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Thème : Syrie

ONU : Quels sont les vrais buts des débats sur la situation humanitaire en Syrie ?

Bachar al-Jaafari
Sous le titre « Washington arme l'opposition syrienne et cherche à paralyser Al-Jaafari aux Nations Unies », le quotidien Al-Akhbar revient sur les déclarations de ces derniers jours témoignant de la volonté des USA, et de leurs alliés prétendument « amis de la Syrie », de passer à un niveau de violence supérieur contre le peuple et l’État syriens depuis que le « Tsunami électoral » du 28 mai d’abord, et du 3 juin ensuite, est venu confirmer la légitimité du Dr Bachar Al-Assad en tant que Président de la République arabe syrienne et, par conséquent, en tant que Commandant en chef de ses Forces armées qui vont d’exploit en exploit, malgré la monstruosité des terroristes, les ravages du vivant et de l’inerte, et la coalition des pays plus ou moins civilisés qui les soutiennent. Légitimité remise en question, sans complexe, par moins légitimes que lui, si l’on tient compte du critère premier des démocraties occidentales. Témoin en est le tableau des « résultats comparés », ci-dessous, (…) Lire la suite »

De 100.000 à 120.000 djihadistes en Syrie, selon le Brookings Doha Center Report.

René NABA
La Syrie compte de 100.000 à 120.000 djihadistes, repartis en un millier de formations combattantes, selon une déclinaison religieuse-ethnico tribale, reflet des clivages politico sociales du pays et de leurs parrains respectifs, opérant au sein de PC conjoint, sur fond de violentes rivalités et d‘une opposition instable. Autant dire que la Syrie n’est pas un long fleuve tranquille et la guerre qui s’y déroule ne reflète pas l’image d’Epinal que les médias occidentaux, particulièrement français, s’évertue à véhiculer d’un combat de démocrates contre un odieux tyran. Le verdict est sans nuance. Il porte la signature, non d’un complotiste, ni d’un révisionniste, mais d’une prestigieuse institution « The Brookings Institution », dont le centre régional à Doha (Qatar), « Brookings Doha Center Report » vient de publier à la mi-mai, son rapport périodique : « Syria Military Landscape Mai 2014 », sous la plume de Charles Lester Lister. « De 100.000 à 120.00 djihadistes dont 7.000 à (…) Lire la suite »

Qui sème le vent...

Karim MOHSEN
La Libye sombre dans le chaos, l'Ukraine n'est guère mieux lotie, alors que la Syrie fluctue entre accalmie et explosion de violence. Voilà donc trois places fortes géopolitiques sur trois continents qui font l'actualité et menacent la stabilité et la sécurité dans le monde. Coïncidence ? Peu probable ! En Libye (Afrique), en Syrie (Asie) et en Ukraine (Europe) trop d'intérêts sont engagés pour estimer un seul instant que cela relèverait du hasard ou d'une simultanéité douteuse. Surtout lorsque l'on sait que les acteurs des événements sanglants dans ces trois pays sont en accointance avec l'Occident - Etats-Unis et France en particulier - qui ne veut pas que du bien aux Ukrainiens, Syriens et Libyens. Ce qui est encore plus étonnant est le fait que l'on retrouve derrière ces déstabilisateurs des services occidentaux, en particulier la CIA très active en Libye et en Ukraine. Elle est aussi accusée de n'être pas étrangère dans la formation des milices rebelles qui combattent le (…) Lire la suite »

Lettre aux syriens vivant en France : vous pouvez voter en Espagne

L’ambassade de la République arabe syrienne de Madrid en Espagne, accueille tous les Syriens qui vivent en France. Ils peuvent donc s’y rendre pour participer à l’élection présidentielle prévue le 03 juin prochain... Une gifle à la France ! S’il vous plaît, communiquez avec l’ambassade, car nous n’avons pas encore de date. Aux Syriens résidant dans d’autres pays européens, vous pouvez également contacter l’Ambassade syrienne en Espagne. ADRESSE : 1 Platerias Plaza de Martinez 28014 Madrid Espagne TÉLÉPHONE : +34.91.420.3946 FAX : +34.91.420.2681 Allain Jules Lire la suite »

Liberté des syriens de voter en France aux élections syriennes (texte de la décision du Conseil d’Etat)

Ci-joint la décision du Conseil d’Etat (Bernard STIRN...) qui, à peine quelques heures après leur dépôt, a rejeté toutes les requêtes des syriens qui ne demandaient qu’à pouvoir voter aux présidentielles syriennes.

