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Thème : Syrie

Le plan ennemi pour la destruction de la Syrie

Mohamed Khalil al-Roussan

Cet article a été traduit et publié en mai 2012. Il est restitué tel que, seul le titre a été modifié. Il regroupe une série d’articles parus sur le site « Filka Israël » qui semble avoir cessé son activité aujourd’hui. À l’époque, Arabi Press avait publié le dernier de la série, car le Directeur de la rédaction avait jugé qu’il méritait lecture, et suivi, étant donné que les précédents écrits de l’auteur s’étaient avérés exacts sur le terrain. Il concluait en se demandant s’ils se vérifieraient une fois de plus. Trente et un mois plus tard, le temps est venu de répondre à sa question [NdT].

ALLIANCE SAOUDI-QATARI-ISRAELIENNE DANS LE BUT DE TORPILLER UNE ÉVENTUELLE ENTENTE RUSSO-AMÉRICAINE SUR LA SYRIE Une personnalité bien informée sur le dossier des relations interarabes, car proche du Service des renseignements russe dépendant du Ministère des Affaires étrangères, a affirmé que les récents pourparlers russo-américains ont amené le Président Medvedev et le Président Obama à une sorte d’entente sur l’avenir de la crise syrienne. Selon cette source, le président russe a été très clair sur cette question lors du « Sommet de Séoul » lorsqu’il a précisé la position de la Fédération de Russie, aussi bien aux États-Unis qu’aux autres puissances mondiales qui considèrent désormais que les affaires syriennes font partie intégrante des Affaires intérieures de l’OTAN ! Le moins que l’on puisse dire est que Medvedev ne s’est pas contenté d’un langage tacticien mais qu’il a fait savoir qu’il s’agit là d’un sujet stratégique russe qui pèse de tout son poids sur les relations (…) Lire la suite »

Syrie : Fabius, Lavrov, et les mensonges des médias français

Mouna ALNO-NAKHAL
Sujet tellement vaste qu’il nous faut aller à l’essentiel en ne rapportant que des faits incontestables, avant d’essayer de comprendre le pourquoi de cet acharnement de la part de ceux qui connaissent la vérité mais persistent dans leurs mensonges, dans l’espoir de les imprimer dans nos gènes. Ainsi le 25 novembre, les réseaux sociaux sont en ébullition et rapportent que dans un entretien avec France Inter, M. Fabius « veut sauver Alep par des frappes ambigües » ! Qu’est-ce qu’une frappe ambigüe ? Pas de chance, Google ne répond pas. Pas de chance non plus, les liens correspondant à la vidéo estampillée « Laurent Fabius : Il faut sauver Alep ! » [1] donnent à entendre son sentiment sur d’autres sujets !? Finalement, nous retrouvons tout ou partie du texte de ce fameux entretien de M. Fabius avec France Inter [2] sur le site « France Diplomatie » : LES « FRAPPES AMBIGÜES » DE M. FABIUS Q - Le 4 novembre, vous avez déclaré qu'après Kobané, il fallait sauver Alep. J'y ai (…) Lire la suite »
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Des mercenaires étasuniens coopèrent avec Al-Qaeda mais ce n’est pas un scandale, juste une "difficulté", selon Associated Press

Moon of Alabama
Moon of Alabama, 15 septembre 2014 : Une nouvelle attaque de Damas se prépare activement. Des forces anti-gouvernementales, dont Jabhat al-Nusra affilié à Al-Qaeda, ont été entraînées et équipées en Jordanie et progressent maintenant vers leurs positions dans le gouvernorat de Quneitra au sud-est de la Syrie. ... Il n’y a pas grand intérêt à conquérir le territoire plutôt désert de Quneitra si ce n’est pour lancer une attaque sur Damas par le sud. Il se situe à seulement 60km de la capitale. Un attaque aérienne coordonnée contre les deux divisions syriennes stationnées entre le gouvernorat de Quneitra et Damas leur ouvrirait le chemin de la capitale. C’est probablement ce plan d’attaque qui sous-tend les accords de trêve récemment conclus entre les Etats-Unis et le Front Révolutionnaire Syrien et ISIS au sud de Damas. Associated Press 28 novembre 2014 : Des rebelles syriens soutenus par les Etats-Unis font un percée inégalée au sud de Damas en prenant aux forces (…) Lire la suite »

L’espoir fondé sur le Conseil des droits de l’homme ne fut qu’un rêve !

