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Thème : Nicolas Sarkozy

La rasque française en Libye

Robert BIBEAU

Le petit Napoléon, un temps l’étoile montante du Directoire, dérangeait bien des troublions avides de mettre la main sur le pouvoir afin de s’assurer le partage des prébendes et des « royautés », des cachets et des loyautés parmi leur clan bourgeois - aristocratique (Eh oui ! Ils n’avaient pas tous été guillotinés contrairement à ce qu’on vous laisse penser).

COMPENDIUM DE L'IMPÉRIALISME FRANCAIS Le petit Napoléon, un temps l'étoile montante du Directoire, dérangeait bien des troublions avides de mettre la main sur le pouvoir afin de s'assurer le partage des prébendes et des « royautés », des cachets et des loyautés parmi leur clan bourgeois - aristocratique (Eh oui ! Ils n'avaient pas tous été guillotinés contrairement à ce qu'on vous laisse penser). Le dit Napoléon fut donc invité à manifester son talent et sa cupidité « libératrice » contre les mamelouks (un peuple bâtard et inhumain, pensait le Directoire) implantés en Égypte, une pomme de discorde entre les deux puissances colonisatrices (France et Britannique). Bien peu d'historiens français décrivent l'équipée carnassière napoléonienne pour ce qu'elle fut - un massacre colonialiste contre un peuple autochtone afin de distraire un concurrent encombrant. L'historiographie française a toujours le talent de présenter les dictateurs étrangers comme des tyrans et les siens comme (…) Lire la suite »

Sarkozy : « Moubarak, un grand patriote cultivé »

Blog CRIS D'EGYPTE

http://crisdegypte.blogs.liberation.fr/cairote/2011/09/index.html

CRIS D'EGYPTE Le Caire, 17 septembre 2011. Cher Nicolas, Comment vas-tu ? La Libye, tout ça ? Écoute, on vient de m'envoyer un article du Figaro qui fait le bilan de ton déjeuner du 14 septembre à l'Elysée (le déj' pour les préparatifs du 11 novembre, avec Waresquiel, Rouvillois, Rey et les autres). Charles Jaigu, l'auteur de l'article, rapporte que tu aurais dit ceci : Il (Jaigu parle de toi) salue Hosni Moubarak, « un grand patriote, cultivé ». « On pouvait leur parler », dit-il, en désignant l'appareil d'État égyptien. « Les manifestants de la place Tahrir, c'est le Café de Flore à Saint-Germain-des-Près. » Écoute la coincidence est folle. Je viens de lire ce matin qu'un jeune égyptien s'est fait sodomiser dans un poste de police, après avoir été torturé par des officiers " aucun rapport, je te rassure, avec ceux de la police militaire qui vérifient la virginité des manifestantes. Les officiers de police n'auraient pas apprécié que, pendant son interrogatoire, (…) Lire la suite »

sarkozy, le ticket perdant-perdant…

SERGIO
sarkozy, le ticket perdant-perdant… Préambule : le "désir" d'y aller, est-il une démarche individuelle comme l'affirment certain(ne)s spécialistes ? (peut-on affirmer que l'opération politicarde consistant à présenter un chef-meneur d'hommes est réellement un "désir" (!), car si on féminise le "désir" d'y aller, - une cheftaine-meneuse d'hommes (!) - c'est bof, bof, hein ? La testostérone (le combat, la bataille, le rapport de force, etc.) une affaire de mecs ? Tant pis pour les femmes (pas celles qui imitent sottement les comportements masculins, comme par exemple la confrontation excessive (prendre des parts de marché) ou l'émulation exagérée (être le meilleur par tous les moyens) virant à l'égocentrisme forcené) et un bon paquet de mecs bien entendu, qui pensent que la doxa (chère à Aristote) - là où (tôt ou tard) seront prisent les décisions collectives, par et pour le peuple - c'est l'affaire de tous (le plus grand nombre possible), on peut très bien vivre ensemble, partager (…) Lire la suite »

"Justice" is done ?

