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Thème : Médias

Pétition : Venezuela, exigeons des médias et du CSA le débat démocratique !

Collectif

Alors que la propagande unilatérale, la propagande de guerre contre le Venezuela se déchaine. Tandis que Washington, une nouvelle fois menace un peuple d'amérique latine d'une nouvelle guerre pour imposer un pouvoir à sa main... ... des voix s'élèvent pour exiger que la place soit faite dans les médias au débat démocratique. Une pétition vient d'être lancée, adressée au CSA. Une pétition que chacun peut signer, pour défendre les libertés démocratiques, pour protéger la paix, pour garantir le droit des peuples à décider pour eux même.

Les organisations et personnalités signataires de ce texte au CSA s’adressent à vous pour exprimer une sollicitation conforme à l'exigence démocratique qui devrait être celle du service public de l’audiovisuel. Au Venezuela la situation politique est extrêmement tendue. Les médias français donnent une version unilatérale des causes de cette situation et des faits qui se déroulent dans le pays conforme à la version de l'opposition d'extrême-droite et de droite vénézuélienne. Or des observateurs dont le sérieux et le souci de la vérité sont reconnus comme Maurice Lemoine et bien d'autres confirment au contraire une version de faits conformes à ce que déclare le pouvoir bolivarien du président légitime et démocratiquement élu Maduro qui a lui-même succédé au président Chavez. Or cette version des faits est totalement ignoré par les médias y compris ceux du service public. C'est pourquoi il nous parait conforme à la justice et à la démocratie que la parole soit donnée à ceux (…) Lire la suite »
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Photos : médias contre droit au suffrage des Vénézuéliens

Thierry DERONNE

Ils ont marché pendant des heures à flanc de montagne, sous la pluie, traversé à pied des torrents impétueux en se tenant par la main, ou à quatre pattes sur un tronc d’arbre, ils ont emprunté des camions, des bétaillères, sont montés sur des chevaux, ils ont fait des queues interminables pour accéder aux bureaux de vote, ils ont bravé les menaces des opposants meurtriers, ils sont le peuple vénézuélien comme nous le montre ici en photos notre ami Thierry Deronne depuis Caracas, photos que vous chercherez vainement dans nos médias libres et objectifs, médias de milliardaires adulés par les défenseurs de la démocratie qui veulent persuader (non sans succès) le peuple de France que le Venezuela est une dictature.
Le Grand Soir

30 juillet 2017. Journaux d’Amérique Latine, d’Europe et des Etats-Unis détournant la photo de l’explosion d’une bombe dans le centre de Caracas lors d’un énième attentat de la droite contre les forces de l’ordre pour illustrer… « la répression de Maduro pendant l’élection de la Constituante » ! The « Economist », « La libre Belgique », « Libération », « The New York Times », « El Pais » portent la responsabilité d’avoir transformé en « combattants de la liberté » des terroristes d’extrême droite qui ont déjà lynché et brûlé vifs près de vingt personnes, incendié des écoles, des maternités, des médias communautaires, des centres de vote et qui sont responsables de la majorité des morts. Voir aussi https://venezuelanalysis.com/analysis/13081 Mérida, 30 juillet, des heures de marche sous la pluie, par 6 degrés, pour arriver au bureau de vote. Une image qui a valeur de symbole. Elle parle de la dignité des invisibles, et de cet esprit rebelle, de cette passion démocratique qui a (…) Lire la suite »
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Dix clefs pour comprendre et analyser la victoire du chavisme à la constituante

Victor Hugo MAJANO

Le processus électoral qu’a vécu dimanche le Venezuela et les résultats quantitatifs du vote pour la constituante (plus de huit millions de suffrages exprimés) montrent clairement un triomphe du chavisme, avec une corrélation très forte sur les plans politique et symbolique.

