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Thème : Syrie

De la Grande Syrie à l’État nation génocidaire du peuple juif

OrientXXI ;LE TEMPS

En vidéo – A quoi ressemblait la Palestine avant la création de l’Etat d’Israël ?

Le terme de « Grande Syrie » désigne l’entité arabe qui devait succéder à la domination ottomane dans les régions arabes. Elle trouve ses origines dans les revendications nationalistes arabes, dès le XIXe siècle, en particulier à la veille de la Première Guerre mondiale (Congrès arabe de Paris, 1913). Pour les nationalistes arabes, il s’agissait d’établir une entité politique unifiée qui recouvrirait une région correspondant en gros aux territoires des actuels Syrie, Liban, Israël et Palestine, voire certaines parties de la Jordanie, de l’Irak et de l’Égypte. En ce sens, la notion est à rapprocher de l’idée d’un grand royaume arabe, ambition du chérif Hussein entretenue par les Britanniques (correspondance Hussein-MacMahon, 1915) et aux origines de la révolte arabe (1916-1918). Dans ce dernier cas toutefois, les leaders devaient émaner de la péninsule Arabique, et non de la Syrie. L’objectif n’est cependant pas réalisé, du fait des promesses contradictoires britanniques (…) Lire la suite »

Collateral Murder, vers le journalisme scientifique

Marie-France DEPREZ

Depuis le 11 avril 2019, Julian Assange, journaliste australien et fondateur de WikiLeaks est incarcéré à la prison de Belmarsh près de Londres. La raison pour laquelle ce journaliste, arbitrairement privé de liberté, se trouve à l’isolement complet depuis des années dans un quartier de haute sécurité est que les États-Unis n’acceptent pas que la population soit informée de leurs crimes de guerre.

Le 5 avril 2010, WikiLeaks publiait la vidéo « Collateral Murder » En 2010, un soldat de l'armée des EU qui, de par son travail, avait accès aux rapports d'opération rédigés par les militaires, a décidé selon sa conscience que ces informations devaient être communiquées au public et a déposé sur la plateforme WikiLeaks (1) des centaines de milliers de documents révélant des crimes de guerre perpétrés par l'armée des États-Unis et les forces de la coalition pendant les guerres d'Irak et d'Afghanistan. Parmi ces nombreux documents (2) se trouvait la vidéo « Collateral Murder ». Elle sera présentée dans une version de 17 minutes lors d'une conférence d'Assange au Press Club de Washington, le 5 avril 2010. Ce qui s'est passé le 12 juillet 2007. Cette vidéo provient d'une caméra montée sur un hélicoptère Apache et destinée à filmer les interventions. Elle montre que les soldats à bord de l’appareil demandent et obtiennent l’autorisation de tirer sur des personnes au sol sans (…) Lire la suite »

La Chine doit aider la Syrie !

Bruno GUIGUE

Selon la narration ressassée par les médias occidentaux, la guerre de Syrie aurait opposé une rébellion assoiffée de libertés démocratiques à un État autoritaire porté à bout de bras par ses alliés. Pour les faux naïfs, une héroïque « révolution syrienne » se serait même dressée contre un pouvoir clanique et mafieux, coupable par définition de tous les crimes imaginables. « Démocratie », « révolution », « droits de l’homme », tout le répertoire de la bien-pensance occidentale, tout le jargon déniché derrière les fagots de l'impérialisme par des hordes de plumitifs, a été mobilisé au service d’une propagande dont le seul but était de justifier, auprès d’une opinion qui n’y comprenait goutte, l’intervention multiforme des prétendus « Amis de la Syrie ».

Désignant la coalition internationale déterminée à liquider l’État syrien, cette appellation recouvrait ainsi d’un incroyable euphémisme l’opération consistant à adouber une constellation de groupes terroristes dont la loyauté à la cause dépendait de l’épaisseur de la valise de billets. Comme on le sait, le principal résultat de cette ingérence massive fut une décennie de guerre absurde et meurtrière. Gigantesque tribut payé à une folie collective orchestrée de l’étranger, qui a vu des mercenaires de 120 nationalités affluer au Pays de Cham en rêvant d’y instaurer un nouvel « émirat islamique » et promettant d’expédier « les chrétiens à Beyrouth et les alaouites au cimetière ». Heureusement, et l'on ne tarda pas à s'en apercevoir, cette coalition anti-syrienne vassalisée par Washington n'était qu'un tigre de papier. Car de nombreuses nations ont rejeté ce nouvel avatar du néocolonialisme occidental repeint aux couleurs de la démocratie et des droits de l’homme. A tout bien tout (…) Lire la suite »

