Rêver à un avenir meilleur est une constante de l’Humanité. La perfection, dans tous les domaines s’entend, si elle a pu prendre, à une certaine époque - et encore aujourd’hui pour certains - la forme de la quête du Graal, n’en demeure pas moins une quête essentielle qui fonde, ou devrait fonder - du moins quand elle est sincère, ce qui est loin d’être le cas général - l’engagement politique - au sens noble.
Pourtant, l’exaltation pour un idéal a pour soeur jumelle la déception, cette dernière nourrissant la désillusion et le scepticisme sur un éventuel « âge d’or de l’Humanité ».
La stratégie de l’État est claire et lisible. Adossé aux agents du spectacle, aux penseurs médiatiques de sa caste, aux aristocrates des grands groupes et aux armes de sa police, il laisse la situation se détériorer à un point tel que la loi martiale effective n’est plus qu’une question de semaines. Cette stratégie désastreuse, expérimentée dans l’histoire et remise au goût du jour dans les Antilles françaises accouche du plus noir tableau pour les libertés du peuple, le droit inviolable de sa libre expression et de son devoir sacré d’auto-détermination.
Le petit-bourgeois n’étant que le valet idéologique de la ploutocratie, il fait tout pour se laisser croire et faire croire qu’il est maître dans un système où il n’est que le jouet de ses patrons. Ombre qui, naturellement, mime le corps dont il est reflet !