RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : Syrie

Nos droits ne sont soumis ni aux négociations ni aux renonciations

Bachar al-Jaafari
Le 25 juillet s’est tenue une énième réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient. Le lecteur pourra y revenir sur le site des Nations Unies en langue française, qui précise qu’il s’agit d’un document non officiel, à l’intention des organes d’information [1]. Une information qui réduit à quelques lignes le discours du délégué syrien en donnant la part belle à la déléguée des États-Unis, laquelle s’empresse de dévier le sujet pour imputer la tragédie palestinienne au Hezbollah libanais, traité d’organisation terroriste aux niveaux militaire et politique. Ceci au moment même où la grande majorité du peuple libanais, soudée sous le slogan « Peuple - Armée - Résistance », bénit ces combattants qui sacrifient leur vie en luttant contre tous les terrorismes et offrent leurs victoires au Liban et en Syrie « à tous les Libanais et aux peuples de la région » [2]. Pour mémoire, voici le texte intégral de l’intervention du Dr Bachar al-Jaafari [NdT]. * * * Mesdames (…) Lire la suite »

Pour une politique française en Syrie indépendante et respectueuse du droit

Collectif
Monsieur le Président, Vous avez déclaré que vous ne souhaitiez pas la destruction de l’Etat syrien et qu’avec vous au pouvoir, on en aurait fini avec les “néoconservateurs importés”. Plus récemment, au sortir du G20, vous avez de nouveau précisé votre détermination à œuvrer pour une sortie politique du conflit excluant le préalable d’une mise hors jeu de l’actuel Président de l’Etat syrien. Vous interrompez le soutien financier et logistique que la mandature précédente accordait à des forces combattantes terroristes qu’elle qualifiait de ‘modérées.’ Ce réalisme a été imposé par l’échec d’une politique d’ingérence illégitime et désastreuse. Le peuple syrien avec toutes ses composantes, en particulier une opposition authentique de l’intérieur, certes pas celle d’une poignée d’exilés exhibés à quelques occasions, s’est rangé derrière Bachar el Assad pour lutter contre la désintégration de sa nation. Avec l’aide de pays amis, il est en train de mettre fin à l’existence d’un Etat (…) Lire la suite »

Syrie - L’accord Trump-Poutine tiendra-t-il ?

Moon of Alabama
Le conflit entre les États-Unis et la Russie sur la Syrie semble s'être résorbé depuis la récente rencontre de Poutine et Trump à l’occasion du G-20. Il y a eu une sorte d'accord, mais on ne connait ni sa portée ni sa puissance contraignante. L’objectif commun est, comme d’habitude, la défaite d'ISIS. Source : Fabrice Balanche/WINEP Lors de la rencontre entre les présidents Trump et Poutine à Hambourg, il a été convenu d’une trêve temporaire pour la région du sud-ouest de la Syrie. Le gouvernement syrien (en violet) détient la ville de Deraa tandis que divers groupes d’insurgés parrainés par l’étranger (en vert), dont Al-Qaeda et l’EI, occupent les zones frontières d’Israël et de Jordanie. Il y a eu des combats sérieux après les récentes attaques d'Al-Qaïda sur la ville de Baath, près du plateau du Golan. Au cours de ces dernières, la force aérienne israélienne a soutenu plusieurs fois les groupes d'al-Qaïda en attaquant l'armée syrienne. En vertu de l'accord de trêve, la (…) Lire la suite »

La Syrie constitue le baromètre du monde actuel et la victime de l’interventionnisme néolibéral néoconservateur

Bruno DRWESKI

Pour des raisons historiques, culturelles, religieuses, politiques et géopolitiques, la Syrie est située au centre de la confrontation entre plusieurs visions de l’arabité et de l’islamité, et l’issue du conflit actuel sera déterminante pour l’avenir du monde, car c’est ici que s’affrontent pour le moment les puissances en crise d’Occident et les puissances plus dynamiques d’Eurasie.

