Fondée par notre ami et collaborateur, le journaliste vénézuélien Thierry Deronne en 1994 l’École Populaire et Latino-américaine de Cinéma, Télévision et Théâtre (EPLACITE) a formé des milliers de membres des mouvements sociaux d’Amérique Latine pour qu’ils puissent créer eux-mêmes leur image.
Thierry Deronne a participé à la fondation de plusieurs télévisions associatives et publiques comme Vive TV, dont il fut vice-président.
Au fil des ans, il a su constituer un vaste réseau qui permet aujourd’hui de passer à nouvelle une étape : la création d’un nouveau média : Terra TV.
Avec ma compagne, je viens de séjourner, deux semaines en Chine dans la région du Xinjiang, peuplée par plusieurs ethnies dont les Ouïghours. J’en reparlerai ici plus tard.
Après avoir adopté les propositions faites par les paysans de tout le Venezuela pour construire la forme et les contenus de Terra TV, l’Ecole Populaire et Latinoaméricaine de Cinéma, Télévision et Théâtre leur a donné un premier atelier de réalisation audiovisuelle. De cette manière naît concrètement le réseau de producteurs audiovisuels de Terra TV.
Avec cette 5ème chronique, notre ami Romain Migus nous conte une soirée qu’il a vécue dans la capitale vénézuélienne avec des amis. Il semblerait qu’ils aient surtout fréquenté les bars sans avoir lu nos médias : c’est la pénurie et, de toute façon, il faut une brouette de billets pour le moindre achat. Suivons-les.
LGS
Thierry Deronne, cinéaste, professeur universitaire et journaliste, est convaincu que la démocratisation d’une société passe par le renforcement du rôle du peuple et de ses histoires, comme il l’enseigne, et que cela renforce le processus révolutionnaire dans la République Bolivarienne du Venezuela. Deronne, qui est arrivé au Venezuela en 1994, venant de Belgique, a fondé, avec d’autres professionnels vénézuéliens de l’audiovisuel, l’ « Ecole populaire latino-américaine de Cinéma, Télévision et Théâtre » .
Nous poursuivons la publication d’un cycle de chroniques de notre ami Romain Migus, journaliste français qui a longtemps exercé son métier au Venezuela. Dans ces récits-témoignages, il a choisi de nous parler de ce pays en partant du réel, de la vie de tous les jours, de nous rapporter des anecdotes, des discussions avec les autochtones. Bref, Romain Migus trace un tableau pointilliste, nous offre du vécu, plonge dans le profond de l’âme vénézuélienne, se garde des informations de seconde main, laisse à d’autres les analyses politiques subjectives. Ce parti pris d’écriture est chargé de cette fraîcheur qui déplaira aux cyniques dont les discours ne résisteront pas à l’épreuve du temps.
LGS