RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : Médias

Nicaragua : Lettre ouverte à Amnesty International

Camilo E. MEJIA

Par cette lettre, j'exprime ma condamnation sans équivoque d'Amnesty International au sujet de son rôle de déstabilisation au Nicaragua, la pays dans lequel je suis né.

Je commence cette lettre en citant Donatella Rovera qui avait été une des enquêtrices d'Amnesty International sur le terrain pendant plus de 20 ans : « Les situations de ce conflit créent des environnements hautement politisés et polarisés. (...). Les acteurs et les parties intéressées traversent des distances extraordinaires pour manipuler et fabriquer des « preuves » pour qu'elles soient exploitées dans le pays et à l'étranger. Une récente, bien qu'en aucune façon unique, un exemple est fourni par le conflit syrien qui est souvent considéré comme « la guerre de YouTube » avec d'innombrables techniques de manipulation des séquences vidéo d'incidents survenus à d'autres moments, en d'autres lieux et même dans d'autres pays et qui les présentent comme des « preuves » des atrocités commises par l'une ou l'autre des parties dans le conflit syrien. » Les observations de Mme Rovera, qui datent de 2014, décrivent correctement la situation actuelle du Nicaragua où même le préambule de (…) Lire la suite »
34 

Le SNJ-CGT et le journal Fakir vous invitent à la remise du « Bâillon d’or »

SNJ-CGT

Le SNJ-CGT et le journal Fakir vous invitent à la remise du « Bâillon d’or » le mardi 12 juin à 19h à la Bourse du Travail (salle Ambroise Croizat).

Macron veut protéger les industriels et leurs firmes avec le « secret des affaires ». Alors, le mardi 12 juin, à la Bourse du Travail, à 19h, attribuons ensemble le « bâillon d’or » au champion de la censure ! Accusé d’avoir déversé de l’acide dans la nature, Arcelor Mittal réagit : diffamation. Les reportages de France 2 dénigrent les agissements de Bolloré en Afrique : réclamons leur 50 millions d’euros pour dénigrement. Une salariée dénonce un système généralisé d’évasion fiscale : mise au placard, harcèlement, et hop pourquoi pas, diffamation. Une association dénonce du travail forcé au Qatar ? Vinci porte plainte ! Et bientôt, grâce à Bruxelles et Macron, ils auront le « secret des affaires ». Un texte qui doit revenir à l’Assemblée pour un vote définitif le jeudi 14 juin. Alors, contre ça, journalistes, ONG et syndicalistes font front commun. Qui de Bolloré, de Vinci, du Luxembourg remportera le bâillon d’or ? Venez, participez et votez mardi 12 juin à la Bourse du (…) Lire la suite »
Faut-il habiter dans un bidonville pour être révolutionnaire, et se fringuer comme un charbonnier ?

Le chalet et les 1000 voleurs

Jean ORTIZ

La « grande affaire » médiatique en Espagne, le scandale des scandales, la cause de tous les maux, c’est un « chalet », une maison agréable, achetée, à crédit, loin du centre de Madrid (l’équivalent d’un 100 mètres carrés Puerta del Sol), par le leader de « Podemos » Pablo Iglesias, et sa compagne, porte-parole du parti.

Tous deux se sont engagés auprès des banques sur 30 ans (800 euros par tête et par mois). Les charognards, à l’affût jour et nuit, se sont emparés de l’ « affaire » pour discréditer « Podemos » (qui n’est plus le « Podemos » des débuts), faire oublier les sentences enfin prononcées par la « Audiencia nacional » dans l’immense scandale d’Etat et de financement illégal de parti (tout l’appareil du « parti populaire ») : l’affaire Gürtel, la vraie affaire. Du jamais vu en Espagne : un réseau gigantesque de corruption, de détournements de fonds publics, blanchiment d’argent sale (pléonasme), surfacturations, fausses factures, construction d’un aéroport sans avions, sursalaires, malversations « de todo tipo », du concentré de pourri de chez pourri.... « Ce n’est pas un parti, c’est une mafia », crient les manifestants contre le sinistre chef du gouvernement, le néofranquiste trumpiste Mariano Rajoy et ses « mercenaires ». Le tribunal a confirmé l’existence au sein du parti populaire (…) Lire la suite »
47 

Pour soutenir la création de Terra TV, une télévision nouvelle produite par des collectifs paysans en lutte pour la terre, et une école de formation pour les mouvements sociaux

