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Thème : Syrie

Syrie : Des centaines de morts après le bombardement d’un dépôt de produits chimiques (Ministère de la Défense)

DAMAS, Syrie (13h30) : Selon une déclaration officielle du ministère syrien de la Défense, la coalition dirigée par les Etats-Unis ont effectué une frappe aérienne contre des positions de Daech à Deir Ezzor, en visant un dépôt de produits chimiques appartenant au groupe, provoquant la mort de centaines de militants ainsi que de civils. Selon cette déclaration, « Hier, entre 17h30 et 17h50, des avions de combat de la dénommée coalition anti-Daech ont frappé une position de Daech dans le village de Hatla à l'est de Deir Ezzor. Suite à l'attaque, un énorme nuage blanc s'est formé – qui a plus tard viré au jaune – après l'explosion d'un dépôt de produits chimiques. Une énorme incendie a éclatée jusqu'à 22h30. On compte des centaines de morts – y compris des civils – suite à la dispersion de produits toxiques ». La déclaration affirme que cet incident confirme sans aucun doute que « des groupes terroristes, en particulier Daech et Jabhet al-Nosra, possèdent déjà des armes chimiques, (…) Lire la suite »
"les Etats-Unis rejouent la même comédie insipide qu’en Irak"

Déclaration de Vladimir Poutine à la presse après une rencontre avec le Président italien Sergio Mattarella

Transcription : [...] Journaliste : Puis-je vous poser une question sur la Syrie ? Comment considérez-vous ce qui s'est passé ? Y a-t-il un risque d'autres frappes militaires des Etats-Unis contre des cibles en Syrie ? Vladimir Poutine : Nous en avons parlé avec le Président [italien]. J'ai dit que ça me rappelait beaucoup 2003, lorsque les représentants des Etats-Unis au Conseil de sécurité ont montré des prétendues armes chimiques découvertes en Irak. Après quoi, une campagne militaire a été lancée contre l'Irak. Elle a entraîné la destruction du pays, la montée de la menace terroriste, et l'apparition de Daech sur la scène internationale, ni plus, ni moins. La même chose se produit actuellement, et leurs partenaires acquiescent encore une fois de la tête. A cet égard, nos admirables écrivains [de comédies] Ilf et Petrov viennent à l'esprit, avec leur fameuse réplique « Qu'est-ce qu'on s'ennuie, Mesdames ! » On a déjà vu tout ça. Quant à savoir pourquoi tout cela se (…) Lire la suite »
Interview de Peter Ford, ancien ambassadeur britannique en Syrie

Peter Ford : Trump a donné mille raisons à Daech de lancer des attaques chimiques

Transcription : Journaliste : C'était la première déclaration du Président Trump immédiatement après ce lancement de missiles. L'ancien ambassadeur britannique en Syrie Peter Ford est maintenant avec moi. Bonjour à vous ! Peter Ford : Bonjour. Journaliste : Puis-je d'abord seulement attirer votre attention. Voici le début de ce discours du Président Trump : « Mes chers concitoyens. Mardi, le dictateur syrien Bachar al-Assad a lancé une horrible attaque chimique contre des civils innocents. » C'est un fait (n'est-ce pas) ? Peter Ford : C'est une déclaration... une fausse déclaration sur un fait non avéré. Nous ne savons pas. Ce qui est nécessaire, c'est une enquête, car il y a deux possibilités pour ce qui s'est passé. L'une est la version américaine, qu'Assad a lancé des armes chimiques sur cette ville. L'autre version est qu'une bombe ordinaire a été lâchée et qu'elle a frappé un dépôt de munitions où les djihadistes entreposaient des armes chimiques. Nous ne savons pas (…) Lire la suite »

Ignorant les cruelles leçons de la guerre en Irak, Trump lance une offensive contre la Syrie (RT)