La survie de la Syrie

Le correspondant socialiste
La tentative étasunienne de détruire la Syrie, qui dure depuis 12 ans, a échoué. Les pays voisins, dont la plupart se sont rangés du côté de la guerre menée par l’Occident pour renverser Assad, rétablissent leurs relations diplomatiques. Lors du sommet de la Ligue arabe à Djeddah cette année, auquel le président Assad a assisté pour la première fois depuis la suspension de la Syrie en 2011, il a été accueilli par ses anciens ennemis, notamment les dirigeants saoudiens et émiratis. La France (dirigeant colonial de la Syrie de 1919 à 1946) a menacé les pays de la Ligue arabe pour leur insubordination et a qualifié Assad d'« ennemi de son peuple », mais une telle désapprobation, partagée par les États-Unis et le Royaume-Uni, a été largement ignorée (People's Dispatch, 25 mai 2023). ). Au lieu de cela, Assad a déclaré lors du sommet que « le passé, le présent et l’avenir de la Syrie sont l’arabisme » (Sam Heller, Foreign Affairs, 14 août 2023). En effet, la Ligue arabe – à (…) Lire la suite »

Stop à l’embargo mortel en Syrie !

Claude JANVIER

Nous revenons d'un voyage d'études en Syrie, invités par Adnan Azzam, écrivain et président du Mouvement International pour la Souveraineté des Peuples.

Nous sommes allés à Damas, Alep, Soueïda et nous avons pu constater les conséquences désastreuses de l'embargo imposé à la République Arabe Syrienne par les Etats-Unis et l'Union européenne. Poursuivre la guerre sur le plan économique est voué à l'échec, car le peuple syrien, loin d'être résigné, restera fidèle à ses traditions, à sa culture et à sa liberté. Mais les conditions de vie du peuple syrien, à cause des effets dévastateurs de l'embargo et des conséquences du tremblement de terre récent dans le nord de ce pays, deviennent de plus en plus difficiles. Les nourrissons et les enfants sont les premières victimes des sanctions économiques. Manque de médicaments, de nourriture, de produits de première nécessité, d'électricité, de chauffage, tel est le lot quotidien du peuple syrien. Nous avons pu constater qu'à Alep, les conditions de vie pour les habitants sont très difficiles. Le tremblement de terre récent n'a fait qu'aggraver la situation. – Avons-nous le droit de (…) Lire la suite »

Les Russes ne peuvent pas se permettre de ne pas gagner cette guerre.

Mike Billington avec Executive Intelligence Review et l’Institut Schiller. (Interview)
Extraits / Billington : Salut, c’est Mike Billington avec Executive Intelligence Review et l’Institut Schiller. Je suis ici aujourd’hui avec le colonel Richard Black, le sénateur Richard Black, qui, après avoir servi 31 ans dans les Marines et dans l’armée, a ensuite servi à la Chambre des délégués de Virginie de 1998 à 2006, et au Sénat de Virginie de 2012 à 2020. J’autoriserai également le colonel Black à décrire lui-même son service militaire. Alors, colonel Black, bienvenue. Avec la guerre de substitution entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’OTAN avec la Russie, qui se déroule en Ukraine, et la guerre économique menée directement contre la Russie, cela s’est accompagné d’une guerre de l’information qui vise à diaboliser la Russie et en particulier le président Vladimir Poutine. Un thème récurrent est que l’armée russe mène des campagnes impitoyables de meurtres contre des civils et de destruction de zones résidentielles, faisant souvent référence aux opérations (…) Lire la suite »
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Ukraine, Russie, Syrie...Appréhender l’échiquier mondial.