Pour des raisons historiques, culturelles, religieuses, politiques et géopolitiques, la Syrie est située au centre de la confrontation entre plusieurs visions de l’arabité et de l’islamité, et l’issue du conflit actuel sera déterminante pour l’avenir du monde, car c’est ici que s’affrontent pour le moment les puissances en crise d’Occident et les puissances plus dynamiques d’Eurasie. Beaucoup de musulmans considèrent que c’est en Syrie que se déroulera la bataille finale entre les forces du Bien et les forces du Mal, et que c’est sur un des minaret de la mosquée des Omeyyades à Damas qu’apparaîtra alors Jésus revenant sur terre pour assurer un ordre de paix et de justice universelle. Et comme en plus, lors de l’invasion mongole au Moyen-âge qui avait saccagé l’Irak, détruit Bagdad puis Alep alors que Damas avait résisté, la conscience à la fois historique et messianique existant en Syrie y renforce l’impression que depuis la nuit des temps, c’est leur pays qui constitue le lieu (…) Lire la suite »

La lettre ridicule d’un collectif pro-terroriste au président Macron

Bruno GUIGUE
Une poignée d’experts auto-proclamés vient d’adresser une lettre à M. Macron dont le titre-oxymore prêterait à rire s’il ne s’agissait d’une affaire sérieuse. “M. le Président, maintenir Assad, c’est soutenir le terrorisme”, déclament ces soi-disant intellectuels dans les colonnes de “Libération”, propriété du milliardaire franco-israélien Patrick Drahi. On croit rêver ! Au moment où l’armée syrienne, soumise aux bombardements américano-sionistes, mène un combat acharné contre Daech, ces charlatans osent dire que l’Etat syrien fait le jeu du terrorisme. Sans scrupule, ils crachent sur la Syrie souveraine, pays courageux qui paie un lourd tribut à la lutte contre les djihadistes made in CIA. Combien, parmi ces embusqués, serait capable d’aller se battre contre les terroristes qui viennent encore d’ensanglanter les rues de Damas ? Aucun, bien sûr. Car ce terrorisme, le même que celui qui tue des innocents à Paris, à Bagdad ou à Bamako, ils sont les premiers à le cautionner. Ils (…) Lire la suite »
10 

Coincée à Al-Tanf, l’armée des États-Unis admet qu’elle a perdu la course pour occuper le sud-est de la Syrie

Moon of Alabama
L'armée des États-Unis a, pour l'instant, renoncé à occuper le sud-est de la Syrie. Ses déclarations récentes, lors d’une conférence de presse du ministère de la Défense, montrent qu’elle reconnait la défaite de son projet originel. Récapitulons : l’armée étasunienne occupait la station frontalière d'al-Tanf entre la Syrie et l'Irak à environ 12 kilomètres à l'est du triangle frontalier Jordanie-Syrie-Irak. La route entre Damas et Bagdad, qui a une grande importance économique, traverse Al-Tanf. Lorsque les forces du gouvernement syrien ont avancé sur la région d'al-Tanf, les militaires EU les ont bombardées et ont revendiqué unilatéralement une « zone de désescalade », c'est-à-dire un territoire occupé, autour du poste frontière. Le plan étasunien était de faire mouvement vers le nord d'al-Tanf et la vallée de l'Euphrate autour de Deir Ezzor pour empêcher que les zones tenues, à l'ouest, par le gouvernement syrien et par l'Irak, à l'est, se rejoignent. Les propagandistes (…) Lire la suite »

La Maison Blanche se réjouit que les éléphants ne soient pas montés aux arbres

Moon of Alabama
Les responsables de l'administration Trump reculent sur son projet de perpétrer une fausse attaque d'armes chimiques en Syrie annoncé par la Maison-Blanche. Les États-Unis ne manquent pas de raisons de vouloir accuser le gouvernement syrien d'utiliser des armes chimiques, par contre le gouvernement syrien n’a absolument aucune raison logique de vouloir en utiliser. La Russie et la Syrie réclament depuis longtemps l'envoi d'inspecteurs d'armes chimiques sur la base aérienne dont l'administration Trump prétend qu’elle est au centre de son conte de fées « chimique ». Les États-Unis ont empêché les inspecteurs d’y aller. Les allégations étasuniennes n’avaient donc aucune réalité. La façon dont l’annonce de la Maison Blanche a été faite, sans que les agences concernées en aient connaissance et avec très peu d'implication des directeurs d’agences, était tout simplement idiote. On aurait dit une idée suggérée par Natanyahou à l'écolier Koushner qui aurait ensuite convaincu son (…) Lire la suite »

