Le blocus de l'eau de Wadi Barada qui assoiffe 5 millions de personnes à Damas prend une tournure intéressante. L'organisation des Casques blancs financée par les États-Unis et le Royaume-Uni semble y être directement impliquée. Cela augmente le soupçon que le blocage illégal de l'eau que subissent les civils de Damas fait partie d'une campagne organisée par les États-Unis. La campagne a pour but de saboter le fonctionnement des services publics dans les zones tenues par le gouvernement en représailles pour la libération de d'Alep-Est.
Comme nous l'avons écrit hier :
Après la libération de la partie orientale de la ville d'Alep par les forces gouvernementales syriennes, les rebelles locaux et les habitants de la vallée de la rivière Barada étaient prêts à se réconcilier avec le gouvernement syrien. Mais les Takfiris d'al-Qaida ne le voulaient pas et ils ont pris la relève. Depuis, la zone est sous le contrôle total d'Al-Qaïda et donc en dehors du récent accord de cessez-le-feu. (…)Lire la suite »
A de rares exceptions près (Jean-Luc Mélenchon, le PRCF), le moins qu'on puisse dire est que la gauche française pratique le déni de réalité sur la Syrie. Depuis 2011, c'est impressionnant. Elle a tout avalé. Avec gourmandise. Un véritable festin de couleuvres ! Elle s'est d'abord fiée à des sources douteuses (OSDH) dont elle a répété en boucle les chiffres invérifiables et les affirmations gratuites. Bonne fille, elle a accrédité la narration ridicule du boucher-de-Damas-qui-massacre-son-peuple. Elle a gobé cul sec le false-flag de l'attaque chimique comme si elle ingurgitait une vulgaire fiole onusienne de M. Powell. Elle est tombée, enfin, dans le panneau d'une propagande humanitaire à deux vitesses qui fait le tri, sans vergogne, entre les bonnes et les mauvaises victimes.
Cet aveuglement stupéfiant, la gauche française le doit d'abord à son indécrottable posture morale. Une grille de lecture manichéenne a anesthésié son esprit critique, elle l'a coupée du monde réel. Voulant (…)Lire la suite »
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31 décembre 2016
Obama est aussi efficace pour maîtriser Poutine qu’une chignole pour creuser l’Everest
2016 a été l’année la plus surprenante, la plus folle, la plus prometteuse, la plus chère au cœur du peuple qui se puisse imaginer !
Les grands prédateurs qui dirigent et saignent notre monde se sont pris claque sur claque.
Les réseaux sociaux qui sont la voix des sans-dents, ont été tellement vifs, actifs, drôles, puissants, que la clique agonisante, dans un dernier gargouillis, balbutie qu’elle veut les interdire !
Soulevant le couvercle de son cercueil, Merkel propose une amende de 500 000 euros par fake news (nouvelle erronée) ! Amende renouvelable tous les jours !
C’est ça, Totoche, vas-y.
Tu délires Merkel !
Arrête le vent, la marée, l’avalanche et la beauté de la nuit !
Dans les merveilleux souvenirs de 2016, nous avons d’abord , débordant des poubelles de l’Histoire, les têtes des medias dits les merdias, qui se sont pris une saucée mémorable.
Ils prévoyaient un « non » au Brexit. Ce fut un « Oui ».
Ils prévoyaient Clinton, ce fut Trump.
Ils prévoyaient Juppé, ce fut Fillon.
Ils devraient tous se faire hara-kiri !
Tous ces gros prétentieux de BFM et LCI , les petits marquis de 28 mn, ridicules, à poil, au lendemain des grandes échéances de cette année, se demandant dans les (…)Lire la suite »
On est le 15 décembre : depuis une semaine, les médias mainstream, partout en Europe, ne cessent de passer en boucle un message : « massacre à Alep ».
Bachar Al Assad et Poutine sont les nouveaux démons : les hommes à abattre, des bouchers sanguinaires. L’Iran en prend également pour son grade, et les milices du Hezbollah, chiite, également.
Des progressistes en France se font les relais de cette campagne médiatique, et s’émeuvent en observant des rues éventrées, des cadavres abîmés, des « habitants d’Alep » et « journalistes » dont on peut suivre les Tweets et messages heure après heure. On parle d’impuissance de l’Occident [1]… et ce sont toujours les mêmes qui, dans les médias, nous assènent en boucle leur indignation monnayée : Laurent Joffrin, le fils Glucksmann, Nicole Ferroni en larme, Christophe Barbier courant de plateau en plateau télé… Ca fait « chic » de citer Grozny, Guernica, Sarajevo… [2] , on parle des « goulags » d’Assad, on évoque « la Corée du Nord », on (…)Lire la suite »
Le 14 décembre dernier la NVO, organe de la CGT sur L'information sociale, juridique et syndicale, a publié un article intitulé : « Alep, l’agonie en direct » sous la plume d'Isabelle Avran.
On y trouve à propos de la situation en Syrie tous les poncifs du récit occidental, ceux de la droite et du gouvernement HOLLANDE - VALLS, comme ceux de tous les défenseurs du droit d'ingérence humanitaire (Gluksman, l'inévitable BHL, Nicolas Hénin, Elisabeth Guigou, Daniel Cohn-Bendit ...), sans oublier les néo-conservateurs étasuniens et autres faucons masqués du parti dit "Démocrate".
