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Thème : Révolution

La catholicie et les autres

SIERRA
La catholicie est un pays presque imaginaire, dont les frontières sont essentiellement spirituelle, mais l'action bien présente. La catholicie à un état, interdit à tous, dont les archives sont secrètes, et sa superficie inversement proportionnelle à son influence. La catholicie est puissante, des siècles d'asservissement des consciences lui permette de gronder les plus pauvres qui souhaiteraient s'équiper du latex produit sur leurs terres. La catholicie n'aime pas les femmes épanouies, elle abjure les hommes épanouis. Son fond de commerce s'effiloche tel le Minitel face à l'Internet. La catholicie produit les élites occidentales, Ignace de Loyola à construit les écoles, José Maria Escriva de Balaguer en fut le surveillant général. En catholicie, c'est sans arrières pensées que l'on place au sommet un égaré des jeunesses hitlériennes, Benoit 4x4. En catholicie, on a aucune honte des fourvoiements de quelques disciples auprès des pires. La catholicie à tout prévue : Un (…) Lire la suite »

En route vers Madrid au sommet des peuples !

DIVERS
Contre les nouvelles conquêtes coloniales des Européens ! Les 17 et 18 mai, se tiendra à Madrid la septième édition du sommet des chefs d'États de l'Union européenne (UE) et d'Amérique latine/Caraïbe (ALC), avec au menu une véritable politique de re-colonisation économique et militaire et la volonté d'entériner des traités de libre commerce avec l'Amérique centrale, la Colombie et le Pérou. Fondement des politiques européennes centrées sur la concurrence et le démantèlement de l'État par les privatisations, la stratégie de Lisbonne vise à gonfler les carnets de commandes des transnationales et à approfondir les politiques capitalistes au détriment de la souveraineté des peuples. Face à cette offensive, un réseau bi-régional euro-latino-américain s'est mis en place en 2004 pour mener des campagnes communes et organiser un contre-sommet appelé « Sommet des peuples : Enlazando Alternativas ». Sa quatrième édition aura lieu du 14 au 18 mai à Madrid. Ce Sommet des peuples est un (…) Lire la suite »

Et si on supprimait les banques ?

Caleb IRRI
A l'origine, la banque se résumait à la présence d'un agent de change sur les lieux de vie sociale, où un homme était chargé de convertir les différentes monnaies pour correspondre à celle locale. Peu à peu, et pour faire simple, elle est devenue un organisme fonctionnant de la manière suivante : les individus possédant de l'argent en liquide lui confiaient celui-ci, afin qu'il soit protégé des vols. Pendant ce temps-là , il payait une taxe pour ce service. Mais peu à peu l'idée germa qu'il était possible au banquier (un usurier à l'époque) de prêter une partie de cette argent à un tiers, pour peu que ce dernier s'engage à lui rembourser la somme, plus un petit intérêt pour la prise de risque. Sachant cela, le prêteur se mit à exiger lui aussi une petite partie de ce surplus. Tout cela alla doucement en se complexifiant et en se développant, car plus la banque avait le pouvoir de prêter, plus elle gagnait d'argent, et disposait de liquidités à prêter. Devenant à force immensément (…) Lire la suite »

Du bon et du mauvais rôle des utopies

Patrick MIGNARD

Rêver à un avenir meilleur est une constante de l’Humanité. La perfection, dans tous les domaines s’entend, si elle a pu prendre, à une certaine époque - et encore aujourd’hui pour certains - la forme de la quête du Graal, n’en demeure pas moins une quête essentielle qui fonde, ou devrait fonder - du moins quand elle est sincère, ce qui est loin d’être le cas général - l’engagement politique - au sens noble.

Pourtant, l’exaltation pour un idéal a pour soeur jumelle la déception, cette dernière nourrissant la désillusion et le scepticisme sur un éventuel « âge d’or de l’Humanité ».

