RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : Nicolas Sarkozy

Les médias français dans le lit du pouvoir - (The Financial Times)

Simon KUPER

Les liens de Nicolas Sarkozy avec les barons de la presse sont presque hilarants, avec des liaisons dignes d’un feuilleton brésilien.

Il serait facile de faire l'erreur de penser que la France est un pays de gauche. Je vis à Paris sur le parcours des régulières marches de protestation - des manifestations, appelées affectueusement "manifs" . A la radio ce samedi matin, les gens se souhaitaient les uns aux autres : "Bonne manif !". Le socialiste François Hollande, favori pour remporter les élections présidentielles de ce printemps, déclare : "Mon adversaire est la finance." Il appelle à un taux d'imposition de 75% pour quiconque (sauf peut-être les footballeurs) gagne plus d'un million d'Euros. Mais le socialisme n'est que le vernis français. En dessous, une cabale de milliardaires exerce une emprise surprenante. Le politologue français Patrick Weil déclare : "Vous avez un pays où l'idéologie est révolutionnaire et égalitaire. Alors, les détenteurs de fortunes se protègent par des moyens différents" . Un coup d'oeil sur les médias français dissipe l'illusion que la France serait une (…) Lire la suite »
19 

Sarkozy confirme son story-telling en imitant Obama annonçant la mort de Ben Laden

Le communiqué de Barack Obama sur l'élimination de Ben Laden et celui de Nicolas Sarkozy sur l'identification du tueur présumé de Toulouse présentent de nombreuses similitudes. Le second aurait-il copié sur le premier ? Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéoLe Petit Journal du 21 - Réaction de Président http://presidentielle2012.canalplus.fr/emissions/le_petit_journal?video=612763 Lire la suite »

Sarkozy et le nettoyage de campagne

Chien Guevara
Partie au plus bas, plus de douze points derrière François Hollande, l'intention de vote pour Nicolas Sarkozy ne cesse de grimper, atteignant désormais le niveau de son concurrent direct. Il y a sans doute beaucoup de raison à celà . On peut citer le fait, par exemple que le candidat socialiste, parti trop tôt "s'épuise", alors que le président sortant, parti le dernier, pioche à droite à gauche, dans les idées des autres candidats, en se les accaparant. Partout dans les médias, on relate d'autres raisons. Mais il y en a une que je n'ai lue nulle part, et qui pourtant ne semble pas anodine : la gestion du "parc électoral". Comment Nicolas Sarkozy a fait le vide autour de lui Ils étaient six, le voilà désormais seul candidat de droite. Les cinq autres ont renoncé, faute de courage ou de parrainages. Quatre d'entre eux soutiennent à présent officiellement Nicolas Sarkozy ; le cinquième ne se prononce pas. Jean-Louis Borloo Le 7 avril 2011, il annonce dans l'émission A vous de (…) Lire la suite »

Un candidat président

Jean-Michel ARBERET
Le candidat Nicolas Sarkozy était présent au journal télévisé de 20 heures le 22 février sur France 2. Il s'est donc exprimé sur les propositions de son programme électoral, notamment l'augmentation des bas salaires. C'est à se demander si c'est le même Nicolas Sarkozy qui est président depuis 5 ans sans avoir mis en oeuvre ces superbes propositions. Le principe est simple, il compte mobiliser pour cela la prime pour l'emploi, soit 2,5 milliards d'euros, à laquelle il ajouterait 1,5 milliards d'euros provenant de l'augmentation de la fiscalité sur les dividendes, pour un total de 4 milliards d'euros. "Ca nous permettra d'alléger pour 7 millions de personnes 4 milliards d'euros de charges, ce qui permettrait d'augmenter les salaires d'un peu moins de 1.000 euros par an." Il semblerait qu'en divisant les 4 milliards d'allègement de charges par les 7 millions de personnes, le résultat soit de 571 euros, soit en effet, un peu moins de 1.000 euros ! Quant à ceux qui sont au chômage, (…) Lire la suite »

Un rappel...

Jean-Michel ARBERET
Dans son discours, le candidat Nicolas Sarkozy a déclaré à Marseille le 19 février " Je veux être le candidat du peuple de France. Je ne serai pas le candidat d'une petite élite contre le peuple. Le référendum c'est l'esprit de la Vème République." C'est, il faut le reconnaître, une belle déclaration, qui sonnerait presque comme du De Gaulle. Presque comme du De Gaulle, à une toute petite différence près, en effet lorsque le NON l'emporte avec 52,41% des voix au référendum du 27 avril 1969, le lendemain un communiqué annonce "Je cesse d'exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd'hui à midi." Lorsque le NON l'emporte avec 54,67 % des voix au référendum du 29 mai 2005 ; le président Nicolas Sarkozy organise un vote du parlement pour faire valider un texte équivalent. Et l'on se surprend à se trouver en accord avec le candidat Nicolas Sarkozy pour constater que le président Nicolas Sarkozy n'a pas respecté ni référendum, ni l'esprit (…) Lire la suite »