Bachar al-Jaafari
La version française du point de presse quotidien n’étant pas un document officiel des Nations Unies, nous vous invitons à lire le document original du rapport de la « Commission d’enquête internationale indépendante sur la République arabe syrienne » daté du 14 novembre 2014 et intitulé « Rule of Terror : Living under ISIS in Syria [1]. Un document à glacer l’âme et le sang sur les horreurs perpétrés par Daech qui se conclut par une première recommandation adressée au gouvernement de la République arabe syrienne, pour l’inviter « à honorer son obligation juridique contraignante afin de protéger ses citoyens des crimes contre l’humanité et autres graves violations des droits humains », [paragraphe 80]. Pourtant, ce « règne de la terreur daechienne » est toujours imputé à la Syrie par de faux amis, dont M. Alexis Lamek, représentant permanent adjoint de la France auprès des Nations Unies ; pour lequel « les atrocités commises par Daech dans la région n’ont fait qu’empirer encore (…) Lire la suite »

Comment les Palestiniens ont été entraînés dans le conflit syrien (Russia Today)

Sharmine NARWANI

Les Palestiniens ne se sont pas jetés d’eux-mêmes dans l’arène syrienne. Ils y ont été traînés de force. Voici comment et pourquoi les Palestiniens et leurs 14 camps de réfugiés sont devenus des cibles stratégiques dans la bataille pour la Syrie.

Je suis allée à Yarmouk pour la première fois, quelques jours après que 20 Palestiniens du camp aient été tués, le 2 août 2012, dans le premier bombardement significatif du camp. Les habitants m’ont montré les dégâts causés par le premier mortier qui a atteint le toit d’un petit building près de Tadamoun, un faubourg de Damas où les rebelles et les forces de sécurité s’affrontent quotidiennement. Alors que les voisins accouraient pour voir ce qui s’était passé, une seconde bombe est tombée dans la rue, tuant et blessant des dizaines de personnes. Les grands titres des médias étrangers laissaient entendre que le gouvernement syrien bombardait Yarmouk, mais pour les Palestiniens du camp, ce n’était pas certain du tout. Certains disaient que les mortiers avaient été tirés par des rebelles à partir des quartiers voisins. Quoiqu’il en soit, on ne pouvait être sûr de rien, il aurait pu tout aussi bien s’agir de bombes égarées. Yarmouk, qui abritait autrefois un million de Syriens (…) Lire la suite »
Les crimes commis par lesTalibans sont sous-évalués et ceux commis par ISIS sur-commentés

Afghanistan, Libye, Syrie : tant de morts qu’on ne les compte plus

Selma Benkhelifa

De l'Afghanistan jusqu'à la Syrie en passant par la Libye, la même justification fonctionne à chaque fois : il faut protéger les populations civiles des actes de barbaries. La situation en Afghanistan - après 13 ans d’occupation de l’OTAN - démontre à suffisance qu’aucune guerre impérialiste ne vient à bout de ces terroristes, qui sont combattus d’un côté et financés de l’autre...

Mardi 16 septembre 2014, vers 8h00, en plein trafic, une explosion a secoué Kaboul. Une voiture piégée et un kamikaze ont explosé à Makroyhan, près du Ministère de la Justice. Cet attentat - revendiqué par les Talibans- aurait tué trois militaires et en aurait blessé 13 autres. C’est du moins ce qu’affirme Hashmat Stanikzai, le porte-parole de la police de Kaboul. "Des" victimes civiles ont été emmenées à l’hôpital. Pajhwok, l’agence de presse afghane, confirme ces chiffres. Pourtant les témoins à Kaboul parlent de 50 à 100 tués. Les forces de police ont passé la journée et une partie de la nuit à rechercher des corps mutilés. Le lendemain, des citoyens ont trouvé des morceaux de cadavres humains méconnaissables à plus d’un kilomètre du lieu de la déflagration. La capitale afghane était endeuillée. Contacté par téléphone, un fonctionnaire du Ministère de la Justice a affirmé : "Il y avait des corps partout. C’était une vraie boucherie, il y avait du sang, des morceaux de (…) Lire la suite »

La guerre contre l’EIIL (Daesh) s’inscrit dans un nouveau plan pour détruire le régime syrien

Mounadiloun, Suhaib Anjarini

Sur l’intervention occidentale en Syrie et ses paradoxes, je vous propose cet article du journal Al-Akhbar suivi de mon (long) commentaire. La « guerre des ressources » menée par la coalition anti-EIIL frappe tous les Syriens.

