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Thème : Société

To be or not... 4

Le paysan hystérique

Le point de saturation a été atteint depuis fort longtemps, mais très peu de personne désire y faire face et ainsi libéraliser le commun des mortels dans la réalité actuel.

Je m'excuse mais, savez vous que pour ce modèle politico-économique, vous n'êtes qu'une simple marchandise humaine à exploiter avec l'attrait d'une somptueuse résidence. Des soirées 'privées' bon chic, bon genre afin d'afficher entre vous qui est le plus soumis des convives. Car pour maintenir votre niveau de vie, il est impératif de maintenir le système actuel, qui vous impose la soumission, par l'obligation de payer très cher votre bien être individuel en bon esclave. Toujours au prix de pensée librement dans ce terrorisme économique, allez les dinosaures, les beaux châteaux et les soirées mondaines cul-serré, c'est bien beau pour les films de princesse à l'époque médiévale, la qualité de vie par le bien collectif ça ne vous tente pas ? Si vous pensez que le pouvoir collectif par le biais du gouvernement ne mérite pas votre confiance alors qu’il respecte ses obligations humanitaires de la déclaration de droits de l'homme, pourquoi l'économie secteur privé, serait plus digne de (…) Lire la suite »

To be or not... 3

Le paysan hystérique
Oui les mentalités avancent à petit pas, mais si en plus le pouvoir politique laisse filtrer une évolution idéologique au compte-goutte et verse par son inaction ses propres peurs sur la population, c’est qu’il y a un bug dans sa matrice... Et ce bug à mon avis, vient du manque de clairvoyance quant aux bienfaits de pratiquer une certaine solidarité humaine nécessaire à qui veut régner sur terre d’une manière inconnue dans l’histoire jusqu’à maintenant, soit sans pouvoir autoritaire à la base. Et pour y parvenir, il faut d’abord et avant tout s’aimer soi-même et respecter notre libre pensée issue du cœur. Vous verriez que lorsque cet amour est authentique, il dégage un parfum naturel de justice sociale, et là, l’amour devient viral ! Ce n’est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence, c’est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. (Marx) Plusieurs personnalités se questionnent à savoir comment rétablir la confiance primaire entre la (…) Lire la suite »

To be or not... 2

Le paysan hystérique
On a seulement greffé un élément à cet héritage du passé, l’économie environnementale, sans jamais nommer le problème ainsi. Et là on poursuit dans la même veine avec l’économie sociale et l’auto-suffisance alimentaire. Avec cette philosophie, nous ne faisons que combattre les aspects négatifs du système, mais dans les faits : Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas pour se battre contre l’ancien. (Millman) Pays développé, en voie de développement, sous développé : L’écart qui sépare le niveau de la qualité de vie entre les différentes régions du monde, n’a à mon avis jamais été aussi grand que depuis l’avènement du capitalisme. Un petit dommage collatéral de l’impérialisme et de l’ère industrielle que la classe économique dominante camoufle, car elle en est l’instigatrice, finançant au passage ses idiots utiles, convaincus des bienfaits de son modèle, afin d’inculquer dans l’esprit collectif l’idée que la différence culturelle (…) Lire la suite »

Question identitaire ou question sociale ?

Benedikt ARDEN
L’une des bonnes choses que nous pouvons admettre de la société dans laquelle nous vivons est ce souci, si souvent admis par la grande majorité, de ne pas discriminer les gens pour ce qui relève de leur nature. Ce versant de la philosophie libérale est sans l’ombre d’un doute l’un des plus positifs que ce courant de pensée ait engendrés, car émanant du principe de justice évident selon lequel les gens n’ont pas à se faire juger (en bien ou en mal) sur ce qu’on pourrait penser de leur catégorie identitaire, mais uniquement de leurs actes. Autrement dit, on doit être jugé sur ce que l’on fait et non pas sur ce que l’on représente aux yeux des autres. Évidemment, ici il s’agit d’un principe qui est loin d’être toujours respecté, car les humains, depuis le développement du langage, ont toujours eu besoin de catégoriser les choses afin de s’en faire un portrait utilisable cognitivement. C’est pourquoi l’on utilise énormément de catégories plus ou moins factices afin de faire valoir (…) Lire la suite »