Bernard GENSANE
Décidément, notre kleiner Mann n'en rate pas une. A l'annonce de la mort de Ben Laden, il a déclaré : "Justice est faite". Le problème est que la justice du talion n'existe pas en France et que la peine de mort a été abolie il y a trente ans. Ne parlons pas de justice mais du règlement, par la violence, d'un problème qui concernait un pays autre que le nôtre. Lire la suite »

Sarkozy en cure de désintox

Badi BALTAZAR
Force est de constater que la dépression post-électorale qui a succédé à l'euphorie de ses premiers shoots médiatiques et qui dure maintenant depuis quatre ans lui impose de poursuivre son traitement jusqu'au printemps 2012. Ses chances de retrouver un semblant de stabilité mentale après cette échéance fatidique s'amenuisent de jour en jour. Il semblerait d'ailleurs d'après les récentes analyses que son état de santé s'agrave de manière très inquiétante. Les causes précises de sa pathologie n'ont, à ce jour, pas encore pu être déterminées. Et ses multiples rechutes ne laissent, d'après les spécialistes, planer que peu de doute sur le caractère irréversible des lésions cérébrales dont il est victime. « Sa guérison relèverait du miracle », affirment même certains illustres professeurs qui veillent à tour de rôle à son chevet. Les effets post-traumatiques de sa dernière crise semblent similaires à ceux observés chez certains de ses homologues : spasmes incontrôlés, confusions (…) Lire la suite »

Côte d’Ivoire : petit rappel d’une amitié particulière

Maryvonne Leray
Quand Le maire de Neuilly M. Sarkozy célébrait le mariage d'Alassane Ouatarra Alassane Dramane Ouatarra et Dominique Ouatarra (née Novian) et Folleroux est son nom d'emprunt du premier mariage : Le couple est marié à Neuilly par Nicolas Sarkozy en octobre 1990, alors maîre à l'époque. Qui est Dominique Ouattara, Epouse de Alassane Ouattara Dominique Nouvian (épouse de Alassane Dramane Outtara) , juive sépharade née en 1953 en Algérie, épouse en 1973 un professeur du lycée technique d'Abidjan, M Folleroux. Aidée par le ministre Bamba Vamoussa, un ami de son mari, puis par le gouverneur de la « BCEAO », Abdoulaye Fadiga, elle crée en 1979 une société immobilière, « AICI », et gère le patrimoine d'Houphouët-Boigny. Elle fait la connaissance d'Allassane D Ouattara en 1984, alors vice-gouverneur de la « BCEAO » à Dakar. Elle aurait contribué à ce qu'« ADO (Alassane Dramane. Outtara) », directeur « FMI Afrique (84-88) », devienne, à la mort d'A Fadiga (octobre 1988), gouverneur (…) Lire la suite »

Libye : Nicolas Sarkozy, vers la trahison des intérêts de la France et de l’Europe

Edito Écrit par NewropMag 21-03-2011
Dès Mai 2008, dans un article intitulé Nicolas Sarkozy : vers la trahison des intérêts de la France et de l'Europe, Franck Biancheri, président de Newropeans, anticipait le comportement de Nicolas Sarkozy, dont on voit aujourd'hui l'expression parfaite avec cette opération militaire en Libye où il fait jouer à la France le rôle de simple masque d'une opération conçue et dirigée par Washington, trahissant ainsi les intérêts stratégiques de la France et de l'Europe. Tandis que le président français continue à être la dernière marionnette européenne créée dans les usines Bush/Cheney des années 2000, servant uniquement les intérêts de ses maîtres américanistes, des groupes pétroliers et de défense, contribuant à une évidente tentative de faire échouer les révolutions arabes en réintroduisant l'Occident et ses interventions militaires au milieu de ce qui est avant tout un processus populaire spontané, l'Allemagne, en s'abstenant au Conseil de Sécurité de l'ONU, a au contraire indiqué le (…) Lire la suite »

Libye : pourquoi la télévision française cache-t-elle que Sarkozy est sous commandement américain ?