Ex-Inspecteur sur le désarmement : « Les accusations de Trump se fondent sur un mensonge » (The American Conservative)

Scott RITTER
Dans la nuit du 26 juin, le secrétaire de presse de la Maison Blanche a publié une déclaration, par Twitter, que « les États-Unis ont identifié des préparatifs potentiels pour une nouvelle attaque d'armes chimiques par le régime d'Assad qui entraînerait probablement le meurtre en masse de civils, y compris des enfants innocents ». Le tweet a déclaré : « les activités sont similaires aux préparatifs du régime avant l'attaque par armes chimiques du 4 avril », avant d'avertir que si « M. Assad mène une autre attaque de meurtre en masse en utilisant des armes chimiques, lui et son armée paieront un prix lourd ». Un porte-parole du Pentagone a appuyé le tweet de la Maison Blanche, en affirmant que les services secrets américains avaient observé une « activité » sur une base aérienne syrienne qui indiquait qu'une « préparation active à l'utilisation des armes chimiques » était en cours. La base aérienne en question, Shayrat, avait été impliquée par les États-Unis comme origine des (…) Lire la suite »

La ligne rouge de Trump (Welt.de)

Seymour HERSH

Le président Donald Trump a ignoré les rapports importants des services de renseignement lorsqu’il a décidé d’attaquer la Syrie après avoir vu des photos d’enfants en train de mourir. Seymour M. Hersh a enquêté sur le cas de la prétendue attaque au gaz sarin.

Le 6 avril, le président des États-Unis, Donald Trump, a autorisé une frappe de missiles Tomahawk tôt le matin sur la base aérienne de Shayrat dans le centre de la Syrie, en représailles pour ce qu'il a déclaré être une attaque mortelle au gaz effectuée par le gouvernement syrien deux jours plus tôt dans la ville rebelle De Khan Sheikhoun. Trump a donné l'ordre en dépit des mises en garde des services de renseignement des États-Unis qui affirmaient n'avoir trouvé aucune preuve que les Syriens avaient utilisé une arme chimique. L'information disponible précisait que les Syriens avaient visé un lieu de rencontre jihadiste, le 4 avril, avec une bombe guidée russe munie d'explosifs classiques. Des détails sur l'attaque, y compris des informations sur ses objectifs dits de grande valeur, avaient été fournis au préalable par les Russes aux militaires américains et alliés à Doha, dont la mission est de coordonner toutes les opérations des forces aériennes américaines, alliées, syriennes (…) Lire la suite »

L’information se confirme : l’Occident finance et soutient le terrorisme !

Daniel VANHOVE

Pour ceux qui essaient de s’y retrouver dans les tumultes du monde actuel, les guerres qui ravagent le Moyen-Orient et particulièrement celle de Syrie depuis mars 2011, donnent à mieux comprendre le jeu retors des puissances extérieures qui les alimentent.

Sous un départ qui s’apparentait à ce que d’aucuns nous ont vendu comme « les printemps arabes », cette terrible guerre fomentée et financée par l’Occident qui espérait la mettre à profit pour renverser le président Bachar al Assad et avoir ainsi un meilleur contrôle des réserves d’hydrocarbures et des oléoducs du pays, n’en finit pas de nous livrer les arcanes de ce qui se trame dans les couloirs obscurs des chancelleries. Que l’on ne me rétorque pas que mon propos n’est pas étayé. Il y a aujourd’hui suffisamment de preuves qui attestent que c’est bien l’Occident qui est à la manœuvre derrière toutes ces pseudo révolutions populaires, tant au Moyen-Orient qu’en Ukraine ou au Venezuela. Et les dernières déclarations du secrétaire d’Etat américain Tex Tillerson en sont l’illustration la plus flagrante, dès lors qu’il a dit devant le comité des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants : « ... soutenir des éléments à l'intérieur de l'Iran pour une transition pacifique (…) Lire la suite »