Mais que veulent les fous ? Elliot des esprits et le Monsieur Robot

Philippe Staudt
« Notre société produit des schizos comme du shampoing Dop ou des autos Renault, à la seule différence qu'ils ne sont pas vendables. » L'anti-Œdipe, Gilles Deleuze, Félix Guattari « Shit, I'm schizo. » Elliot Alderson Le psycho a intéressé très tôt le cinéma américain. Dès 1956, Nicholas Ray signe avec Bigger than life un film éprouvant mettant en scène un homme bon et généreux pris, sous l'effet de la cortisone, d'un délire infanticide. Les grands noms du cinéma s'approprient alors le personnage : Hitchcock, Kubrick, Lynch, Fincher, pour ne citer qu'eux, inscriront la folie dans la culture contemporaine. Ces dernières années, deux séries se penchent sur la thématique : The Leftovers, avec la fin énigmatique de la deuxième et avant-dernière saison, et Mr. Robot. Cette dernière est particulièrement riche en références, aussi bien à Kubrick pour la mise en scène du malaise, le cadrage des hommes de pouvoir, l'usage de la musique classique, le design du titre, qu'à Lynch, pour (…) Lire la suite »

Jeu de société

Florian MAROTO

La société s’apparente à une sorte de « jeu social » (Bernard Lahire). La comprendre, c’est l’améliorer. Et rentrer dans le détail des relations entre individus.

Jeu social. Expression peut-être trompeuse, floue, mais suffisamment large pour englober chaque aspect de la société. L’état de la société, c’est l’état des interactions entre les individus qui la composent. Des interactions parfois tendues et d’aucuns parlent de cultures incompatibles pour les interpréter, lorsque certaines parties au conflit sont liées à l’immigration. Ceux qui tiennent ce discours se fichent le doigt dans l’œil et fournissent au débat sa coloration xénophobe. Pas besoin de cultures différentes, pour que la société se crispe. Norbert Elias, dans son livre La Logique de l’exclusion, déroule une enquête sur l’Angleterre des sixties. Elle révèle les dessous sans chics de la discrimination. Le sociologue explique le comportement d’un groupe d’individus enracinés dans une zone géographique. Grâce à la mise au pas d’associations locales, le groupe monopolise les mécanismes du pouvoir. Il fait ainsi peser sa domination sur d’autres groupes, de migration plus récente. Et (…) Lire la suite »

Du deuil au seuil (... ou inversement ?) de la société de l’avenir

Mauris DWAABALA

L’opportunisme ne peut plus triompher aujourd’hui complètement au sein du mouvement ouvrier d’un seul pays pour des dizaines et des dizaines d’années, comme il l’a fait en Angleterre dans la seconde moitié du XIXe siècle. Mais, dans toute une série de pays, il a atteint sa pleine maturité, il l’a dépassée et s’est décomposé en fusionnant complètement, sous la forme du social-chauvinisme, avec la politique bourgeoise. (Lénine, M&E)

L'idéologie indo-européenne archaïque qui divisait la société en prêtres, guerriers et producteurs* voyait plus juste que le Tiers-état de l'Ancien régime qui se représentait portant sur ses épaules les classes privilégiées ; car ce Tiers état qui dirigea la Révolution vivait sur le dos des producteurs, et ceci malgré la conception universaliste qu'il avait de lui-même. Et les deux époques voyaient toutes les deux plus juste qu'aujourd'hui où l'on ne voit carrément plus grand-chose. Les producteurs véritables de la société capitaliste sont ceux entre les mains desquels s'élabore concrètement le produit qui devient marchandise. La mise en œuvre et le surproduit* reviennent au capitaliste industriel (lui ou sa société par actions) dans la grande production, celle qui compte et domine, et à son organe intellectuel qui conçoit, organise, informatise, surveille, perfectionne, et écoule la production sur le marché : les ingénieurs, cadres, managers, commerciaux. Le capital bancaire (…) Lire la suite »