Bruno Roger-Petit
Depuis hier, les télévisions françaises, reprenant sans vérifier les informations "storytellées" de l'Elysée (faut quand même admettre que la machine est bien rodée) nous bassinent avec le leadership français que la France se serait attribuée dans la décision d'intervenir dans l'affaire libyenne et dans l'action militaire qui s'est engagée par la suite. "La France en première ligne", "Sarkozy, commander in chief", "La France frappe la première", "Les avions français ont été engagés les premiers", "Le leadership français contre Kadhafi"... Toute la journée de samedi a été consacrée à la récitation de cette belle histoire. Sans notre glorieux président, héritier de César,Talleyrand, Charles XII de Suède, Bismarck, Clausewitz, Sun Tzu, Ike et Churchill, rien n'aurait été possible. Soumis à ce déluge uniforme autant qu'univoque, il est alors bon de se pencher sur la couverture des mêmes événements par la presse américaine, entre New York Times et Washington Post, organes de presse (…) Lire la suite »

Pourquoi réfléchir, reconnaître suffit : le geste idiot de Sarkozy vis-à -vis de la Libye (Counterpunch)

Patrick COCKBURN
Il y a quelque chose de frivole et d'absurde dans la soudaine reconnaissance par la France du groupe dirigeant la rébellion libyenne à Benghazi en tant que quasi-gouvernement. Son but est dans doute de donner l'impression que Nicolas Sarkozy domine la situation, alors qu'il est évident qu'il ne sait pas davantage quoi faire que les autres leaders européens. La reconnaissance de leaders non élus et autoproclamés dans des pays où la guerre civile fait rage nous ramène à l'impérialisme du 19ème siècle, à l'époque où les Anglais par exemple, choisissaient en Afghanistan un leader qui soit le plus susceptible de collaborer avec eux. Il y a généralement un prix à payer pour ça. Etre soutenus par des puissances extérieures permet aux leaders d'obtenir des armes et de l'argent, mais cela a peu de chance de renforcer leur crédibilité au niveau local. En Libye, Kadhafi peut facilement tourner ses opposants en ridicule en disant qu'ils sont les dupes de puissances étrangères. Et si cette (…) Lire la suite »
Critiqué dans les journaux, attaqué sur les radios, moqué dans les bars ...

Si j’étais Nicolas Sarkozy

Caleb IRRI

Si j’étais Nicolas Sarkozy, je dormirais mal. Je me lèverais très tôt, et toute la journée je me verrais obligé de sourire à des gens qui m’énervent, ou pire à des gens qui m’indiffèrent. J’aurais un tas de rendez-vous plus ou moins importants auxquels je serais obligé d’aller, je serais contraint de prendre des décisions engageant des millions de personnes autour de moi. Le soir, je serais épuisé, et cela me rendrait sans doute agressif ou impatient.

Si j'étais Nicolas Sarkozy, je me sentirais mal dans ma peau. Après avoir été porté aux nues par un peuple infidèle et volatile, je me saurais détesté par plus de 70 % de la population française, et tout cela sans compter les étrangers. Je me verrais critiqué dans tous les journaux, attaqué sur toutes les radios, moqué dans tous les bars de France. Tous mes travers, tous mes tics, toutes mes faiblesses seraient montrées au grand jour, et cela me ferait devenir froid et renfermé. Si j'étais Nicolas Sarkozy, je me croirais dupé. Elu pour être le premier citoyen de France, on me dirait sali dans des combines scabreuses pour gagner moins qu'un patron du CAC40, alors que mon honneur et ma dignité seraient trainés dans la boue. J'aurais pris des décisions difficiles influant sur le cours de l'Histoire, et l'Histoire ne retiendrait de moi que quelques invectives lancées à des individus inexistants. Je deviendrais aigri et prétentieux. Si j'étais Nicolas Sarkozy, j'aurais l'impression (…) Lire la suite »