La « guerre des ressources » menée par la coalition anti-EIIL frappe tous les Syriens par Suhaib Anjarini, Al-Akhbar (Liban) 30 septembre 2014 traduit de l'anglais par Djazaïri Les frappes de la coalition internationale sur l'État Islamique en Irak et au Levant (EIIL) et le Front al-Nosra en Syrie sont entrées dans leur deuxième semaine aujourd'hui, avec des dizaines de raids et de tirs de missiles visant les régions de Raqqa, Deir ez Zohr, al-Hasaka et Idlib. Si les officiels des Etats Unis, pays qui est à la tête de la coalition anti-EIIL ont confirmé que « les frappes ont été des succès », l'EIIL est resté discret et n'a pas encore publié de communiqué « officiel. » Le Front al-Nosra a par contre reconnu avoir subi de lourdes pertes après les attaques contre ses garnisons, et son chef Abou Mohammed al-Joulani a prévenu que cela « impactera toute la région et pas seulement al-Nosra. » Un aperçu général des sites visés par les forces de la coalition suggère que les (…) Lire la suite »

“Les chemins de Damas” : Comment l’Elysée a manipulé les rapports sur les armes chimiques (Al Akhbar)

Sabah AYOUB

Le livre français, les chemins de Damas, publié il y a quelques jours, provoque un scandale en révélant des éléments secrets sur la manière dont la présidence française a forcé le corps diplomatique et les services secrets français à se soumettre à la décision politique de renverser Assad et à manipuler les rapports sur les armes chimiques et la réelle puissance du régime syrien.

Un livre publié à Paris il y a quelques jours et intitulé Les chemins de Damas, Le dossier noir de la relation franco-syrienne, par les journalistes français Georges Malbrunot et Christian Chesnot, donne de précieuses informations sur les coulisses de la relation entre Paris et Damas au cours des 40 dernières années. Ce livre d'investigation contient des informations et des interviews avec des personnalités étroitement impliquées dans le dossier syrien, des années 1980 à nos jours. En passant des sommets présidentiels aux confrontations politiques et meurtrières, et des tensions diplomatiques aux périodes de lune de miel et à la coordination secrète des deux capitales, le livre s'attaque aux "dossiers noirs" et autres événements cachés qui caractérisent la relation décrite comme "quasi-schizophrène" entre les deux pays. Selon le synopsis qu'en propose l'éditeur Robert Laffont, Les chemins de Damas montre que les présidents français successifs ont agi avec la Syrie "souvent de (…) Lire la suite »
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Ces terroristes que l’Occident aime et protège

Marius MORIN
Bonjour à tous ceux et celles qui me demandent mon opinion sur le terrorisme. Dès que je parle avec les gens de terrorisme, ils ont peur de l'intégrisme, des musulmans... et franchement cela me saoule. Il y en a même qui m'envoient des courriels alarmants sur le prosélytisme meurtrier de la religion musulmane. À tous ceux et celles qui me demandent mon opinion sur le terrorisme, voici comment je l’analyse. Les terroristes wahhabites forment un groupe sectaire (reconnu comme le groupe Al Qaeda) sunnite né en Arabie Saoudite et qui a fleuri en Égypte sous le couvercle des Frères musulmans. Ils sont contre toute domination, en particulier étrangère. Ils veulent réformer l’islam comme au temps du prophète Mohamed. Ils sont devenus moudjahidines en Afghanistan, sous Ben Laden, le saoudien aimé et choisi par la CIA pour chasser les Soviétiques de l’Afghanistan dans les années 1980 et protéger les immenses plantations de pavots, représentant des milliards de dollars sur le marché (…) Lire la suite »

« Mettre de l’ordre là où ils ont semé le désordre »

Hassane ZERROUKY

En 2006, la secrétaire d’État des États-Unis, Condoleeza Rice, qualifiait l’implosion de l’Irak de « chaos créateur », en référence à la stratégie de l’Administration Bush de « remodelage du Moyen-Orient ». Huit ans après, le « chaos créateur » a fait plus que son œuvre.

L’Irak a de fait implosé. Et ce qui reste comme Etat n’existe pratiquement plus depuis l’irruption de l’Etat islamique sur un territoire à cheval sur le nord de l’Irak et une partie de la Syrie, avec à l’horizon la possibilité d’un Etat kurde indépendant. La Syrie est dans le même cas de figure : elle est le théâtre d’une guerre destructrice. Plus à l’ouest, en Libye, pays sans Etat où les rivalités politico-religieuses structurent plus que tout le champ politique, la situation ne prête guère à l’optimisme. Partout dans ce « Moyen-Orient compliqué » comme le qualifiait le général De Gaulle, mais aussi au Maghreb, aucun pays, pas même l’Algérie, n’est pratiquement à l’abri de ce « chaos créateur ». C’est dans ce contexte que Barack Obama, ne pouvant plus maîtriser les « monstres djihadistes » que lui et ses alliés arabes et occidentaux ont créés pour combattre le régime de Bachar al-Assad, a dû se résoudre à mettre en place une coalition internationale pour soi-disant les (…) Lire la suite »