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Thème : Médias

Le silence des ONG, l’amblyopie de l’ONU et la sourdine des médias face au génocide au Yémen

Mohamed BENALLAL

« Celui qui parle sème , celui qui écoute récolte » - proverbe persan.

Les ONG viennent d'afficher qu’ils sont bien de véritables instruments aux mains de l’impérialisme et du sionisme qui agissent en maîtres dans des structures et institutions. C’était au temps du président de la Mauritanie Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, la France officielle de l’époque avait jeté en pâture des ONG pour faire pression sur la Mauritanie à propos de l’esclavagisme, la seule issue pour les autorités de la Mauritanie de se soustraire de ces pressions qui pouvaient lui coûter très chèr était le rétablissement des relations diplomatiques avec Israël, c’était un conseil d’ami de la France officielle pour bâtir une stratégie à long terme afin de mettre les pays arabes devant le fait accompli à commencer par la Mauritanie. Ensuite penser à l’implantation économique d’Israël dans le Maghreb. C’est à l’issue des accords d’Oslo, ratifiés en septembre 1993 par Yasser Arafat et Rabin que trois pays du Maghreb (Tunisie, Maroc et Mauritanie) avaient accepté d’établir des relations (…) Lire la suite »
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"Quand le journalisme tousse, la démocratie s’enrhume" : une idée de remède inspirée du modèle de la Sécu.

Cyrille MARTIN
Sondage après sondage cette opinion se confirme : beaucoup de français estiment que les médias font mal leur travail. Ils ne remplieraient pas bien leur rôle de quatrième pouvoir, celui de garde-fou surveillant les autres pouvoirs, rouage indispensable au bon fonctionnement d'une démocratie. Moi-même, réalisateur de documentaires de critique des médias, je partage cet avis sur ce secteur en crise. Les journaux sont généralement déficitaires faute d'abonnés ou d'achats au numéro en kiosque, et la précarisation des journalistes les pousse trop souvent à s'autocensurer, par peur de “faire de vagues” ou de gêner les annonceurs publicitaires qui colmatent ces déficits. Pour autant je crois que cette situation n'est pas une fatalité car les bons journalistes sont nombreux, et des solutions existent. Rappelons-nous qu'en 1945 le droit à la santé est devenu effectif pour tous les français, grâce à la création de la Sécurité Sociale. Faut-il s'inspirer de cet exemple pour faire en sorte (…) Lire la suite »
Eléments d’information économiques pour les adeptes télévisés du cri ovin et bovin « Venezuelaaaaa ! »

Les preuves du crime économique contre le Venezuela

Alfredo SERRANO MANCILLA

Laisser de côté ce à quoi est confronté le Venezuela aujourd’hui, sous forme d’une multi-agression permanente en matière économique, serait un acte d’irresponsabilité délibérée. Ce serait aussi une analyse partielle et biaisée.

Ce serait la même chose que d'analyser l'économie mexicaine sans considérer qu'elle a les États-Unis comme voisin du nord. Ou supposer qu'un pays a de l’accès à la mer sans l'avoir. Donc, comment une étude ou une proposition peut-elle être lue sur la base de prémisses fausses et inexistantes, éclipsant une bonne partie de ce qui se passe ? 1. Le « risque-pays » accordé par les agences de notation est inadmissible vu le respect du Venezuela concernant le paiement de la dette extérieure. Au cours des quatre dernières années, la République Bolivarienne du Venezuela a honoré ses engagements de paiement pour un total de 73.359 millions de dollars. Toutefois le « risque-pays » ne cesse pas d’augmenter. Ont été repérés 32 mois au cours des 14 dernières années où le « risque-pays » du Venezuela a augmenté malgré la hausse du prix du pétrole. Actuellement, le « risque-pays », donné par JP Morgan (EMBI +), se situe à 4.820 points, soit 38 fois plus de que ce qui est attribué au Chili (…) Lire la suite »

Jupiter veut nous faire taire : vive la censure démocratique.

Jacques-Marie BOURGET

En 1981 l'avènement du "socialisme" façon Mitterrand (par ailleurs guillotineur en Algérie), a installé dans la presse et l'édition une "modernité", un "consensus", qui a petit à petit éradiqué toute liberté, toute audace. Ce suicide de presse, puisqu'elle est morte même si elle bouge encore, est le triomphe de l'idéologie dite des "Nouveaux Philosophes", avatars des analyses erronées de Furet et Foucault. La presse a mis la tête sur le billot. Aujourd'hui elle applaudit le censeur Macron . Ollé.