LES VOIES RISQUEES DU RAISONNEMENT « RATIONNEL » La vision utopique vient à la fois d'un constat et d'un désir, d'une aspiration. Le constat, c'est l' « imperfection » de l'être humain, le côté obscur de son intelligence comme diraient certains, le fait qu' « animal social », il n'arrive pas toujours à vivre en « bonne intelligence » avec ses semblables et cela malgré son intelligence. Le côté animal c'est le désir de possession, de territoire, de la violence à l'encontre de l'autre… Il transpire sans cesse et fait de la vie sociale un combat. Le désir, l'aspiration c'est la « société idéale », celle dans laquelle non pas le conflit n'existerait pas, mais celle où le conflit ne va pas jusqu'à l'affrontement, où il est résolu avant d'éclater, dépassé, assumé collectivement. L'Homme est capable de… Oui, le problème c'est qu'il est capable de tout,… du meilleur comme du pire. Ceci était vrai hier, ça l'est encore aujourd'hui et le sera certainement demain. Le problème c'est (…) Lire la suite »

Par où commencer ?

Patrick MIGNARD
La question peut paraître ridiculement anodine, voire inessentielle, pourtant c'est bien la question qui se pose aujourd'hui devant l'impasse politique dans laquelle nous nous trouvons. Devant l'ampleur de la tâche : changer de système et, la puissance et la complexité de celui qui est en place,… tout citoyen qui réfléchit un minimum, est pris de vertige et sombre souvent dans le fatalisme et l'abattement politique. Il est vrai, qu'au regard de la durée d'une vie humaine, la tâche apparaît insurmontable,… et, ne nous faisons pas d'illusions, elle l'est. En effet, chacun apporte sa pièce à l'édifice, mais rares sont celles et ceux qui, ayant apporté leur pierre, verront le monument édifié. Le temps de l'Histoire n'est pas le temps d'une vie humaine. LE RETOUR A L'HISTOIRE Contrairement aux apparences et aux visions que donne généralement l'enseignement de l'Histoire,… les changements ne se font pas spontanément. Les évènements historiques ne sont jamais d'une génération (…) Lire la suite »

La Révolution bolivarienne et les Antilles

Fidel CASTRO
A l'école, l'histoire me plaisait, comme elle plaît à quasiment tous les jeunes garçons. Mais aussi les guerres, selon la culture que la société inculquait aux enfants de sexe masculin - tous les jouets qu'on nous offrait étaient des armes… Quand j'étais enfant, on m'envoya dans une ville où on ne m'amena jamais à un cinéma. La télévision n'existait pas encore, et là où je vivais, il n'y avait pas de radio. Je devais recourir à mon imagination. Au premier collège où l'on m'inscrivit comme interne, je lis avec étonnement les histoires du déluge universel et de l'arche de Noé. Je finis par penser plus tard que c'était peut-être là un des vestiges que l'Humanité conservait des derniers changements climatiques survenus dans l'histoire de notre espèce. C'est peut-être à la fin de la dernière période glaciaire qui s'est déroulée, présume-t-on, voilà bien des milliers d'années. Plus tard, on peut le supposer, je lis avec avidité les vies d'Alexandre, de César, d'Annibal, de (…) Lire la suite »

Héroïsme sous un régime tyrannique - Apathie dans une société libre.

Alex DOHERTY
Les citations suivantes sont tirées de divers tracts publiés par un groupe de chrétiens pacifistes de l'Université de Manchester : "Rien n'est plus indigne pour un peuple civilisé que de se laisser "gouverner" sans résistance par une clique d'irresponsables aux instincts les plus bas." "Si le peuple britannique est déjà si corrompu et vaincu mentalement qu'il ne se rebiffe pas, se laissant guider de façon désinvolte par une foi douteuse en l'ordre légal historique ; s'il renie le principe humain le plus important, celui qui l'élève au-dessus de toutes les autres créatures de Dieu : son libre-arbitre ; s'il renonce au désir de prendre les décisions nécessaires pour faire changer le cours des choses afin d'imposer ses propres choix rationnels ; s'il manque tant de personnalité ; s'il en est arrivé au point de devenir une entité lâche et sans âme, alors, oui, il mérite sa déchéance. Tennyson dit des Britanniques qu'ils sont un peuple tragique, comme les Juifs et les Grecs, mais (…) Lire la suite »

Pour un néohumanisme politique et social.