Terra TV
Qui sommes-nous ? Depuis 20 ans l’École Populaire et Latino-américaine de Cinéma, Télévision et Théâtre (EPLACITE) a formé des milliers de membres des mouvements sociaux d’Amérique Latine pour qu’ils puissent créer eux-mêmes leur image. Un vaste réseau s’est constitué, qui permet aujourd’hui de passer à une nouvelle étape : la création d’un nouveau média, Terra TV. Pourquoi Terra TV ? Notre objectif est de créer une télévision différente, horizontale qui sera un outil de formation, de diffusion et d’articulation des mouvements sociaux paysans et qui permettra de nouer un dialogue entre les expériences vécues dans un grand domaine occupé et mis en culture par les paysans sans terre du Brésil, dans une organisation paysanne de Colombie, une communauté indigène d’Amérique Centrale, une commune rurale du Venezuela et peu à peu avec des collectifs d’Europe, d’Afrique, du monde entier. Ces chroniques croisées, libérées de l’ »événementiel », donneront au spectateur la possibilité (…) Lire la suite »
Où il est démontré que les Vénézuéliens votent plus que ceux qui leur reprochent de s’abstenir

Venezuela : sa démocratie et les autres

Christian RODRIGUEZ

A peine le résultat de l’élection présidentielle vénézuélienne qui a vu la victoire incontestable au premier tour de Nicolás Maduro avec 67,7 % des suffrages exprimés était-il connu que déjà se déchaînait la presse bien pensante sur l’illégitimité de l’élection pour cause de fraude et absence d’opposition, ce qui est faux puisqu’il y avait 3 autres candidats et, comme l’a annoncé le président du CEELA (Conseil des Experts Electoraux d’Amérique Latine), Nicanor Moscoso, le Vénézuéla est le pays d’Amérique Latine qui applique le mieux la technologie pour garantir la transparence de ses processus électoraux.

D’une seule voix, tous les médias ont pointé le faible taux de participation. RTL détient le pompon de la désinformation où on a pu entendre que le Vénézuéla était une dictature dirigée par des militaires ! Mais le groupe de Lima, composé de l’Argentine, du Brésil, du Canada, du Chili, de la Colombie, du Costa Rica, du Guatémala, de Guyana, du Honduras, du Mexique, de Panama, du Paraguay, du Pérou et de Sainte Lucie, ne pouvait pas être en reste en fustigeant cette élection par son manque de transparence démocratique et un taux de participation si peu élevé qu’il entraînait l’illégitimité du résultat et que, par conséquent des mesures de rétorsion contre ce régime totalitaire devaient être prises et même amplifiées, en se présentant comme un recours à la crise politique, économique, sociale et humanitaire qui traverse le pays. Le Canada avait même pris les devants en interdisant aux citoyens vénézuéliens résidents de pouvoir participer à cette élection, signe d’un grand élan (…) Lire la suite »
Mieux vaut en sourire...

Déroute chaviste. Tous les médias sont consternés.

Jean ORTIZ

Le chavisme enfin dans les choux ? Mais une érection peut en cacher une autre.
Les chavistes ont perdu aux présidentielles du 20 mai 2018. Ils n’ont obtenu que 67,7% des voix, contre deux candidats de droite, dont le redoutable Henri Falcon ; il fut jadis chaviste, et gouverneur d’un Etat.

L’abstention a été de près de 54%, beaucoup plus élevée qu’en France où, pour être élu président, il faut, c’est bien connu, 99% des votants et 98% des voix... Qu’importe après tout le résultat. Des révolutionnaires ne peuvent organiser que des élections truquées, frauduleuses. Donc illégitimes. Il-lé-gi-ti-mes. Le chavisme en a organisé 24 en 19 ans, et en a gagné 22. Et à partir de là, l’intervention de Washington, à venir, pour rétablir la démocratie et libérer enfin le Venezuela, va s’accélérer. Même combat : Trump, Macron, Union Eutropéenne ! Contre le « dictateur » Maduro. Celui qui a donné à chaque électeur un bon de 8 dollars pour qu’il vote chaviste. Scandale non avéré, mais coutumier dans une république bananière. On relève dans le scrutin et le dépouillement, réalisés à l’abri des bananiers, des milliers d’anomalies que l’on n’a pu démonter pour l’heure, mais que Trump, spécialiste en tromperies, lui, a décelées. Comme toujours, il en a les preuves. L’expertise, c’est (…) Lire la suite »
Rien de nouveau à l’ombre des dollars : Ménard au FN, un clone le remplace

Reporters sans frontières ment, acquitte les médias-menteurs et découvre le Mélenchon-bashing

Maxime VIVAS

La fausse ONG Reporters sans frontières ne s’est pas améliorée en confiant Robert Ménard au FN pour se contenter d’une copie dont je prédis qu’elle finira politiquement mal.

