Les raisons de "l’Appel à Rassemblement devant le Tribunal de Première Instance de la Manouba (Banlieue de Tunis), le jeudi 28 mars 2013 à partir de 9 heures du matin" [1]
Appel à Rassemblement devant le Tribunal de Première Instance de la Manouba (Banlieue de Tunis)
le jeudi 28 mars 2013 à partir de 9 heures du matin
Un jeune homme s’est immolé par le feu il y a deux jours en plein centre de Tunis, en face du théâtre municipal...Il a peut-être voulu s’essayer dans le seul rôle que nous lui avons permis de jouer, celui de son échec cinglant face à la monstruosité implacable du destin.
Le changement politique opéré depuis le 14 janvier 2011 a entraîné certaines libertés, cependant la montée de l’extrémisme religieux fragilise le statut des femmes et l’état sociétal de la Tunisie. Les fillettes sont particulièrement visées par l’idéologie wahhabite.
Interviewé par le quotidien algérien La Nouvelle République, Mezri Haddad revient sur les causes de la révolution du jasmin et dévoile les objectifs stratégiques et géopolitiques du printemps arabe. Pour le philosophe tunisien, ce printemps n’est que la mise en oeuvre du "Grand Moyen-Orient" conçu par les néoconservateurs pour domestiquer l’islamisme en vue de perpétuer l’hégémonie américaine. "Le triomphe de l’islamisme en tant qu’idéologie provoquera la déchéance de l’Islam en tant que religion", prévient M.Haddad. Voici la reproduction de cette interview réalisée par Chérif Abdedaïm et publiée à la Une de la Nouvelle République du 12 février 2013.
La situation politique en Tunisie est semblable à un problème mathématique où il y a plus d’équations que d’inconnues. Jbali a proposé un système de solutions incomplet qui a vérifié l’équation de l’opposition et s’est planté dans les autres équations. Ainsi, nous pouvons dire que notre système d’équations est incompatible.
Les plus éminents stylisticiens ne peuvent que s’incliner face à la beauté de l’oxymore que vient de nous tricoter le chef du gouvernement tunisien, Hamadi Jebali…de quoi faire mourir de jalousie un fin prestidigitateur de l’envergure de Silvio Berlusconi.
Et puis, on s’est attaqué à la Syrie, dont le régime semble résister plus que jamais aux coups de boutoir des factions armées, germant çà et là printemps oblige, après le passage des semeurs étrangers.