Résolution de la direction du parti communiste du 10 décembre 2024.
Cette fin d’année 2024 est bien funeste. Entre la politique mortifère des faiseurs de guerres « made in USA » et l’effondrement soudain de la Syrie, et de facto du parti laïc Baas dirigé par le président Bachar El Assad, force est de constater que les forces du mal se déchaînent, au mépris comme toujours, de la vie humaine.
9 et 10 Décembre 2024, 480 bombardements israéliens sur la Syrie. La routine, quoi. 480 bombardements sur un pays exsangue, martyrisé, torturé, démantelé, déchiré, humilié, harcelé de toutes parts, à toutes ses frontières.
Avec le soutien massif d’un pays-membre de l’OTAN, la Turquie d’Erdogan, qui rêve depuis longtemps d’annexer le Nord de la Syrie, les mercenaires takfiristes ont pris le pouvoir à Damas, et l’État syrien s’est effondré comme un château de cartes. On s’étonne de cette soudaineté. Mais une économie en ruine, génératrice d’une corruption généralisée, une armée saignée à blanc par la guerre, une légitimité minée par l’impuissance du gouvernement face aux intrusions étrangères, sans parler de l’usure du pouvoir, tout a contribué à cet effondrement.
L’offensive des rebelles syriens dans la région d’Idlib a surpris par son intensité. Mais elle n’a pas été improvisée. À Washington, on était conscient depuis quelques années qu’une nouvelle flambée de violence permettrait de relancer des objectifs politiques. Quitte à raviver des liaisons dangereuses, moyennant une opération de “ relooking ” au passage.
Depuis le 27 novembre, les hordes islamistes intégristes qui étaient contenues depuis plusieurs années dans la région d’Ibled ont lancé une vaste offensive, visiblement préparée depuis longtemps avec l’aide du parrain turc et d’autres pays de l’OTAN, ainsi que du régime pronazi de Kiev qui s’en est vanté ouvertement par ces organes de propagande. Voilà où finit l’argent envoyé à la tyrannie de Zelensky !
Le scénario le plus pessimiste concernant l’évolution de la situation dans le nord de la Syrie, où Alep, qui compte plusieurs millions d’habitants, est tombée littéralement aux mains des terroristes en trois jours seulement, nécessite une analyse minutieuse. Mais nous pouvons déjà en tirer les premières conclusions, qui sont des leçons importantes pour la Russie.