Photo : Électeurs du centre de vote Luis Alejandro Alvarado, Cagua, État d’Aragua (centre du pays). Le processus électoral qu’a vécu dimanche le Venezuela et les résultats quantitatifs du vote pour la constituante (plus de huit millions de suffrages exprimés) montrent clairement un triomphe du chavisme, avec une corrélation très forte sur les plans politique et symbolique. La « bataille finale » ne s’est pas jouée comme le disent les boucliers des extrémistes de droite « autour du palais présidentiel de Miraflores » : elle ne s’est pas faite avec des balles mais avec des votes et n’en a que plus de force. Le chavisme dispose à présent d’une grande légitimité et de la base légale pour aller de l’avant et sans hésitations vers une transformation profonde dans le cadre constitutionnel pour assurer la paix, renforcer les institutions et rétablir l’équilibre de l’économie. Une analyse préliminaire permet d’identifier un ensemble de points-clés : 1) On voit que l’opposition (…) Lire la suite »

Nouveaux sondages surprises au Venezuela (Juillet 2017)

Thierry DERONNE

Nos lecteurs remarqueront (désapprouveront ?) l’abondance ici des articles sur le Venezuela.
C’est que les troubles (gonflés et déformés par les médias) que connaît ce pays concernent, en fait, tout un continent et peut-être d’autres par ricochet.
LGS dispose sur place d’amis journalistes hors pair dont les informations, même quand elles tranchent à 100% avec celles d’un Paula Paranagua du Monde (par exemple), sont vraies à 100 %.
Nous avons publié des dizaines d’articles sur le Venezuela. Le lecteur ludique jouera à les relire et à les comparer à ceux des médias classiques. Par exemple, quand en 2007 nous disions (un peu seuls) que le CSA vénézuélien n’avait pas renouvelé la licence d’exploitation hertzienne de RCTV, une télé putschiste (qui pouvait toujours émettre par câble, satellite, Internet), tous les médias parlaient de la fermeture de RCTV par Chavez. Dix ans plus tard, le mot "fermeture" est abandonné par tous, y compris par RSF qui en abusa.
Le texte ci-dessous nous révèle à quel point nous sommes encore et toujours désinformés sur le Venezuela.
LGS

Selon l’institut d’enquête privé vénézuélien HINTERLACES , 56 % des vénézuéliens ne sont pas du tout ou peu disposés à participer aux manifestations ou rassemblements de l’opposition. 71 % pensent la même chose pour les blocages de rue, d’autoroutes et d’avenue, la nouvelle forme de protestation mise en place par l’opposition appelée « guarimba » (barricade infranchissable sous peine de tirs). Cette enquête montre également que les formes les plus violentes de protestations des derniers jours sont celles qui génèrent le plus de rejet de la part de la population, étant donné que 85 % affirme ne pas vouloir participer à des « guarimbas » ni à des affrontements avec des agents de l’ordre public au Venezuela. Alors que les appels à manifester de la MUD (coordination des partis de droite) ne sont pas non plus suivis par la majorité des vénézuéliens, une éventuelle grève nationale ne serait soutenue que par 37 % de la population et un processus de désobéissance active par 27 % des (…) Lire la suite »
Où le chef de la police italienne admet en 2017 ce qu’il ne fallait pas dire avant

Gênes, Italie, juillet 2001, la torture en marge du G8

Maxime VIVAS

La presse unanime et soudain débloquée (20 juillet 2017) : « G8 à Gênes : des manifestants ont été torturés, admet le chef de la police italienne ».

En 2003, j’ai publié aux éditions Le Temps des cerises, un polar : «  Comme le scorpion, mon frère » . Le titre est emprunté à un vers du poète Turc Nazim Hikmet : « La plus drôle des créatures » (la créature qui ne voit pas le monde où elle vit) :

« Comme le scorpion, mon frère, Tu es comme le scorpion Dans une nuit d’épouvante. […] Tu es la plus drôle des créatures, en somme, Plus drôle que le poisson Qui vit dans la mer sans savoir la mer… ». « L’action se déroule à Gênes en Italie, en juillet 2001, lors du sommet du G8, réunion des chefs d’Etat des pays les plus puissants de la planète. La rue est envahie par des opposants hétérogènes : des catholiques et des végétariens, des trotskistes et des zapatistes, des chômeurs et des cadres surmenés, des communistes et des anarchistes, des pacifistes et des adeptes de la castagne, des ouvriers et des étudiants, des écolos des villes et des paysans bios, des gays, des maos, des défenseurs des animaux, des acteurs et des chanteurs, des cinéastes, des SDF, des syndicalistes, le tout se désignant volontiers sous l’appellation de ramassis de gens bien. Les services de renseignements italiens ont repéré des Français, Grecs, Allemands, Hollandais, Espagnols, Anglais, (…) Lire la suite »
Où il était dit en 2003 ce que les médias nous apprennent en 2017

Gênes 2001, G8 : « Comme le scorpion, mon frère », polar altermondialiste (suite).