Robert BRIDGE
Donald Trump s'était engagé à adopter une approche différente de sa concurrente, Hillary Clinton, sur la Syrie. Pourtant, suite à une attaque chimique dans une ville syrienne, le commandant en chef des États-Unis n'a pas attendu qu’une enquête soit diligentée et a décidé de bombarder les forces armées syriennes. Vendredi, le monde s’est réveillé au son fracassant de la nouvelle que les États-Unis avaient lancé une attaque de missiles de croisière sur une base de l'armée syrienne à Homs, attaque qui a tué au moins cinq soldats syriens. Ce qui rend cette nouvelle si troublante, c'est que Washington n'a, une fois de plus, pas tenu compte du Congrès et s'est proclamé juge, jury et exécuteur des hautes œuvre dans à une crise internationale. Le fait de l’Empereur. De plus, dans un incident où les responsabilités ne sont pas établies, l'administration Trump a accordé le bénéfice du doute aux individus dont on sait qu’ils sont affiliés à Al-Qaïda et à l'Etat islamique. Peut-être que (…) Lire la suite »

Syrie-Washington : Gaz et mensonges à tous les étages.

Jacques-Marie BOURGET

L'histoire de la guerre est celle du mensonge. Dernière proposition américaine, dans une série qui remonte -pour le moins - au XIXe siècle : vitrifions la Syrie.

Difficile de survivre quand, sans jugement ni recours, le monde du bien vous classe dans le camp des salauds. De ceux qui rient dans les cimetières d’enfants en venant chicaner la réalité d’un bombardement au gaz sarin opéré par l’armée syrienne. Il faut nous apprendre à vivre avec ce tatouage intime, celui de l’infamie. La nôtre. Ce qui doit nous réconforter c'est d’être en compagnie de co-inculpés qui sont à la fois des hommes d’expérience et estimables. Je veux dire qu’ils ont passé leur vie à tenter de sauver le monde, tout au moins un peu. L’autre soutien vient de la nature de ceux qui nous désignent comme compagnons de route des bourreaux. Etre accusé d’inhumanité par un champion de la chose, Donald Trump, est comme une médaille de la Résistance. A la liste de ceux qui nous mettent à l’index, je pourrais ajouter les dirigeants de l’Europe, mais c’est inutile, par contrat ils sont tenus d’obéir à Washington. Quant à l’opprobre de Madame Arthaud et de Monsieur Poutou, soutiens (…) Lire la suite »

Butin de guerre : Trump croule sous les louanges des médias et des Démocrates (The Intercept)

Glenn GREENWALD
Dans tous les types de gouvernement, rien ne provoque un ralliement derrière le leader de manière plus rapide, irréfléchie ou efficace qu'une guerre. Donald Trump peut constater à quel point c'est vrai, alors que les mêmes dirigeants de l'establishment et des médias US - qui ont passé des mois à le dénoncer comme mentalement instable, un autoritaire inepte et une menace sans précédent pour la démocratie - sont maintenant en train de l'applaudir après avoir largué des bombes sur des cibles du gouvernement syrien. Jeudi soir, Trump a ordonné une attaque qui selon le Pentagone fut réalisée par le lancement de 59 missiles Tomahawk qui « visaient des avions, des hangars blindés, des entrepôts de stockage et des sites logistiques, des stocks de munitions, des systèmes de défense aérienne et des radars ». Le gouverneur de Homs, la province syrienne où l'attaque s'est produite, a déclaré tôt ce matin que les bombes avaient tué sept civils et blessé neuf autres. Le Pentagone a déclaré (…) Lire la suite »
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Bombardement US en Syrie : Trois réflexions pour inciter à la prudence

Michel COLLON

Quand nous sommes bombardés d’informations sur un « massacre » servant à justifier des bombardements US, on a toujours intérêt à se souvenir des précédents. En 2013, on a déjà accusé Damas. Mais l’enquête officielle de l’ONU (pourtant fort infiltrée par les USA) a conclu à l’impossibilité de désigner le camp responsable.

