RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Les Casques blancs syriens sont un « groupe de soutien du terrorisme et un outil de propagande occidentale » (RT)

Créé à partir des militants qui ont envahi Alep, les Casques blancs financés par l’Ouest sont un groupe de soutien terroriste qui se fait passer frauduleusement pour une organisation humanitaire dans le but de nuire au gouvernement syrien, affirme la chercheuse et journaliste indépendante Vanessa Beeley.

La propagande à Alep-Est, la partie d’Alep tenue par les rebelles, est orchestrée par un certain nombre d’organisations et de personnes parrainées par l’Occident, les Casques blancs étant la plus importante d’entre elles, a dit Beeley à RT. Mais les Casques blancs ne sont pas les héros que les médias dominants décrivent.

« Cette organisation est une construction frauduleuse de l’OTAN pour répandre une propagande qui diabolise le gouvernement d’Assad ainsi que l’intervention légale de la Russie en Syrie », a déclaré la journaliste, qui vient de rentrer de Syrie.

« Selon toutes nos informations, c’est un groupe de soutien des terroristes », a-t-elle ajouté, « dans le sens où ils amènent de l’équipement, des armes, et même de l’argent, en Syrie. »

« Ils prétendent être une ONG impartiale, neutre. Ils sont, en fait, financés à hauteur de plusieurs millions par les États-Unis, le Foreign Office du Royaume-Uni, le Japon, le Danemark, l’Allemagne, la Hollande et la France », a ajouté Beeley.

La semaine dernière, dans un entretien avec RT, Abdulrahman Al Mawwas, le chef de liaison des Casques blancs, a lui-même confirmé que le groupe était parrainé par les gouvernements occidentaux.

Beeley a souligné que les Casques blancs ont été « créés par un [consultant] britannique, James Le Mesurier, en 2013. Ils les entrainent aussi. Il était auparavant dans la sécurité privée, il avait des liens avec Blackwater, une célèbre agence privée de sécurité utilisée par la CIA ... pour perpétrer des assassinats en territoire étranger ».

« Ils ne sont pas entraînés en Syrie », a-t-elle ajouté. « Ils sont formés à Gaziantep en Turquie ; puis ils sont implantés dans des régions comme l’est d’Alep, des zones où il y a des graves conflits ».

Un urgentiste qui fait partie de la vraie défense civile syrienne a dit Beeley que les Casques blancs « venaient des factions militantes qui ont envahi Alep en 2012. »

« J’ai parlé, dans Alep-Ouest, avec la vraie syrienne Défense civile qui existe depuis 1953. C’est la seule organisation de défense civile en Syrie qui soit enregistrée auprès de l’OIPC - Organisation internationale de protection civile - qui a des affiliations avec l’ONU, l’OMS, le Croissant Rouge et la Croix Rouge. Ils nous ont dit que, en 2012, quand diverses factions militantes ont infiltré Alep-Est, elles ont chassé la vraie équipe de la Défense civile syrienne - elles ont massacré beaucoup de personnes, elles en ont kidnappé d’autres, elles ont volé du matériel, y compris toutes les ambulances et trois à cinq camions de pompiers ».

Selon la source syrienne de Beeley, les Casques blancs ne font pas de travail humanitaire. « Ils sont très mal formés au travail paramédical », a souligné Beeley. "Il m’a affirmé qu’ils avaient des fusils à l’arrière de leur voiture, comme tous les autres terroristes d’Alep-Est, et qu’ils participaient aux activités criminelles. »

Les Casques blancs ont été créés pour « détruire les institutions étatiques syriennes, » a réitéré Beeley.

« En d’autres termes, ils se font frauduleusement passer pour la Défense civile syrienne, en profitant du fait qu’il y a une vraie Défense civile syrienne qui opère dans les deux zones, celle tenue par le gouvernement et celle tenue par les rebelles, pour porter secours aux personnes blessées par les attaques de toutes sortes que subit la Syrie », a-t-elle expliqué. « Cette organisation est une construction frauduleuse de l’OTAN pour répandre une propagande qui diabolise le gouvernement d’Assad ainsi que l’intervention légale de la Russie en Syrie. »

Traduction : Dominique Muselet

»» https://www.rt.com/op-edge/364105-aleppo-white-helmets-fraudulent/
URL de cet article 31092
   
Histoire du fascisme aux États-Unis
Larry Lee Portis
Deux tendances contradictoires se côtoient dans l’évolution politique du pays : la préservation des “ libertés fondamentales” et la tentative de bafouer celles-ci dès que la “ nation” semble menacée. Entre mythe et réalité, les États-Unis se désignent comme les champions de la « démocratie » alors que la conformité et la répression dominent la culture politique. Depuis la création des États-Unis et son idéologie nationaliste jusqu’à George W. Bush et la droite chrétienne, en passant par (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

(CUBA) "Tant qu’il y aura l’impérialisme, nous ne pouvons nous permettre le luxe du pluri-partisme. Nous ne pourrions jamais concurrencer l’argent et la propagande que les Etats-Unis déverseraient ici. Nous perdrions non seulement le socialisme, mais notre souveraineté nationale aussi"

Eugenio Balari
in Medea Benjamin, "Soul Searching," NACLA Report on the Americas 24, 2 (August 1990) : 23-31.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.