Bienheureux que nous sommes, nous voici face à une nouvelle version du Jupiter : le Jupi-taire. Un dieu propre à faire taire, à étouffer, bâillonner. Le concept de censure démocratique est né. Ouf, on y arrive, le monde du silence approche. Le moment où les « pas contents » devront choisir entre se taire ou aller en prison, couverts d’amendes amères. Comme le fait remarquer Patrick Weil (vrai militant des Droits de l’Homme et professeur à Yale) la différence entre Sarkozy et Macron est que le premier annonçait avec fracas des choses horribles -qu’il n’appliquait jamais- alors que le second proclame du doucereux pour mettre immédiatement en œuvre de l’épouvantable. Le roi nous prie donc, en attendant mieux, d’accepter la censure d’Internet. Avatar symbolique du rétrécissement progressif du champ de la liberté. Vous avez cru entendre le mot Résistance ? Rêvez encore : la censure est là pour le bien de l’homme. Ce sont les médias eux-mêmes, depuis 1981 et l’avènement de Dieu Premier, (…) Lire la suite »
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Même Bourdin a piqué une colère… jupitérienne

Macron par Delahousse ou l’interview ridicule urbi et orbi

Vladimir MARCIAC
Primo, la nouveauté de l’interview déambulante (ou péripatéticienne, les deux mots sont bons) à l’Elysée était une copie de ce que Trump fait à la Maison Blanche. C’est frappant et écœurant de ressemblance servile. Secondo, l’à-plat-ventrisme de Laurent Delahousse, était si flagrant que la presse étrangère se gausse et que les confrères français du « journaliste », sentant le danger à ne pas s’en démarquer ont, pour une fois, pris leurs distances. Le plus sévère a été Jean-Jacques Bourdin qui l’a étrillé avec un ton, une véhémence qui aurait valu à Jean-Luc Mélenchon le reproche de s’être emporté, d’avoir perdu son sang froid, de s’en prendre aux médias, à un journaliste, voire d’avoir… éructé. Voyez cela, c’est jubilatoire. Tercio, Macron parle des Français en disant « Mon peuple ». Un dessin inspiré de Bosc nous le montre faisant, cette fois, visiter « Son domaine » (la France) à Delahousse. Vladimir MARCIAC Lire la suite »
A l’intention de nos médiacrates...

Elections municipales au Venezuela : des chiffres et des faits

Ambassade du Venezuela en France
Le nombre d'élections au Venezuela (23 en 18 ans) dont la validité est reconnue par des organismes de contrôle internationaux (dont la fondation Carter, de l'ancien président des USA) et contestée par une partie de l'opposition, par les médias des oligarques vénézuéliens et par pratiquement toute la caste politico-médiatique française et européenne, démontrent trois choses : 1- Si l'on cherche une dictature, il faut aller ailleurs (chez les amis d'Emmanuel Macron : au Qatar, en Arabie Saoudite, etc.), au Honduras... 2- Nos médias (Le Monde, France 2, France Inter...) et leurs complices (Léa Salamé, Laurence Debray...) qui chuintent sur « la colère d'un peuple affamé » et au bord de la révolte en ont menti. 3- Oui, décidément, le problème de ce pays n'est pas son président, mais la récupération patriotique de l'argent du pétrole par les « chavistes ». L'article de notre ami Thierry Deronne, journaliste qui vit à Caracas en témoigne. Ci-dessous, vous lirez la note détaillée de (…) Lire la suite »

Arrêtez le feu !

Guy CHAPOUILLIE
Silence dans les rangs, Johnny est mort ! Pardon, vous avez parlé de qui ? De Johnny Hallyday, tête de nœud. Avec ce court dialogue, Aurore Berger, députée LRM, parlerait d'une 'rare indignité'. Fidèle petite soldate du chef-Président pour qui nous venons de perdre un héros français, vous avez bien lu, héros français, mais vous le savez déjà, non ? Car pas une seconde ne passe sans que la radio, la télévision, la presse écrite, les hauts-parleurs des rues ne nous imposent une lamentable litanie à la gloire d'un héros du show-biz, plus précisément d'un activateur de l'industrie du spectacle. Oui, un héros qui fait le fond des poches des Français et qui paye ses impôts en Suisse. Certes, je n'ai pas échappé au charme de certaines des chansons qu'il interprétait, mais de là à suivre le ban et l'arrière-ban de la puissance médiatique qui nous invite à une danse macabre au rythme des spots publicitaires requinqués, non, je n'en serai pas ! Johnny n'aimait pas la gauche, c'est son (…) Lire la suite »
Et toujours le Venezuelaaaaa