1. Réfléchir avec prudence ! Quand nous sommes bombardés d’informations sur un « massacre » servant à justifier des bombardements US, on a toujours intérêt à se souvenir des précédents. En 2003, les « armes de destruction massive » avaient déjà servi de prétexte à George Bush pour plonger l’Irak en enfer. A l’époque, nous disions : c’est un médiamensonge, on ne nous a pas crus. Maintenant tout le monde le reconnaît mais pour les Irakiens, il est trop tard. En 2013, on a déjà accusé Damas. Mais l’enquête officielle de l’ONU (pourtant fort infiltrée par les USA) a conclu à l’impossibilité de désigner le camp responsable. Par contre, le Massachusetts Institute of Technologies (USA) a attribué l’attaque aux rebelles. Dans mes livres, j’ai exposé comment chaque guerre est précédée d’un grand médiamensonge (Vietnam, Panama, Irak, Yougoslavie, Palestine, Afghanistan, Libye, Syrie, Côte d’Ivoire). C’est une technique pour chauffer l’opinion, il convient de ne pas se laisser (…) Lire la suite »

Syrie : encore une fois, un jugement hâtif et dangereux (Consortium News)

Robert PARRY
Avec le dernier jugement hâtif sur les morts par gaz toxique dans une région occupée par les rebelles au nord de la Syrie, les médias mainstream se révèlent comme une menace pour le journalisme responsable et pour l'avenir de l'humanité. Encore une fois, nous assistons au scénario troublant où le verdict précède l'enquête, même si un tel comportement peut conduire à une escalade dangereuse de la guerre ainsi que du nombre de victimes. Avant même toute évaluation minutieuse des preuves, Le New York Times et d'autres grands sites d'information US avaient déjà désigné le gouvernement syrien de Bashar al-Assad comme le coupable. Ce qui a relancé l'exigence des États-Unis et d'autres pays de mettre en place une « zone d'exclusion aérienne » en Syrie, ce qui constituerait le début d'une nouvelle guerre de « changement de régime » et entraînerait les Etats-Unis dans une guerre probable avec une Russie dotée d'armes nucléaires. Alors qu'on en était encore à chercher ce qui s'était (…) Lire la suite »

Malgré les ingérences de l’Empire et ses vassaux, le peuple syrien vivra

Chems Eddine CHITOUR
La guerre en Syrie fait toujours rage « Il existe pour le pauvre en ce monde deux grandes manières de crever, soit par l'indifférence absolue de vos semblables en temps de paix, ou par la passion homicide des mêmes la guerre venue. » Voyage au bout de la nuit (édition 1952) - Louis-Ferdinand Céline Six ans de cauchemar, c'est ainsi que l'on peut résumer le calvaire du peuple syrien que l'on veut réduire en poussière. Six ans qui ont emporté Aylan el Kurdi venu rendre l'âme aux pieds de la forteresse Europe responsable à des degrès divers du chaos syrien. Les deux acolytes qui ont commencé il y a plus de 150 ans à chercher querelle à l'Empire ottoman vermoulu au point de créer des abcès de fixation comme de protéger les chrétiens arabes d'Orient dont on ne voit que la religion, mais pas l'humanité, a fait qu'un pays comme la France dans la discrétion la plus absolue sélectionne les rares migrants qu'elle accueille en misant sur la religion aidée en cela par des réseaux de « (…) Lire la suite »

En Syrie, agression impérialiste à visage découvert

Bruno GUIGUE
Des missiles Tomawhak, hier, ont frappé l’aéroport militaire syrien de Sharyat à une trentaine de kilomètres au sud-est de Homs. L'événement fait la Une des gazettes, mais cette agression militaire américaine contre la Syrie souveraine n'est pas la première. Le 17 septembre 2016, l'aviation US avait tué 80 soldats de l’armée arabe syrienne à Deir Ezzor. Loin d’être fortuite, cette attaque avait eu lieu au moment précis où l’armée nationale, loin de ses bases, affrontait une vigoureuse offensive de Daech. Bis repetita ! Avec ce bombardement, la Maison-Blanche, pour la deuxième fois, vole au secours de ses “proxys” lobotomisés qui font la guerre pour son compte contre la Syrie souveraine. En frappant par les airs l’appareil militaire syrien, Donald Trump sait bien qu'il ne modifie pas le rapport de forces. Ce qu'il veut, c'est humilier Damas. Il veut montrer qu'il peut atteindre le sol syrien, où il veut et quand il veut, faisant ainsi la démonstration que cet Etat est vulnérable. (…) Lire la suite »
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