Menteur et Manipulateur

Robert GIL
Sarkozy a pris un air grave pour annoncer sa candidature et se permettre d'affirmer qu'il a besoin de nous tous. Il joue les pères de familles et parle de valeurs alors que les seules valeurs qui comptent pour lui sont les valeurs boursières. Il a toujours privilégié la rente au travail. Le travail, c'est pour les pauvres, la rente pour les riches, le président de tous les français n'a jamais mélangé « les torchons et les serviettes » ! Ses valeurs de campagne ne sont que poudre aux yeux. Il vient faire son show devant la France d'en bas, la France qu'il a saignée pendant cinq ans. Son bilan pour la classe ouvrière est catastrophique : huit millions de pauvres, trois millions de précaires, trois millions de temps partiels, cinq millions de chômeurs, et des salaires de misère pour la majorité des salariés. Il veut redonner la parole aux français alors qu'il a passé cinq ans à ne pas nous écouter ! Les français qui ont la parole sont ceux d'un cercle bien fermé. Le reste de la (…) Lire la suite »

Pourquoi Sarkozy se positionne très à droite ?

Jean-Paul DAMAGGIO
Une élection présidentielle se gagne au centre dit la tradition et c'est d'une certaine façon ce qui fut la stratégie de Sarkozy mais après son élection de 2007 quand il instaura « l'ouverture ». Sur ce point comme sur tant d'autres ce fut l'échec : le PS devait être K.O. et il est devenu président du Sénat pour la première fois de l'histoire ! Le marketing politique Depuis 20 ans, surtout pour un président sortant, les décisions sont celles de l'industrie du marketing politique dont personne ne parle alors qu'il peut inciter Hollande à maigrir, et Eva Joly à enlever ses lunettes, éléments dérisoires de stratégies plus cruciales. Un président a, avec lui, les instruments du pouvoir pour analyser la réalité, en plus du marketing industriel, et son opinion n'intervient qu'à la marge pour fixer une ligne. Depuis longtemps, je demande que la gauche propose une loi pour rendre obligatoire la publication de TOUS les sondages, pas seulement les dérisoires intentions de vote, mais (…) Lire la suite »

Cette liste que Sarko aimerait cacher

Libération
Alain Agostini (UMP) 2008, condamné pour proxénétisme aggravé en bande organisée. Alain Carignon (UMP) 1999, condamné pour corruption, abus de biens sociaux et subornation de témoins. Alain Ferrand (UMP) 2006, condamné pour faux et usage de faux. 1998, condamné pour prises illégales d'intérêts et condamné pour fraude fiscale. Alain Juppé (UMP) 2007, condamné pour abus de confiance, recel d'abus de biens sociaux, et prise illégale d'intérêt. Alain Tuduri (UMP) 2009-2010, condamné pour discrimination raciale, pour avoir préempté les biens immobiliers que voulait acheter des personnes d'origines étrangères dans sa commune. Axel Poniatowski (UMP) 2010, condamné pour diffamation. Brice Hortefeux (UMP) 2010, condamné pour atteinte à la présomption d'innocence. Il a également été condamné pour injure non publique envers un groupe de personnes à raison de leur origine. Le Parquet Général a requis sa relaxe, la décision a été mise en délibéré au 15 septembre. Brigitte Barèges (…) Lire la suite »

Dominique, Nicolas, Cyrus : it’s a small world

Bernard GENSANE
Je viens de lire rapidement un livre sur l'affaire Strauss-Kahn : DSK, la descente aux enfers, Democratic Books [sic], Paris, 2011. Un peu décevant. L'auteur, une proche de DSK, hésite constamment entre la distance et l'hagiographie. J'y ai cependant relevé ce passage intéressant : "Frank George Wisner [récemment conseiller spécial - pour ne pas dire fauteur de troubles - d'Obama en Égypte] a servi sous Cyrus Vance Senior [le père du procureur], qui était son patron au Département d'État. Il s'est remarié en 1977 avec Christine de Ganay [grande noblesse française, alliée aux Schneider, aux Montesquiou etc], deuxième épouse de Pal Sarkozy, le père de Nicolas. Nicolas Sarkozy a ainsi un beau-père de la main gauche en Frank G. Wiesner. Lequel a succédé à un autre homme intéressant à la tête de la Planification politique au département de la défense : Paul Wolfowitz, viré de la Banque mondiale pour népotisme. On murmure par ailleurs que Wisner aurait appuyé la nomination de Bernard (…) Lire la suite »

Capo di tutti capi

Pilhaouer

Selon « Le Canard Enchaîné », l’assassinat de M. Khadafi a été commandité par un certain N. Sarkozy ... connu aussi sous l’identité de Nagy-Bocsa

A ma connaissance et à cette heure, absence totale de réaction des médias suite à ces accusations très graves qui font du président de la république un "capo di tutti capi". Qui peut un instant croire en une chose pareille ? Qu'attendent donc Apathie et consorts pour faire les gros yeux au Canard et dénoncer « cette atteinte intolérrrable à l'image de notre pays en pleine crrise économique » ? Nul doute que le volatile va une nouvelle fois être trainé en justice par le neuilléen endeuillé de l'Elysée. (Ben oui ! Il avait accueilli comme un ami le supplicié de Syrte) Dans une démocratie digne de ce nom, un chef d'état dans cette position devrait démissionner ou serait destitué . Impossible en France sauf en période de cohabitation ! Le chef de l'Etat peut être destitué en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat. C'est ce que prévoit désormais l'article 68 de la Constitution mais c'est le parlement qui en décide. Les (…) Lire la suite »