Les requêtes déposées le 23 mai 2014 entre 13h00 et 15h00 étaient, à 16h42, toutes rejetées selon le même modèle d’ordonnance dont nous donnons ci-dessous la reproduction pour en faciliter le commentaire juridique et politique. AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS LE JUGE DES REFERES Vu la requête, enregistrée le 23 mai 2014 au secrétariat du contentieux du Conseil d’Etat, présentée par X… ; le requérant demande au juge des référés du Conseil d’Etat, sur le fondement de l’article L. 521-2 du code de justice administrative : 1°) de faire cesser l’atteinte grave et manifestement illégale que le ministre des affaires étrangères et du développement international aurait portée au droit de vote des ressortissants syriens résidant en France ; 2°) d’enjoindre à l’administration de l’autoriser à voter à l’élection présidentielle du 28 mai prochain en se rendant, le cas échéant, à son consulat ; 3°) d’enjoindre à l’administration d’autoriser les autorités consulaires syriennes à organiser (…) Lire la suite »

ONU : Réponse de la Syrie au projet de résolution initié par la France et soldé par un quatrième véto sino-russe

Bachar al-Jaafari

Le 22 mai 2014, à l’initiative de la France, un projet de résolution visant à renvoyer « le dossier syrien » au procureur de la Cour Pénale Internationale [CPI] a été soumis au Conseil de sécurité des Nations Unies [1] [2]. Pour mémoire, voici la réponse du Docteur Bachar al-Jaafari, délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies.

Au nom du gouvernement de la République arabe syrienne, j’exprime nos sincères condoléances au gouvernement et au peuple du Nigéria pour le malheur qui a frappé ses deux villes, Kano et Jos, suite aux attentats terroristes qui ont emporté la vie de centaines de civils innocents, ainsi que toute notre sympathie aux familles des victimes. Et si c’est par ces mots que je prends la parole, c’est bien parce que nul, autour de cette table ronde, ne peut ressentir l’atrocité du terrorisme autant que le peuple syrien. Monsieur le Président, les modalités d’approche de la situation syrienne, par certains États présentateurs de ce projet de résolution, me rappellent « L’Étrange cas du Dr Jekyll & M. Hyde » de l’écrivain écossais Robert Stevenson. Car, ils ont beau chercher à jouer le rôle du bon docteur Jekyll en clamant leurs principes philanthropes, c’est en réalité le monstrueux M. Hyde qui les anime lorsqu’ils s’associent pour soutenir le terrorisme qui frappe mon pays et (…) Lire la suite »

Au Conseil de Sécurité de l’ONU, la Russie déclare : "La résolution française est une trahison du peuple syrien."

RT

Moscou et Beijing ont bloqué une résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU autorisant la Cour Pénale Internationale à enquêter sur les crimes qu'aurait commis le gouvernement syrien. Le délégué de la Russie à l'ONU, Vitaly Churkin, explique cette décision.

M. le Président, Nous comprenons les raisons pour lesquelles de nombreuses délégations ont soutenu ou co-sponsorisé le projet de résolution d'aujourd'hui visant à saisir la CPI des crimes commis en Syrie. Nous partageons l'émotion causée par la crise en Syrie qui dure depuis trop longtemps. C'est très dur d'assister aux destructions et à la mort et la souffrance du peuple syrien. Il est plus difficile de comprendre ce qui a pu motiver la France à présenter cette résolution, sachant d'avance quel serait son sort. On entend beaucoup de gens se plaindre du manque d'unité entre les 5 membres permanents (P5) du Conseil de Sécurité concernant la Syrie. Il est vrai que lorsque nous sommes unis nous parvenons à prendre de bonnes décisions. L'une d'entre elle est sans nul doute la Résolution 2118 concernant la destruction du stock d'armes chimiques syriennes, un programme qui est en train de se conclure avec succès. Un autre marqueur important a été la Résolution 2139 sur les questions (…) Lire la suite »
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Syrie : le Jarba… le Coronavirus… et le Boko Haram ! (Al-Diyar)

