Depuis le 11 avril 2019, Julian Assange, journaliste australien et fondateur de WikiLeaks est incarcéré à la prison de Belmarsh près de Londres. La raison pour laquelle ce journaliste, arbitrairement privé de liberté, se trouve à l’isolement complet depuis des années dans un quartier de haute sécurité est que les États-Unis n’acceptent pas que la population soit informée de leurs crimes de guerre.
Selon la narration ressassée par les médias occidentaux, la guerre de Syrie aurait opposé une rébellion assoiffée de libertés démocratiques à un État autoritaire porté à bout de bras par ses alliés. Pour les faux naïfs, une héroïque « révolution syrienne » se serait même dressée contre un pouvoir clanique et mafieux, coupable par définition de tous les crimes imaginables. « Démocratie », « révolution », « droits de l’homme », tout le répertoire de la bien-pensance occidentale, tout le jargon déniché derrière les fagots de l'impérialisme par des hordes de plumitifs, a été mobilisé au service d’une propagande dont le seul but était de justifier, auprès d’une opinion qui n’y comprenait goutte, l’intervention multiforme des prétendus « Amis de la Syrie ».
Nous revenons d'un voyage d'études en Syrie, invités par Adnan Azzam, écrivain et président du Mouvement International pour la Souveraineté des Peuples.
Afin de comprendre à quoi sert le conflit Ukrainien, il est nécessaire de comprendre les enjeux politiques, économiques et, surtout, qui tire les ficelles
Déjà dix ans de guerre en Syrie, et les souffrances du peuple syrien continuent. Dix ans de guerre, et les milliers de vies qu’elle a fauchées, les immenses dévastations qu’elles a causées, sont les stigmates du martyr infligé à un peuple qui ne demandait qu’à vivre en paix. Gigantesque tribut payé à cette folie collective orchestrée de l’étranger, qui a vu des mercenaires de 120 nationalités affluer au Pays de Cham pour y instaurer un nouvel « émirat ».