La marche de nulle part vers zéro

James Howard KUNTSLER
Dans pratiquement tous les domaines, les Etats-Unis ne savent pas du tout quoi faire. Nous ne savons pas quoi faire pour résoudre la crise économique qui grandit. Nous ne savons pas quoi faire dans nos relations avec les autres nations dans ce contexte tendu de l'économie mondiale. Nous ne savons pas quoi faire au sujet de notre propre culture et de nos traditions, nous ne sommes pas capables d'évaluer ce qui est utile et ce qui est dépassé. Nous ne savons absolument pas quoi faire dans les relations entre les hommes et les femmes. Et nous sommes carrément paralysés dans nos relations avec l'écosystème de la planète. Pour apaiser ces doutes agaçants nous nous contentons de surfer sur l'élan donné par les machines existantes – le flot de produits industriels proposé à des clients qui n'ont pas les moyens de les acquérir ; les infrastructures de transport gigantesques qui se dégradent impitoyablement ; Les opérations malhonnêtes des banques centrales qui minent toutes les (…) Lire la suite »

Mieux que la Bourse : les hommes

François RUFFIN

Le journal Fakir est un journal papier, en vente dans tous les bons kiosques près de chez vous. Il ne peut réaliser des reportages que parce qu’il est acheté ou parce qu’on y est abonné !

La générosité, ça paie. La mesquinerie, ça se paie. C’est vrai pour les Roms. Et pour la petite Julie. La preuve par les harkis : eux avaient combattu pour la France, parlaient français pour beaucoup, saluaient le drapeau, bref, étaient prêts à « s’intégrer », pleinement « assimilables ». Et pourtant, vingt ans après, on a abouti à un désastre dans la seconde génération : chômage record, délinquance, voitures brûlées. Et pourquoi ? Parce qu’ils étaient « inassimilables » ? Non, à cause de notre pingrerie. Pour n’avoir pas mis le paquet, amplement, généreusement, largement, dès leur arrivée. Va-t-on, éternellement, répéter cette histoire ? * * * Faut que je prévienne d’abord. Les drames des Roms, à la radio, pardonnez-moi mais franchement, j’écoute ça d’une oreille distraite. Y a du monde pour s’indigner à ma place. C’est bon, je passe mon tour. Mais un chiffre a retenu mon attention : 17 000. Quoi ? 17 000. J’ai vérifié sur Internet : « Alors que la population Rom vivant (…) Lire la suite »
Parlons peu mais parlons bien !

Pierre Merle. Les mots à la con.

Bernard GENSANE

La honte m’habite : ce petit livre jubilatoire et fort utile m’a échappé lorsqu’il fut publié en 2005. L’auteur a écrit de nombreux ouvrages sur le vocabulaire français sous toutes ses coutures.

Qu’est-ce qu’un mot (ou une expression) à la con ? Pas un mot fautif, mais un mot dont on n’a pas besoin. Un mot vide de sens ou encore, dirais-je, qui a moins de sens mais qui est bien plus prétentieux qu’un mot préexistant, précis et qui ne se la joue pas. Pourquoi s’excite-t-on avec positionner alors que placer fait l’affaire, avec occulter alors que dissimuler convient fort bien, avec posture alors qu’attitude ne demande qu’à servir ? Pourquoi s’est-on laissé écœurer par convivial, utilisé à toutes les sauces, alors que l’on voulait dire sympathique, cordial, amical, chaleureux, voire ergonomique (ce fauteuil, ça le fait, il est convivial, et même sympa) ? Le politiquement correct (qui est toujours de droite) frappe tant qu’il peut dans ce dérèglement de la langue française. Accompagner, c’est prendre pour compagnon. Un compagnon est celui avec qui on partage le pain. Tout cela est bien joli, mais que faisons-nous des « plans sociaux d’accompagnement » (allez, virez-moi tout (…) Lire la suite »