Maxime VIVAS

Chapitre 12. Le centre de torture. La caserne Bolzaneto.
Ce nom d’une caserne de la périphérie de Gênes a fait le tour du monde. Utilisé comme centre de rétention pour le G8, il est devenu un centre de torture. Des dizaines de témoignages concordent : matraquages sur la plante des pieds, crachats, détenus contraints à entonner des chants des Chemises Noires de Mussolini, menaces de viol pour les femmes. Et la litanie des insultes haineuses : « Pédé, bâtard, communiste de merde. Drogué ! Où est ta came ? planquée dans ton cul ? On va t’ausculter ». Les menaces viriles : « Ta copine, je vais me la faire. Elle est pas vérolée ? ».

— Toi, là, le maigrichon bouclé, assieds-toi ici, en face de moi et répète-moi un peu ce que tu as dit quand mon collègue t’a demandé de vider tes poches. Le policier, un géant rubicond et ventripotent, aux cheveux roux, se tient debout, derrière une table en bois, un pied posé sur sa chaise. — J’ai dit que j’ai perdu mes papiers. — Ben voyons ! Et qu’est-ce que tu foutais, rue Batisti ? — J’accompagnais une amie journaliste en reportage. — Tu faisais rien de mal, alors. — Non. — Anonyme et innocent. — Je la regardais travailler, je veux être photographe. — Ah ! tu étais en stage ? — Heu, si l’on veut. Je voulais voir comment elle… — Bon, assez ri. On s’est renseigné. T’es un lanceur de pavé et tu as passé ta journée à nous traiter de salauds. Comment tu t’appelles, connard ? Ton prénom, d’abord. — Matteo. — Plus fort, j’entends rien. Comment tu dis ? — MATTEO. Un coup de poing lui brise le nez, le soulève de sa chaise et l’envoie à l’autre bout de la (…) Lire la suite »
Le pilori médiatique est une infamie contre laquelle on ne peut rien, mais...

... la dénonciation calomnieuse est (aussi) un délit

Jean-Luc MELENCHON

Une personne membre du FN, elle-même mise en examen, faisait des dénonciations pour accuser d’autres de ce qui lui était reproché. C’est la technique du ventilateur à bouillasse ! Mais elles restaient sans effet. Le FN a donc fait depuis des « dénonciations complémentaires ». La méthode de la dénonciation est un grand classique de l’extrême droite et sa forme suprême de courage.

Au cas précis, cela aura pourtant suffi à déclencher une « enquête préliminaire » sur une dizaine de députés européens parmi lesquels Yannick Jadot, Patrick le Hyaric et combien d’autres. Dont moi. Un gros gibier ! J’ai donc droit à une place particulière sur le pilori médiatique habituel où tout le monde est montré comme coupable avant d’avoir eu le temps d’ouvrir la bouche. Je veux rappeller que je ne suis nullement mis en examen ! Je fais juste l’objet d’une « dénonciation complémentaire ». C’est le moment de dire qu’une dénonciation sans fondement est une dénonciation calomnieuse. C’est un délit. Il va donc en cuire à cette personne ! Comme à tous ceux qui auront relayé ladite dénonciation calomnieuse. Je me prépare donc à porter plainte à mon tour pour dénonciation calomnieuse contre cette militante du FN et ses complices. Ce qui est pénible à cet instant, c’est évidemment que je comprends parfaitement le rôle de diversion que cette accusation joue dans le contexte où « la (…) Lire la suite »

Venezuela : comment les médias internationaux incitent à tuer

Thierry DERONNE

Au sortir de la deuxième guerre mondiale, l’écrivain Primo Levi parlait de cette « zone grise » où la barbarie ne s’appuyait pas tant sur les plus visibles des chefs sanguinaires que sur le petit fonctionnaire qui se contentait d’ouvrir et fermer la porte d’un camp, de tourner la clef de contact d’un convoi (1).