Nabih al-Borji
« Puisque Strauss a enseigné que le déterminisme mettait naturellement « la minorité éclairée » en position de diriger « la multitude bornée », puisque la vertu est déterminée par l’élite dirigeante, puisque la moralité n’existe pas, puisque la justice est seulement l’intérêt du plus fort, puisque le pouvoir de la minorité éclairée est absolu, autoritaire et ne peut être remis en question, puisque la religion est « le ciment qui tient la société ensemble », utiliser la religion à des fins politiques, mentir, tricher, dissimuler et intimider sont un bien nécessaire pour atteindre les objectifs recherchés par le gouvernement. La manipulation des « masses bornées » devient une fin en soi et la distorsion des mots et des concepts devient la méthode de manipulation... » [William A. Cook] [1] Lorsque le Coronavirus nous infecte [2] à la manière de l’idéologie qui se faufile dans nos âmes, pour nous convaincre qu’il y aurait une différence entre les idéologies « folles » et les (…) Lire la suite »

Alep : Il faut que tu dises…

Mouna ALNO-NAKHAL
Par une habitante Mercredi, 30 avril : « L’électricité est enfin revenue à Alep. J’ai pu recharger mon téléphone et joindre nos enfants, pour les rassurer. Nous sommes en vie ! Mais pour combien de temps ? Il faudrait le demander à tous ceux qui spéculent sur notre dos, pour ne pas dire sur nos cadavres ! D’ailleurs, de là où nous sommes, nous apercevons la cour de l’hôpital « al-…. » [volontairement occulté]… des tas de cadavres… des civils et apparemment des soldats aussi. Nous ne pouvons même pas traverser la rue pour aller voir de qui il s’agit. Quant à l’eau, hourrah, un mince filet ! Je passe sur les détails des défis que je me suis fixée pour m’ôter l’idée qu’ « ils » finiront par réussir à me faire vivre dans une maison mal tenue… Je me dis que nos grand-mères ont connu cette misère… Sauf qu’elles disposaient de bassines adaptées à l’âge de la pierre… et surtout de mazout. Sept-cent livres syriennes le litre ! Cent cinquante livres le bouquet de persil… Allez, je (…) Lire la suite »

Pourquoi le régime syrien a tenu bon

Bruno GUIGUE

Peut-on encore parler de la crise syrienne de façon rationnelle ? A entendre cette incessante litanie de mensonges assénés, comme s’ils étaient des vérités premières, par des médias aux ordres, on en douterait aisément. Pourtant les faits sont là, ils sont « têtus » et résistent aux dénégations les plus insistantes.

L’effondrement d’un récit édifiant Depuis l’été 2011, les éditoriaux de la presse occidentale célèbrent en chœur les funérailles anticipées du pouvoir damascène : « tyran sanguinaire qui extermine son peuple », le président syrien n’est-il pas condamné d’avance ? A les croire, il est sur le point de rendre l’âme. Tant attendu, le collapsus final est désormais une question de mois, voire de semaines. Comme en Tunisie, en Egypte et en Libye, l’insurrection victorieuse va précipiter le despote dans les poubelles de l’histoire. De cette guerre civile, on a cherché obstinément, par une sorte de « reductio ad simplicissimum », à faire la guerre d’un seul contre tous. Or ce récit édifiant a fini par s’effondrer comme un château de cartes. Plus populaire en Occident que dans les rues de Damas, le scénario de la chute inéluctable d’un régime aux abois, miné par la corruption et la répression, est resté une vue de l’esprit. En dépit d’une pression intérieure et extérieure inouïe, le (…) Lire la suite »
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