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Thème : Société

Conquête spatiale, quand la « science » étaye l’ineptie !?

Camille Loty MALEBRANCHE
L'homme prométhéen ne meurt jamais que de ses mains et de sa liberté. La liberté anomique et agressive, liberté par la force et sans loi qu'il s'octroie, se retournera toujours contre le sens et contre lui. Les deux dernières semaines du mois de juillet 2009 écoulé, comme un choeur médiatique, la célébration des quarante ans de la descente de l'homme sur la Lune à la fin juillet 1969, a été brandie pour saluer le pouvoir de la science et le génie humain. En effet, l'alunissage d'Apollo onze constitue un couronnement du coup de force de l'astronomie qui a su remplacer au fil des siècles, et à travers les civilisations antiques et modernes, l'astrologie, en apportant des réponses rationnelles et en quantifiant, là où les astrologues ne savaient que qualifier les astres en interprétant selon les lubies de leur humeur, des signes célestes qui influenceraient l'avenir des hommes et des choses. Pourtant, après tout ce qui a été fait pour déblayer la science de la gangue sédimentaire (…) Lire la suite »
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A bas les icônes et vive l’iconoclastie !

Camille Loty MALEBRANCHE
L'aliénation est, de la meilleure définition, l'altération grave du sens dans une conscience perdue à elle-même et à la vérité. Dans nos sociétés du mensonge, elle est érigée en mode d'être par une économie transformée en tour matérialisée du faux et de l'asservissement. Nous vivons aujourd'hui, le temps des icônes dans le champ dit de la laïcité. Icône politique, icône du spectacle, icône de la fortune… La société, comme un temple païen, exhibe les icônes de ses dieux dans des médias qui ressemblent à une véritable galerie aux idoles. L'on saisit immédiatement que la substance de nos dites laïcités républicaines, ne doit nullement être considérée profane quoique non religieuse stricto sensu, vu la sacralisation dans nos sociétés sécularisées des figures imposées par les structures propagandistes mass-médiatiques plus que jamais en vogue. Dans un monde où la veste pailletée d'un quidam de l'animation, le string exsudant d'une putain de Hollywood, brandis à la télé ou sur (…) Lire la suite »
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La rationalisation de l’individu ou comment rendre l’homme calculable

Caleb IRRI
Pour que le capitalisme fonctionne, les théoriciens économiques se sont attachés à un paradigme aujourd'hui couramment accepté, la rationalisation de l'individu. Partants du principe que l'homme est capable de faire les meilleurs choix pour lui-même, les économistes ont considéré que les comportements humains se devaient d'être rationnels, et ont intégré à cette donnée la notion de calcul, la raison devenant le résultat d'un désir mis en confrontation avec les possibilités de réalisation de ce désir, en termes financiers. Ainsi fut établi le concept de « consommateur rationnel », unité de mesure rendant possible le fonctionnement de théories économiques mathématiques à l'intérieur desquelles l'ensemble des êtres humains est censée pouvoir rentrer. Mais puisque l'homme n'avait pas une valeur mathématique intrinsèque, il fallait qu'à tout prix il devienne calculable, et ce dans le but avoué de pouvoir le comprendre, et aussi de le contrôler, pour pouvoir diriger non seulement ses (…) Lire la suite »

La génération perdue d’aujourd’hui a été trahie par ses aînés (The Observer)

Nick COHEN
Beaucoup de jeunes n'ont aucun espoir de trouver du travail parce que le Royaume Uni n'a pas su tirer les leçons de la crise économique précédente. Si vous voulez faire savoir à la City de Londres que vous êtes désespéré, il n'y a pas de meilleur endroit que la terrasse jardin en toiture du " Coq d'Argent". Les décorateurs ont mis en évidence le rôle historique du "Square Mile" (= la "City", NDT), à savoir permettre à l'argent ancien et au nouveau de se rencontrer et de faire des petits, quand ils ont aménagé une pelouse sur laquelle sont réparties des haies taillées et des boules de pierre géantes qui rappellent la porte d'entrée d'un domaine de la noblesse terrienne. Dimanche dernier, juste avant son 25° anniversaire, Anjool Malde, agent de change et organisateur d'"alpha parties" pour ses jeunes et riches collègues, passait devant la Banque d'Angleterre et empruntait l'ascenseur privé pour monter jusqu'à la cour de récréation des ploutocrates. Ignorant le caviar, il n'a pris (…) Lire la suite »

Du zoomorphisme dans la civilisation contemporaine…

Camille Loty MALEBRANCHE

La bestialité des dirigeants appelés élites de notre monde, est si bêtement ancrée, qu’ils se croient grandis dans leur humanité lorsqu’ils transforment les masses, par excès de bêtise et d’avarice, en bêtes de somme de l’économisme triomphant.