La « communauté internationale » est inerte face au martyr d'Alep, Le véto de Moscou et Pékin au Conseil de sécurité empêche tout projet de trêve, les forces « rebelles » qui contrôlent Alep-est sont en gros des forces démocratiques que la répression du régime d'Assad dès 2011 a contraint à se militariser, le régime s'est livré à des bombardements chimiques en 2013 et a libéré des criminels des prisons afin (…)Lire la suite »
Ca vous arrive de poser des questions qui fâchent ? Moi, ça m'arrive tout le temps. Parfois je ne le fais pas exprès et parfois je ne connais même pas la réponse. Ce n'est pas le cas pour celles-ci. Celles-ci, je les pose exprès et je connais les réponses, qui n'en sont d'ailleurs pas (des réponses) puisqu'il n'y en a pas (de réponses – oui, je sais, ça a l'air tordu, mais attendez, vous allez comprendre). C'est par rapport à la Syrie. (oui, je sais, c'était précisé dans le titre).
La Syrie, donc. Petit rappel : cela fait 5 ans que les médias nous parlent d'une guerre civile avec, (je simplifie) d'un côté le régime du boucher hitlérien de Damas qui ne mérite pas de vivre et, de l'autre côté, des rebelles démocrates et modérés gênés dans leur combat par la présence impromptue de terroristes venus d'un peu partout, qui se financent en vendant du pétrole à on ne sait trop qui parce que que voulez-vous, des camions-citernes dans un désert, c'est pas facile à suivre... (Ah ben, non, (…)Lire la suite »
Le New York Times déplore aujourd'hui que les négociations internationales sur la situation en Syrie se poursuivent sans aucune participation américaine : la Russie, l'Iran et la Turquie se rencontrent pour des pourparlers en Syrie, sans les Etats-Unis.
La Russie, l'Iran et la Turquie se sont réunis à Moscou mardi pour travailler à un accord politique qui mette fin à la guerre de près de six ans et trouver une solution au conflit qui serve leurs intérêts, en laissant les États-Unis de côté.
Le secrétaire d'État John Kerry n'a pas été invité. Les Nations Unies n'ont pas non plus été consultées.
Avec les forces pro-gouvernementales ayant fait des gains critiques sur le terrain, ...
(Note : La dernière phrase disait à l'origine, à juste titre, « les forces pro-syriennes ... », pas « les forces pro-gouvernementales ... » Elle a été modifiée après que j'ai noté le changement de ton « pro-syrien » sur Twitter.
La Russie a exclu les Etats-Unis de toute discussion à venir sur la (…)Lire la suite »
Malgré les nombreux autobus verts qui transportaient les derniers rebelles islamistes appuyés par les États-Unis en dehors de la ville d’Alep jeudi, le secrétaire d’État John Kerry a pris la parole lors d’une conférence de presse du département d’État afin de décrire la situation dans la ville du nord de la Syrie comme étant « impensable » et afin de dénoncer le gouvernement syrien du président Bachar Al-Assad pour ne perpétrer « rien de moins qu’un massacre ».
Les dénonciations de Kerry, qui ciblent également les alliés de la Syrie que sont la Russie et l’Iran, expriment la colère et le désespoir grandissants de l’armée américaine et de l’appareil de renseignement concernant la débâcle de l’opération de changement de régime en Syrie qui dure depuis 5 ans. Avec l’expulsion des milices d’Al-Qaïda qui ont été armées et financées par la CIA, les soi-disant « rebelles » ont perdu leur dernier point d’appui dans une région urbaine importante et les chances que ces forces en sous-main (…)Lire la suite »
Une récente série de tweets du Club des Cordeliers a donné quelques indications intéressantes sur la campagne de propagande #StandWithAleppo :
La campagne « Stand with Aleppo » a été lancée aux États-Unis par Becky Carroll qui est membre du Parti démocrate et également PDG d'une société de relations publiques et « conseillère en affaires stratégiques » à Chicago.
Les Cordeliers ont aussi fait quelques remarques sur la propagande anti-syrienne. Elles portent sur la guerre d'information menée par les États-Unis depuis l'intérieur de la Syrie. Cela m'amène aux réflexions suivantes sur la guerre non conventionnelle menée par les États-Unis en Syrie et sur la façon dont elle pourrait être responsable de l'élimination de journalistes « neutres » sur le terrain.
Commençons par les remarques du Club des Cordeliers sur la campagne de vidéo qui sort de Syrie, et pour le moment surtout d'Alep-Est :
Le département d’Etat forme ouvertement des « militants » syriens aux techniques de (…)Lire la suite »
Transcription :
RT : Monsieur le Président, merci beaucoup d’avoir accepté de nous recevoir.
Bachar al-Assad : Vous êtes les bienvenus à Damas.
RT : Nous commençons avec Alep, bien sûr. Alep connaît actuellement ce qui est peut-être les combats les plus féroces depuis que la guerre a commencé il y a près de six ans ici en Syrie. Mais les politiciens et les médias occidentaux portent un regard très négatif au sujet de l’avance de votre armée. Pourquoi cela se produit-il selon vous ? La considèrent-ils comme leur propre défaite ?
Bachar al-Assad : En fait, après qu’ils aient échoué à Damas, parce que le récit des 3 premières années était « la libération de Damas des mains de l’Etat ». Quand ils ont échoué, ils sont allés à Homs, puis (ils ont échoué à Homs et) ils se sont concentrés sur Alep durant les 3 dernières années. Et pour eux, c’était la dernière carte majeure à jouer sur le champ de bataille syrien.
Bien sûr, ils ont toujours des terroristes dans différentes (…)Lire la suite »