Claude JANVIER

Afin de comprendre à quoi sert le conflit Ukrainien, il est nécessaire de comprendre les enjeux politiques, économiques et, surtout, qui tire les ficelles

Relater tous les jours la guerre, comme font la plupart des journalistes des médias dominants en mal de gros titres et de sensations fortes, n'apporte aucune compréhension des véritables faits. Une minorité de politologues, d'écrivains et d'enquêteurs diffusent de très bonnes analyses, relayées dans les médias libres. S'informer est donc toujours possible, à condition de le vouloir et de reléguer les diffusions lénifiantes et soporifiques des journaux télévisés, de BFMTV et du reste du PAF – paysage audio visuel français—, à sa juste place qui est : la poubelle. Malheureusement, la réalité est tout autre. La grande majorité des gens, hypnotisés et scotchés quotidiennement devant leur écran de télévision, sont devenus des machines à gober la propagande. Le drapeau Ukrainien flotte en haut à gauche des écrans TV, les artistes condescendants se mobilisent, les larmes de crocodile coulent à flots, les mairies font retentir les sirènes, et la Tour Eiffel s'est vu parée des couleurs (…) Lire la suite »

Syrie 2022 – Signes de changement

Simon KORNER
Il y a des signes de changement en Syrie. Après dix ans de guerre, des sanctions américaines renforcées et l'occupation de larges pans de son territoire par les États-Unis et la Turquie, la Syrie est restée faible et appauvrie, avec une faim généralisée et des millions de personnes déplacées à l'intérieur et à l'étranger. Les États-Unis continuent d'occuper illégalement la région productrice de pétrole et la principale zone agricole – et la Turquie détient illégalement une tranche dans le nord du pays en utilisant des mandataires terroristes. Pourtant, la Syrie sort de son isolement diplomatique. Ses voisins, dont beaucoup s'étaient retournés contre elle pendant la guerre de changement de régime menée par les États-Unis, rétablissent des ambassades une fois de plus – un processus qui a commencé après qu'il est devenu clair qu'Assad survivrait à la guerre orchestrée par l'Occident. Il existe désormais une réelle perspective de retour de la Syrie dans la Ligue arabe, le forum (…) Lire la suite »
La Syrie est au centre d’une alliance des forces opposées à la domination israélo-américaine dans la région

Fichez la paix à la Syrie !

Bruno GUIGUE

Déjà dix ans de guerre en Syrie, et les souffrances du peuple syrien continuent. Dix ans de guerre, et les milliers de vies qu’elle a fauchées, les immenses dévastations qu’elles a causées, sont les stigmates du martyr infligé à un peuple qui ne demandait qu’à vivre en paix. Gigantesque tribut payé à cette folie collective orchestrée de l’étranger, qui a vu des mercenaires de 120 nationalités affluer au Pays de Cham pour y instaurer un nouvel « émirat ».

Guerre sans pitié, où l’État syrien menacé d’anéantissement s’est battu bec et ongles, défendant l’intégrité territoriale et la souveraineté de la nation. Affrontement aux multiples visages, la guerre de Syrie n’en finit pas de présenter son sinistre bilan. Il fallait être naïf pour ne pas voir, dès le printemps 2011, la formidable duplicité des gouvernements occidentaux versant des larmes de crocodile sur les victimes de l’armée syrienne tout en absolvant les exactions de la rébellion armée. Difficile d’ignorer, non plus, que les combattants de la nébuleuse insurrectionnelle disposaient d’un soutien financier massif de la part des pétromonarchies du Golfe. Mais si les Occidentaux et leurs alliés régionaux voulaient en découdre avec Damas, ce n’était pas pour faire la promotion des droits de l’homme. C’était pour défendre des intérêts sonnants et trébuchants au cœur d’une région cruciale pour l’avenir énergétique de la planète. C’était aussi, comme l’a écrit Hillary Clinton (…) Lire la suite »
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ONU / Syrie ou le meurtre délibéré d’un peuple agressé par Trump, Erdogan et leurs alliés…

Bachar AL-JAAFARI
Compte tenu de la pandémie de la COVID-19, le Conseil de sécurité tient toujours ses réunions par visioconférence. Il s’est réuni dans la soirée du 19 août pour discuter de la « situation politique » en Syrie. Une situation sans cesse rapportée et décrite par le Docteur Bachar al-Jaafari, mais dont les conséquences sont de plus en plus désastreuses par la conjonction d’une guerre impitoyable directe puis indirecte qui dure depuis plus de neuf ans, de mesures coercitives unilatérales de plus en plus cruelles décrétées par les États-Unis et l’Union européenne, d’une pandémie au départ bien maîtrisée mais qui semble se propager rapidement vu l’embargo portant sur les besoins essentiels à la vie d’une nation et, par conséquent, l’aggravation de la situation humanitaire en dépit de l’aide des pays amis [NdT]. * * * Monsieur le Président, J’aimerais commencer par souhaiter la bienvenue à l'envoyé spécial, mon ami Geir Pedersen, et vous féliciter ainsi que la République amie (…) Lire la suite »