Lorsqu’on fait le bilan de cent jours d’insurrection de la droite au Venezuela, on voit émerger comme pièce essentielle du dispositif la « zone grise » du pouvoir médiatique : combien de pigistes, de webmasters, de « spécialistes internationaux » qui ne voyagent plus depuis le rachat de leur journal par la Bourse et qui relaient l’AFP ou Reuters, combien de « fonctionnaires gris » de l'« actu » à demi inconscients de ce qui se passe ou simplement conformistes et désireux de faire carrière, auront-ils contribué à donner l’onction de manière permanente et automatique à des assassins ? En cent jours de violences, huit personnes ont été lynchées et brûlées vives par les « manifestants pacifiques », certaines parce qu’elles tentaient de traverser de barricades montées pour empêcher la circulation, d’autres parce qu’elles ont été confondues avec des « infiltrés chavistes » (2). La plupart des assassins reste en liberté vu les défaillances ou la lenteur de la Justice vénézuélienne, (…) Lire la suite »
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La folie du tactile

Adil GOUMMA

Sous l’emprise des mass media, l’homme moderne souffre d’une certaine anomalie...

La pensée moderne intime à l’individu le devoir d’être communicatif, lui recommande le sens du partage, l’engage à être communicatif et l’invite à rester informé et à être interactif. Mais trop c’est trop. L’Autre c’est l’enfer disait-on pour inciter cet être fébrile à l’autonomie et consolider sa force de caractère. Et si l’homme moderne insiste et ne cesse de nourrir ce désir martyrisant de se plonger dans la fournaise d’autrui ?! Nous assistons actuellement à de drôles de rapports sociaux régis par le pouvoir de la vision et définis par des images et des vidéos, où nos accords et nos désaccords, nos dissensions et nos confluences sont iconisés, et où s’exprimer se réduit en clic. Le spectacle s’est abusé de nous. Le produit principal de la société moderne est le show. Toutes les intentions sont focalisées sur le spectacle. Qu’il soit grand ou petit, ce qui importe c’est le désir d’être transporté, de fuir la réalité. Le spectacle nous domine. Le spectacle, compris dans sa (…) Lire la suite »

Ultimes heures avant vote

Jean-Luc MELENCHON

Voici (photo) à quoi ressemble un bulletin de vote de la France insoumise.
L’enjeu de l’élection législative a changé de nature au cours des dernières heures de la campagne. En général et dans le cas particulier de « la France insoumise ». Après des jours d’étouffement dans le néant de « l’affaire Ferrand » et les délires du culte de la personnalité du nouveau chef d’État, reviennent les dossiers de fond qui dispersent les miasmes de l’ambiance hallucinogène ! Quatre jours avant le vote, nous apprenons par le journal « Le Parisien » l’ampleur de la remise en cause du code du travail prévue par le gouvernement.

Trois jours avant le vote, grâce au journal « Le Monde », nous découvrons un projet de transposition dans le droit commun des dispositions de l’état d’urgence. Ainsi, tout le droit social et tout le système des libertés individuelles de notre pays sont désormais en cause. Dans le même temps, les excès incroyables de la campagne de dénigrement contre moi reviennent en boomerang sur le système qui les produit. Mes conseillers avaient vu juste : ne répondre à aucune provocation, ni avec la presse ni avec les adversaires, ne répondre à aucune polémique, notamment à Marseille, mais assumer le conflit voulu par Cazeneuve, restaurer la mémoire de ceux qui avaient oublié le cas Rémi Fraisse et la foule des mauvais traitements subis pendant la mobilisation de la loi El Khomri. Au total, cela déclenche dans nos rangs une belle remobilisation des hésitants et des « aquoibonistes ». On peut donc imaginer des dizaines de seconds tours pour nos candidats. Et des dizaines de cas où l’on va (…) Lire la suite »
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