Je parle souvent de RSF ici. Ce n’est pas une obsession : c’est un dossier sur lequel j’ai travaillé des années pour en faire un livre. D’autres ont pour spécialité Jésus Judas, De Gaulle Pétain… Je reviens sur RSF aujourd’hui parce que Christophe Deloire, son secrétaire général, loin de mener le combat pour le respect des ordonnances du Conseil National de la Résistance (CNR), c’est-à-dire, loin de défendre l’information, se pique d’aboyer, avec la meute des médiacrates, contre ceux qui veulent (comme nous) une information complète et des journalistes libres (comme nous le sommes ici). Dans une tribune (13 mai) donnée au « Parisien-Aujourd’hui en France » et titrée « Mélenchon favorise une société de propagande et de manipulation » , Deloire, se vautre dans des à-peu-près, des paresseuses erreurs, une troncature, un collage de phrases (séparées dans l’original), un pamphlet contre le leader d’un mouvement politique qui veut libérer l’information et revenir à l’esprit des (…) Lire la suite »
54 
L’édition 2018 vient de sortir, écrite par un jury masqué, plus proche de Trump et de Gattaz que de la vérité.

Pourquoi et comment le « Classement mondial de la liberté de la presse » de Reporters sans frontières est une farce

Maxime VIVAS

Régulièrement, les médias, les partis politiques, les associations de défense des droits de l’homme se réfèrent au « Classement mondial de la liberté de la presse » établi par Reporters sans frontières.
Cette année, le rapport de cette organisation est affecté d’un sous titre : « La haine du journalisme menace les démocraties ». Vous suivez mon regard vers un leader politique français ?

RSF a la prudence de ne pas le nommer pour garder à son rapport bidon un vernis d’impartialité. Mais, le 4 mars 2018, son nouveau patron (Christophe Deloire) avait vivement confié à Jean-Jacques Bourdin ce qu’il pensait de Jean-Luc Mélenchon et de sa « haine des journalistes » Le rapport 2018 de RSF est agrémenté d’un chapô qui appuie sur cette question : « L’édition 2018 du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) témoigne de l’accroissement des sentiments haineux à l’encontre des journalistes. L’hostilité revendiquée envers les médias, encouragée par des responsables politiques et la volonté des régimes autoritaires d’exporter leur vision du journalisme menacent les démocraties ». Il faut le (re)dire aux organisations qui soutiennent les pays en lutte contre l’impérialisme, à celles qui militent contre les oligarchies, contre le MEDEF, contre les milliardaires qui phagocytent l’information : RSF n’est pas une ONG, mais leur (…) Lire la suite »
29 

Aux États-Unis, les médias sont libres et pluralistes !

Bernard GENSANE
Bon, d'accord, comme des perroquets en cage, mais tout de même ! C'est donc par le plus grand des hasards que des volées de présentateurs du groupe de médias Sinclair (193 stations qui seront bientôt 233 après une fusion avec un autre groupe, excusez du peu !) répètent exactement les mêmes paroles au même moment. Il s'agissait de dénoncer les fausses nouvelles (les “ fake news ”), ce nouveau concept Zunien dont on nous abreuve dans le monde entier, comme s'il pouvait y avoir d'un côté des “ vraies ” nouvelles et, de l'autre, des nouvelles “ erronées ”, comme ça, toutes brutes de décoffrage. Comme si un fait existait (ou n'existait pas) par la simple magie d'une énonciation. Il faut être un macroniste de base pour se figurer le discours sur le monde de manière aussi simpliste et simplette. Dénonciation des fausses nouvelles avec en arrière-plan l'idée piégeuse selon laquelle un journaliste qui s'y adonne peut passer pour un soutien de Trump. Lire la suite »
Où les milliardaires réussissent à diffuser leur poison dans des médias indépendants

Communiqué SNJ-CGT

SNJ-CGT

Nous avons reçu ce document du SNJ-CGT.
Il s’agit d’une protestation et d’une mise en garde contre la publication dans le journal La Marseillaise d’une charge violente contre les cheminots, sous-couvert d’une publicité payante.
Ce document est suivi d’un communiqué des journalistes SNJ-CGT de la Marseillaise.
LGS

Ce week-end est parue, dans plusieurs titres de presse, une publication intitulée "Les retraites "Première classe" de la SNCF". Dans cette "publicité", on évoque "le régime spécial des agents de la SNCF", "prêts à bloquer le pays pour défendre leurs privilèges" accompagnés de l'habituelle "prise en otage" des usagers. L'association Sauvegarde retraites, à l'origine de la publicité, est une association ultralibérale, dont le financement semble mystérieux, selon le site Arrêts sur Images. Le SNJ-CGT n'est pas surpris de l'insertion de ce type de propagande dans Valeurs Actuelles, L'Express ou Le Figaro Magazine, mais elle a fortement interpellé les journalistes de La Marseillaise qui ont eu la surprise de la découvrir dans leur journal. Vous trouverez en pièce jointe le communiqué du SNJ-CGT de La Marseillaise "La Marseillaise en totale contradiction éditoriale". Cordialement. SNJ-CGT La Marseillaise en totale contradiction éditoriale Le SNJ-CGT a vu dans TV Hebdo de cette (…) Lire la suite »
10