Les rapports culturels de l'homme et des sociétés aux animaux remontent à la préhistoire. Des premiers carnassiers mangeurs d'homme que l'humanité a dû maîtriser par la chasse (parfaitement justifiée à ce stade de notre histoire phylétique) et le domptage pour survivre et établir son règne sur la planète, aux bêtes mythiques telles le Phénix, le Dragon, en passant par les créatures soit mixtes soit multiplement animales comme la chimère ou mi-homme mi-bête ainsi que le minotaure malfaisant et le sphinx bienfaisant, jusqu'aux littérature et cinéma animaliers, notre passé et notre présent d'espèce ne manquent pas de cette omniprésence naturelle et culturelle de nos colocataires planétaires de toutes sortes. Effet divers parfois aux antipodes selon le cas, l'animal fascine, effraie, domine ou répugne, stimule l'appétit ou l'instinct de chasseur des humains, ou au contraire, porte l'homme à l'extase voire à la transe, à l'idolâtrie, participe de sa magie et de sa sorcellerie. Nous en (…) Lire la suite »

Pour un nouvel espace public vraiment citoyen.

Camille Loty MALEBRANCHE
Disons d'emblée que l'espace public est celui de l'intervention plurielle de chaque secteur de la société dans ce qui concerne la communication, la structuration idéelle et les modalités d'action permettant l'amélioration du vivre ensemble. Dès lors nous pouvons entériner que l'espace public prétendu de la société menée par des institutions bourgeoises et selon la consommation qui transforme tous, tour à tour en instruments du système, en travailleurs réifiés, en consommateurs, en marchandises, n'en est pas un. Ce n'est que la singerie hideuse des riches qui se racontent à eux-mêmes et à ceux qui veulent les entendre, tout en faisant leur jouet du reste de la société chosifiée par et pour eux. Communication, du suprahumain à l'artefact social… Selon la tradition biblique, de Babel au Cénacle, le parcours mystico-religieux de l'espèce humaine est scellé par la communication. L'état et le devenir humains semblent illustrés à travers les turbulences de la spiritualité et de la (…) Lire la suite »

Contre la Psychologie officielle asservissante et accusatrice.

Camille Loty MALEBRANCHE

Les sciences mentales sont sans doute les plus instrumentalisées et idéologisées par les tyrans de l’ordre social qui définissent l’axiologie systémique. Elles constituent dans la majorité des cas, le signe du pouvoir suprême et régalien des establishments dont le sceptre oligarchique régit la société et s’érige divin par la redéfinition de la nature humaine des individus selon les mesures et les schèmes d’intérêts du pouvoir économique et politique.

Rien n'est plus évident dans la société pathogène où nous vivons que l'inféodation de la psychologie aux tenants de l'institution sociale. Le psychologue officiel voire affairiste accuse, et dans le sens du dénigrement ou, ce qui est du même ordre, de la pitié et du secours tout importun troublant l'ordre établi qui se retrouve ipso facto dénigré par le spécialiste de santé mentale afin de plaire à la société subtilement servile et à sa justice, sa fonctionnalité. L'ordre social établi serait donc le référent exclusif du juste, du bon et du sain. C'est là , la sociodicée (1), c'est-à -dire l'autodéification de la société par ses dirigeants, qui accuse tout contraire de malédiction et de pathologie… L'on comprend alors la société abjecte du mensonge dont nous héritons ! Quand l'infâme société transforme son infamie en jugement et idéal, c'est l'individu qui en devient suspect de tous les maux, de toutes les pestes ! Notre société pestiférée dans ses fondements, n'étant pas plus (…) Lire la suite »

De la Fnac à l’hypermarché de produits culturels et de loisirs.

DIVERS
Les salarié(e)s de la Fnac ont appris par la presse mardi 25 mars le départ du P-d-g Denis Olivennes. Depuis pas une note d'information dans les établissements. Seuls les « managers » ont eu droit à une lettre du Président sur Intranet. En revanche, dans les médias, D. Olivennes a largement commenté ses années Fnac et son départ comme patron du Nouvel Obs, qui confirmerait qu'il est bien un homme de gauche ! A la Fnac, on l'a constaté serviteur appliqué du Medef. Ses cinq années de règne à la Fnac ont sans aucun doute été les plus douloureuses socialement pour le personnel de la Fnac : suppressions de postes, restructurations permanentes avec ou sans PSE, liquidation des Fnac Photo, casse des métiers, individualisation des rémunérations, primes d'objectifs, règlement intérieur répressif et maintenant monétisation des RTT. Ce dispositif allant de pair avec un anti-syndicalisme permanent. L'objectif de PPR était clair : accélérer l'alignement de la Fnac sur les normes de la grande (…) Lire la suite »