Un nouveau rapport d’Amnesty International affirme que le gouvernement syrien a fait pendre entre 5 000 et 13 000 prisonniers dans une prison militaire en Syrie. La preuve de cette allégation est fragile, basée sur ce qu’ont entendu dire des personnes anonymes qui ne vivent pas en Syrie. Les chiffres eux-mêmes sont des extrapolations qu’aucun scientifique ou tribunal n’accepterait jamais. Il s’agit d’un reportage romancé digne de la presse à sensation, depuis son titre « Abattoir humain » jusqu’à son dernier paragraphe.
Alors que la coalition des nouveaux impérialistes se réjouissait par avance d'un coup double à jouer en Syrie, éliminer Bachar et le Hezbollah tout en écorniflant l'Iran, voilà que l'organisation de résistance libanaise sort renforcée de la victoire d'Alep. Il faut donc abattre Nasrallah et ses troupes par un autre moyen, le vieille arme de la CPI et des "crimes de guerre". La machine est en route.
Deux ans après l’attaque meurtrière qui a privé l’hebdomadaire de ses éléments talentueux (et situés à gauche), 50.000 exemplaires sont vendus en kiosques chaque semaine et autant par abonnement. A la suite de la tragédie, 260.000 abonnements avaient été enregistrés, mais la plupart n’ont pas été renouvelés. Si l’on voulait tomber dans le mauvais jeu de mots tels que les aime l’hebdomadaire, on parlerait d’hémorragie.