Ce 29 novembre, la joie, certes mêlée de tristesse, de sang et de larmes, avait envahi le cœur des Syriens. Toutes les sources fiables leur apprenaient que 14 quartiers de l’est d’Alep étaient libérés des terroristes, que des milliers de leurs habitants séquestrés depuis l’été 2012 avaient pu -malgré les tirs des snipers qui tiraient sur ceux qui les fuyaient- rejoindre les positions de l’Armée syrienne, que la centrale hydraulique de Souleiman al-Halabi située dans ces quartiers avait été récupérée et en cours de réparation, que le croissant rouge et les hôpitaux privés et publics s’étaient préparés à les accueillir, que la Russie allait dépêcher des hôpitaux mobiles pour parer aux manques de lits et de moyens, que les parents et amis encore en vie les attendaient à tous les couloirs de sortie…
Les Français qui auraient tendance à mettre en doute la parole des Syriens, pourraient peut-être se donner la peine d’écouter l’un des leurs raconter « cette vraie bonne nouvelle » [1]. (…)Lire la suite »
Mise-à-jour :
Mise à jour de la partie qui décrit l'enclave d'Alep-est :
Toute la partie nord détenue par les djihadistes a été libérée, environ 40% du territoire. Une nouvelle carte est disponible ici. Quelques 10.000 civils ont fuit vers les zones gouvernementales (décrédibilisant les 250.000 proclamés par l'ONU). Les pompes à eau sont toutes entre les mains du gouvernement. L'eau coulera à nouveau.
Fin de la mise-à-jour.
L'armée arabe syrienne (AAS) et ses alliés ont fait d'énormes progrès dans Alep-Est. Là, comme apparemment partout ailleurs, les fronts du Djihad s'effondrent. Les dissensions dans l'opposition, qui reflètent celles de ses sponsors, perturbent tous leurs mouvements. La discrète campagne aérienne russe à l’arrière des fronts « rebelles » a réduit leurs réserves en matériel et en hommes.
Les forces égyptiennes vont bientôt se joindre à l'alliance syrienne. Du fait que plusieurs enclaves « rebelles » ont été éliminées soit par les combats soit par des (…)Lire la suite »
Ce 21 novembre, au lendemain de la proposition indécente de Staffan de Mistura, consistant en une administration autonome confiée à un « comité local » de terroristes retranchés dans les quartiers est d’Alep, d’où ils pilonnent les quartiers ouest, s’est tenue une énième réunion du Conseil de sécurité sur la situation humanitaire en Syrie.
Proposition refusée par Damas qui a officiellement informé l’émissaire de l’ONU par la voix de son ministre des Affaires étrangères, M. Walid al-Mouallem, que la décision de la Syrie et de ses alliés de nettoyer toute la ville d’Alep était ferme, définitive et ne saurait attendre. D’où, probablement, une séance plus houleuse qu’habituellement dans l’enceinte de l’ONU, une escalade des violences terroristes sur le terrain, et une escalade médiatique anti-Syrie et anti-Russie qui n’aura échappé à personne.
Séance inaugurée par la lecture du rapport du Secrétaire général sur l’application des résolutions 2139 ; 2165 ; 2191 ; 2258 ; (S/2016/962). (…)Lire la suite »
Voici le message reçu ce dimanche, 20 novembre, d’un ami d’Alep :
« Tuerie : Ce dimanche matin, comme chaque jour, pluie d'obus de mortiers tirés par les terroristes d'Alep-Est sur nos quartiers. MAIS aujourd'hui, ils ont atteint une école au quartier Forkane : 10 enfants tués et de très nombreux blessés. Les médias occidentaux vont-ils rapporter ce crime de guerre ? Les gouvernements vont-ils s'indigner et protester ?
[…]
Depuis un an, les médias occidentaux diffusent des informations mensongères ou exagérées (ce qui revient au même) sur ce qui se passe à Alep-Est. Comme par exemple l’annonce de la destruction par les raids aériens du « dernier hôpital - the last hospital » d’Alep, annonce qui a été reprise chaque deux semaines, une dizaine de fois au total. C’est comme si ce « dernier hôpital » ressuscitait à chaque fois... Nabil Antaki. ».
Que répondre à cette question ? Sinon qu’en effet, la veille de cette « tuerie » [1], « The Guardian » s’est une fois de plus payé la (…)Lire la suite »
Ce 15 novembre, la Troisième Commission de l’ONU, chargée de la promotion et de la protection des droits de l’homme s’est prononcée sur des projets de résolution concernant les situations en Corée du Nord, en Iran, en Syrie, et « pour la première fois, en République autonome de Crimée et à Sébastopol »[1].
L’examen de ces projets de résolution a été précédé par un « fait inédit », nous dit le site de l’ONU en langue française, à savoir une demande de motion de non-action par le Venezuela et le Bélarus ; lesquels, estimant que les textes proposés constituaient un « instrument de division » se substituant à l’examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme, ont cherché à obtenir l’ajournement du débat. Leur demande a été rejetée par 32 voix pour, 101 contre et 37 abstentions.
