Cet article a été traduit et publié en mai 2012. Il est restitué tel que, seul le titre a été modifié. Il regroupe une série d’articles parus sur le site « Filka Israël » qui semble avoir cessé son activité aujourd’hui. À l’époque, Arabi Press avait publié le dernier de la série, car le Directeur de la rédaction avait jugé qu’il méritait lecture, et suivi, étant donné que les précédents écrits de l’auteur s’étaient avérés exacts sur le terrain. Il concluait en se demandant s’ils se vérifieraient une fois de plus. Trente et un mois plus tard, le temps est venu de répondre à sa question [NdT].
Les Palestiniens ne se sont pas jetés d’eux-mêmes dans l’arène syrienne. Ils y ont été traînés de force. Voici comment et pourquoi les Palestiniens et leurs 14 camps de réfugiés sont devenus des cibles stratégiques dans la bataille pour la Syrie.
De l'Afghanistan jusqu'à la Syrie en passant par la Libye, la même justification fonctionne à chaque fois : il faut protéger les populations civiles des actes de barbaries. La situation en Afghanistan - après 13 ans d’occupation de l’OTAN - démontre à suffisance qu’aucune guerre impérialiste ne vient à bout de ces terroristes, qui sont combattus d’un côté et financés de l’autre...
Sur l’intervention occidentale en Syrie et ses paradoxes, je vous propose cet article du journal Al-Akhbar suivi de mon (long) commentaire. La « guerre des ressources » menée par la coalition anti-EIIL frappe tous les Syriens.
Le livre français, les chemins de Damas, publié il y a quelques jours, provoque un scandale en révélant des éléments secrets sur la manière dont la présidence française a forcé le corps diplomatique et les services secrets français à se soumettre à la décision politique de renverser Assad et à manipuler les rapports sur les armes chimiques et la réelle puissance du régime syrien.
En 2006, la secrétaire d’État des États-Unis, Condoleeza Rice, qualifiait l’implosion de l’Irak de « chaos créateur », en référence à la stratégie de l’Administration Bush de « remodelage du Moyen-Orient ». Huit ans après, le « chaos créateur » a fait plus que son œuvre.