillettes en danger

Danièle CHAUCHIX-STAMBOULI

Le changement politique opéré depuis le 14 janvier 2011 a entraîné certaines libertés, cependant la montée de l’extrémisme religieux fragilise le statut des femmes et l’état sociétal de la Tunisie. Les fillettes sont particulièrement visées par l’idéologie wahhabite.

Depuis la Révolution / Révolte, les enfants demeurent témoins sinon victimes de violence. A leur insu, ils ont perdu, au cours du processus insurrectionnel, une part de leur innocence, de leur enfance. Ni enfants, ni adultes, les voilà en grand nombre aujourd'hui ! Psys de toute discipline, enseignants/tes, membres d'associations, s'accordent pour constater cet état d'entre-deux porteur d'instabilité, d'angoisses, de fragilité. Cependant, aucune statistique n'a été publiée sur ces pathologies diverses. Pas davantage sur la récurrence ou la rémission de celles-ci selon le genre, l'âge ou l'appartenance sociale de l'enfant- fille ou garçon. Alors, pourquoi ce titre « Fillettes en danger » ? Pourquoi convoquer un sexe plutôt qu'un autre ? Force nous est d'évoquer une série d'observations, constats, scènes appréhendées dans la rue ou des espaces publics…..à vous paralyser, tellement la violence infligée à certaines fillettes vous fige et vous fixe dans une indignation et une (…) Lire la suite »

Mezri Haddad : la révolution du jasmin était un conte de fées pour adolescents

Interviewé par Chérif Abdedaïm

Interviewé par le quotidien algérien La Nouvelle République, Mezri Haddad revient sur les causes de la révolution du jasmin et dévoile les objectifs stratégiques et géopolitiques du printemps arabe. Pour le philosophe tunisien, ce printemps n’est que la mise en oeuvre du "Grand Moyen-Orient" conçu par les néoconservateurs pour domestiquer l’islamisme en vue de perpétuer l’hégémonie américaine. "Le triomphe de l’islamisme en tant qu’idéologie provoquera la déchéance de l’Islam en tant que religion", prévient M.Haddad. Voici la reproduction de cette interview réalisée par Chérif Abdedaïm et publiée à la Une de la Nouvelle République du 12 février 2013.

Vous êtes de ceux qui considèrent que la « révolution tunisienne » n'est en fait qu'une imposture qui ne relève pas seulement du ressort des islamistes. Quels sont d'après-vous les responsables de cette déstabilisation de la Tunisie et pourquoi ? Les responsables de cette déstabilisation c'est d'abord un régime qui n'a pas été capable d'amorcer, en temps opportun, un véritable processus démocratique et qui a laissé se propager le clientélisme et la corruption. C'est aussi une opposition qui a manqué de patriotisme en se mettant au service d'agendas étrangers. Oui, j'ai considéré dès le départ que la « révolution du jasmin » était un conte de fées pour adolescents. Il s'agissait plutôt d'une révolte sociale que des traitres locaux et des services étrangers ont déguisé en révolution politique. Cette révolte sociale est semblable à celle de janvier 1978, à celle de janvier 1984 et à celle d'octobre 1988 en Algérie. Elles exprimaient toutes des revendications sociales et salariales (…) Lire la suite »

La crise politique tunisienne : un système d’équations incompatibles ?!

Mustapha STAMBOULI

La situation politique en Tunisie est semblable à un problème mathématique où il y a plus d’équations que d’inconnues. Jbali a proposé un système de solutions incomplet qui a vérifié l’équation de l’opposition et s’est planté dans les autres équations. Ainsi, nous pouvons dire que notre système d’équations est incompatible.

L'assassinat de Chokri Belaid, figure emblématique de l'opposition progressiste tunisienne, a provoqué un réveil du peuple tunisien et a secoué toute la classe politique- majorité comme opposition. Jbali, chef du gouvernement et n°2 d'Ennahdha s'est vu obligé de se démarquer du patron du parti islamiste. Ainsi, il a lancé une initiative relative à la mise sur pied d'un gouvernement composé essentiellement par des technocrates sans appartenance politique. Cette initiative est une bonne/fausse idée car trop tardive eu égard à la situation économique et sécuritaire explosive du pays - dérapage sécuritaire et banqueroute en vue. En réalité, la démarche du Chef du gouvernement n'a qu'un objectif : redistribuer les cartes au sein de la scène politique en vue des prochains rendez-vous électoraux, particulièrement celui concernant l'élection du futur président de la République. Jbali est apparemment très bien conseillé par ses amis RCDistes : encore une fois, il arrive à tirer les (…) Lire la suite »

Hamadi Jebali ou le triomphe de l’échec

Fethi GHARBI

Les plus éminents stylisticiens ne peuvent que s’incliner face à la beauté de l’oxymore que vient de nous tricoter le chef du gouvernement tunisien, Hamadi Jebali…de quoi faire mourir de jalousie un fin prestidigitateur de l’envergure de Silvio Berlusconi.

Cela a cloué le bec à toutes ces mauvaises langues qui veulent nous persuader que le parti intégriste d'Ennahdha n'est qu'un conglomérat de salafistes obscurantistes et violents et de voyous habités plus par le mercenarisme que par une quelconque idéologie. Grâce à ce tour de passe passe, Jebali et son parti islamiste nous prouvent une fois pour toute qu'ils maîtrisent aussi et surtout l'art du discours. L'opposition tunisienne a compris un peu tard et à ses dépens, du moins je le suppose, qu'Ennahdha compte plus sur une élite de fins sophistes que sur son armada de gros bras qu'il met en scène de temps à autre rien que pour intimider…du moins pour le moment. Faut-il rappeler que le soir même de l'assassinat du très populaire leader de l'extrême gauche Chokri Bellaïd, alors que le pays entier était sous le choc, M. Jebali s'est invité à la télévision pour annoncer qu'il comptait se débarrasser de son gouvernement formé d'une coalition de trois partis dont Ennahdha avant de (…) Lire la suite »

Autrement dit : L’âge de glace du Printemps arabe

Salah Arezki

Et puis, on s’est attaqué à la Syrie, dont le régime semble résister plus que jamais aux coups de boutoir des factions armées, germant çà et là printemps oblige, après le passage des semeurs étrangers.

On l'appréhendait depuis plusieurs mois, certains prédisaient même le pire après la victoire du parti "Ennahdha" et la formation d'un gouvernement "islamiste" en Tunisie. De ce côté-ci de la frontière, on espérait même voir le pays voisin échapper aux convulsions et aux souffrances que nous avons connues en Algérie. Las, les derniers événements, les attentats contre les libertés, puis le meurtre, mercredi dernier, d'une éminente figure de l'opposition tunisienne, nous interpellent de nouveau. Sans doute, n'est-ce pas le lieu de rappeler ici la solitude qui fut la nôtre, et la façon scandaleuse dont certaines voix, à l'Est et à l'Ouest, se sont empressées de se démarquer. Il y a eu des commentaires désobligeants, et blessants dans le contexte, sur les capacités de certaines nations, mieux outillées que d'autres face aux crises. "¨ Ces jours-ci, encore, alors que mausolées et tombes étaient profanés et détruits, la même antienne est revenue, mais comme un acte futile (…) Lire la suite »