À lire la presse française officielle de cette fin de semaine, nous sommes en droit de nous demander si « l’échec consommé », ou encore le « fiasco », de la Conférence internationale dite de Genève 2, concerne uniquement la Syrie. Il est clair, que ces courageux journalistes, qui se sont présentés en grand nombre à Montreux, n’ont pas cherché à savoir le contenu de l’intervention du chef de la délégation de la République arabe syrienne, M. Walid al-Mouallem, et si jamais ils ont fait cet effort, ils n’ont rien voulu entendre. Une fois de plus !
Pour mémoire, voici la traduction intégrale de cette intervention. [NdT].
Michaël Delefortrie alias Younès est l’un des 400 jeunes Belges partis faire le « djihad » en Syrie. Démoralisé par l’avancée de l’armée gouvernementale et les guerres intestines entre factions djihadistes, il a déserté le front syrien. De retour en Belgique, il a livré un témoignage inédit dans les colonnes du quotidien flamand Standaard. Investig’Action diffuse cette analyse remarquable tout en étant conscient qu’il existe de grandes différences parmi les jeunes qui partent en Syrie. Il convient de respecter ces nuances et de ne pas empêcher le retour dans leur famille des garçons et des filles qui ont été abusés et manipulés. Nous reviendrons d’ailleurs prochainement sur ce thème pour approfondir la question fondamentale : qu’est-ce qui amène tant de jeunes Français et Belges à partir ?
« Il n’y a qu’un passé et il n’existe qu’un seul présent, par contre il y a une multitude de futurs, mais seul l’un d’eux se réalise. » Philippe Geluck