Mélenchon et l’émission polémique

RÉPUBLIQUE SOCIALE

Jeudi 30 novembre, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de l’émission politique sur France 2. Si la situation a pu en faire sourire certains, elle relève clairement l’orientation des médias visant à rendre toute opposition de gauche irréalisable, dérisoire et peu sérieuse.

Que personne ne s’y trompe, ce n’est pas le fait de la personne, ou de la personnalité de Jean-Luc Mélenchon, qui était en jeu, mais c’est ce qu’il représente et ce qu’il défend qui dérange ces gens là. Toute cette gauche, attachée à la défense des classes laborieuses, doit se sentir concerner par la manière dont nos représentants sont traités par les médias. Georges Marchais subissait, en son temps, les mêmes railleries, les mêmes moqueries. Le Venezuela, comme toujours Parce que c’est le sujet qui passionne tous les français, le Venezuela était une fois de plus l’un des thèmes de prédilection de l’émission. Face à Jean-Luc Mélenchon, Laurence Debray, ex-banquière, macroniste, et aux positions politiques allant à l’opposé de ses parents, Régis Debray et Elizabeth Burgos, marxistes et compagnons de route du Che. Qui pouvait s’attendre à ce qu’elle présente une critique construite et objective de la situation vénézuélienne ? Non, en bonne représentante de l’ordre établi, (…) Lire la suite »
Un regard informé sur les éléments de la meute

Balles tragiques à France 2 : Mélenchon même pas mort.

Jacques-Marie BOURGET

Après l'indigne guet-apens tendu par France Télévision à Jean-Luc Mélenchon lors de "L'Emission Politique" un coup de loupe afin de savoir qui était qui au sein de cette troupe de vilains petits soldats... Tous des hommes blancs comme le coton puisque "journalistes".

Bien normal, c’est sous un camouflage très Bigeard que « L’Emission politique », sur France 2 a, le jeudi 30 novembre, dressé une embuscade à Jean-Luc Mélenchon. Les tenues léopard étaient tendues à l’intérieur des têtes, et les petits doigts bien collés sur les coutures des pantalons, pour flinguer l’insoumis sorte de néo fellagha. Je suis content de vieillir : plus le temps s’écoule plus je regrette le vieil ORTF. Ses méthodes étaient de qualité plus grande, plus affichées donc moins hypocrites, avec un fond de culture façon Radio Londres où les Français devaient continuer de parler aux Français. Les Français ? Ceux que l’on croise et qui ne sont rien, les illettrés, les sans dents, les sans costard, les sans Rolex : on s’en fout. France 2 ne parle pas aux Gens. Ce jeudi soir la chaîne est mobilisée, si chic et propre, culotte de soie et culottée de soi, pour flinguer l’ennemi du Président, le Mélenchon. Hélas pour les comploteurs, comme le canard de Robert Lamoureux, à la fin (…) Lire la suite »
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notes pour la télévision dont nous avons besoin

Pour "Un figuier au pied du terril"

Thierry DERONNE
Pourquoi cette marche entre deux pièces fait-elle si mal à la jambe ? Pourquoi le gravier freine-t-il la roue de celui qui emmène la grand-mère à la maison de retraite ? Et ces feuilles du potager dont le petit-fils s’amuse à faire un bouquet pour que la femme qui laissa contre son gré les montagnes d’Algérie, lui dise “pourquoi fais-tu ça” ? Toutes les questions et tous les silences sont sous “Le figuier au pied du terril” de Nadia Bouferkas, Mehmet Arikan et Naim Haddad. Comme des pas dans la nuit, la grand-mère polonaise ou algérienne font et refont dans leur cuisine, le voyage infini des carrelages imprécis, glacés, de ceux qui découvriraient un jour, pas si loin de chez eux, des maisons ou la température était la même dans chaque pièce. Les jambes supportent encore, mais à peine, cette histoire populaire de France. « Avant les hommes étaient fous, je crois que c’est la poussière des mines qui les a rendus fous » dit Nanass. Anciennes baraques pour prisonniers allemands (…) Lire la suite »