Camille Loty MALEBRANCHE
Le pire ennemi de la liberté est la liberté elle-même. Si la politique, dans sa vocation d'administrer l'espace et de diriger les hommes qui constituent la nation et la raison d'être de l'État, est le service auquel les élus du peuple s'engagent envers le peuple, elle (la politique) ne peut et ne doit être qu'un humanisme collectif qui fait tout pour élever le plus haut possible toutes les dimensions humaines des individus et de la société. Ainsi, dès lors reconnue comme telle, l'homme politique digne et non félon, une fois au pouvoir, ne saurait être ni adonné à des intérêts de groupes privés ni attaché au clientélisme de partis ou de lobbies. La politique d'adhérence des gouvernements aux cartels, trusts et compagnies (car c'est de cela qu'il s'agit) est une avanie contre les nations. Adhérence qui est de loin pire que l'adhésion partisane à quelque chapelle doctrinale que ce soit, puisqu'il s'agit non de conviction ou d'option libre mais d'imposition illégale d'intérêts (…) Lire la suite »
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Programme insurrectionnel

Archibald EMOREJ

La stratégie de l’État est claire et lisible. Adossé aux agents du spectacle, aux penseurs médiatiques de sa caste, aux aristocrates des grands groupes et aux armes de sa police, il laisse la situation se détériorer à un point tel que la loi martiale effective n’est plus qu’une question de semaines. Cette stratégie désastreuse, expérimentée dans l’histoire et remise au goût du jour dans les Antilles françaises accouche du plus noir tableau pour les libertés du peuple, le droit inviolable de sa libre expression et de son devoir sacré d’auto-détermination.

La crise est un complot. Après une décennie où les élites ont essayé de plonger le monde dans une guerre totale et globale qui aurait pris naissance au moyen-orient, agitant le spectre des guerres de civilisations, des guerres religieuses et des guerres à mort pour les matières premières, l'ordre du jour est au chaos général dans chaque pays occidental ou occidentalisé. La crise ? Mais c'est un complot ! La situation ne peut pas échapper aux banques et aux pouvoirs, seraient-ils assez veules pour nous faire croire que tout leur échappe et qu'ils n'y peuvent rien ? Ils le sont. Ils parlent de crise du siècle alors même que nous ne sommes qu'à l'aube d'un millénaire qu'ils veulent écraser sous leurs bottes. Ils parlent de 1929 en oubliant, omission ordurière, que cette crise a été fomentée par les banques privées de la réserve fédérale américaine, donc parfaitement contrôlée et radicalement fidèle à leur plan. Les médias nous assomment de terreur en prédisant une descente (…) Lire la suite »
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L’opinion petite-bourgeoise contre le rêve du changement social.

Camille Loty MALEBRANCHE

Le petit-bourgeois n’étant que le valet idéologique de la ploutocratie, il fait tout pour se laisser croire et faire croire qu’il est maître dans un système où il n’est que le jouet de ses patrons. Ombre qui, naturellement, mime le corps dont il est reflet !

Il est loufoque et hilarant d'entendre souvent dire par « monsieur tout le monde » que le respect est d'accepter et de valider toutes les paroles prononcées comme opinions individuelles dans la cité. Cela, serait le strict respect de la démocratie ! ! ! J'en connais même qui piquent une crise d'égo, rien que de voir un autre argumenter logiquement contre ce qu'ils ont régurgité, c'est à dire sans nul argument sinon les arguties-clichés, de l'idéologie dominante et qu'ils croient être leur opinion. Opinion, voilà le maître mot jeté en pâture à la foule inculte et anonyme dans le fouillis populacier de l'idéologie pseudo démocratique des ploutocrates au pouvoir. Agressivité bête de l'expression de la bêtise idéologique érigée en système et ressassée par les individus se croyant citoyens ! Opinion, opinion, que de manipulations idéologiques, de dénis d'intelligence, et de pieuses sottises dégueulées en ton nom ! Le populo manipulé en arrive même à confondre le jugement analytique et (…) Lire la suite »