Le projet de résolution sur la situation des droits de l’homme en Syrie, avancé par 17 pays, [Arabie saoudite, Australie, Bahreïn, Canada, Émirats arabes unis, États-Unis, France, Jordanie, (…)Lire la suite »
Les gens fidèles au gouvernement syrien sont contents que Donald Trump ait remporté les élections américaines :
Au contrôle des passeports, le visage d'un officier syrien s'est éclairé en voyant un voyageur américain.« Félicitations pour votre nouveau président ! », s'est-il écrié en levant le pouce avec flamme. M. Trump, a-t-il ajouté, devrait être « bon pour la Syrie ».
La nouvelle administration fait un premier pas significatif avant même que Trump ne soit en poste. Obama, égoïstement préoccupé par son héritage historique, fait soudainement une volte-face de 180 degrés et commence à mettre en œuvre la politique de Trump.
Voyons la position initiale :
Interrogé sur Alep dans un débat d'octobre avec Clinton, Trump a dit que c’était une catastrophe humanitaire, mais que la ville était « quasiment » tombée. Clinton, disait-il, soutenait les rebelles sans savoir qui ils étaient.
Les rebelles qui combattent Assad dans l'ouest de la Syrie comprennent des nationalistes qui (…)Lire la suite »
Ce 10 novembre, des hauts fonctionnaires du gouvernement des États-Unis auraient informé le Washington Post que l’administration Obama ne pouvait plus se permettre de « traiter avec le Diable », pour continuer à exercer une pression militaire sur le Président syrien Bachar al-Assad.
En bref, Obama aurait ordonné au Pentagone de trouver et de tuer les dirigeants du groupe Al-Nosra sévissant en Syrie, en déployant plus de drones et en usant de tous les moyens possibles des Services du renseignement. Un revirement né du souci de voir certaines régions de Syrie se transformer en bases d’opérations terroristes lancées par Al-Qaïda contre les pays du Sud de l’Europe… [*].
Noble souci qui ignore superbement la pression des sanctions inhumaines qui pèsent sur une population restée piégée, bon gré mal gré, entre les crocs de ces monstres instrumentalisés par Obama et ses alliés, lesquels font toujours mine de pleurer sur la prétendue « opposition armée modérée » assiégée dans Alep-Est, (…)Lire la suite »
Réponse du Délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies à ses homologues qui ont pris l’habitude tenace de s’esquiver, avec tous leurs diplomates émérites, dès qu’il prend la parole. Il s’agit de la dernière réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient en ce 26 octobre 2016. Le lecteur pourra suivre les interventions des vrais et des faux amis du peuple syrien sur webtv.un.org [*] à la fin de ce texte. Il pourra juger de ce que le Dr Al-Jaafari a précédemment qualifié de « Théâtre de l’absurde », alors que l’escalade du terrorisme dépasse l’entendement là ou ladite Coalition internationale pense pouvoir en profiter [NdT]. * * *
Attendons un peu, le temps que certains hypocrites quittent cette salle...
Merci Monsieur le Président,
La sortie des représentants de certains États qui ont versé des larmes de crocodile sur la situation à Alep démontre l’étendue de leur hypocrisie et de leurs mensonges outranciers, fabriqués pour un spectacle qu’ils nous (…)Lire la suite »
N’étant pas pilote de chasse, ni doté des ailes d’un ange, c’est donc aux côtés des gens ordinaires, depuis le plancher, que j’ai vécu à peu près tous les bombardements depuis un demi-siècle de guerres. Et je peux vous assurer que les bombes, même « chirurgicales » tuent. Et surtout des innocents. Pour entrer dans l’intime, j’ai aussi fait du journalisme pour tenter, modestement, de dire que les guerres ne sont pas jolies. J’ai échoué. François Hollande – et les supporters des tueries justes – n’ont toujours pas découvert que cette horreur provoque le chaos et la mort. A leur tour – un siècle plus tard – ces pacifistes à sens unique, militants des « frappes humanitaires », vivent-ils la sidération qui a touché de nombreux journalistes en 1914 ? Ceux qui couvraient le front au début de la Grande guerre et qui titraient ainsi leurs articles : « Les balles boches ne tuent pas ! ».
Seules tuent les bombes russes et leurs clones syriennes. Et j’ose ajouter que les fameux « barils (…)Lire la suite »
Créé à partir des militants qui ont envahi Alep, les Casques blancs financés par l'Ouest sont un groupe de soutien terroriste qui se fait passer frauduleusement pour une organisation humanitaire dans le but de nuire au gouvernement syrien, affirme la chercheuse et journaliste indépendante Vanessa Beeley.
La propagande à Alep-Est, la partie d’Alep tenue par les rebelles, est orchestrée par un certain nombre d'organisations et de personnes parrainées par l'Occident, les Casques blancs étant la plus importante d'entre elles, a dit Beeley à RT. Mais les Casques blancs ne sont pas les héros que les médias dominants décrivent.
« Cette organisation est une construction frauduleuse de l'OTAN pour répandre une propagande qui diabolise le gouvernement d'Assad ainsi que l'intervention légale de la Russie en Syrie », a déclaré la journaliste, qui vient de rentrer de Syrie.
« Selon toutes nos informations, c’est un groupe de soutien des terroristes », a-t-elle ajouté, « dans le sens où (…)Lire la suite »