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Thème : Médias

La Chine s’est éveillée, dites-le à nos médias et à nos dirigeants

Les données du développement économique chinois depuis 2012

Maxime VIVAS

Avec un territoire de 9,597 millions km² et près de 1 milliard 400 millions d’habitants, avec un dynamisme et un rythme de développement qui feront bientôt d’elle la première puissance économique du monde, avec son aspiration à la paix, la Chine mérite qu’on la connaisse mieux, qu’on sorte des caricatures et des informations uniquement négatives, qu’on cesse de la déguiser en loup-garou, qu’on ne la désigne plus comme une ennemie.

Les Français (le sait-on ici ?) occupent une place de choix dans le cœur des Chinois. Les Chinois, chez nous, par suivisme de nos élites soudées aux USA, par le parti pris de nos médias, sont largement méconnus, voire vus avec la condescendance d’une puissance qui raisonne encore avec les codes de l’ère coloniale, ceux « du temps béni des colonies ». Parfois, trop souvent, des Français sont persuadés que, hors de l’Hexagone et hormis quelques pays d’Europe et les USA, il ne se trouve que des individus et des peuples d’un rang secondaire. En septembre, j’ai dialogué à Caracas avec Thierry Deronne, un intellectuel vénézuélien qui m’a assuré « qu’on n’a encore rien dit du Venezuela ». L’affirmation était osée puisque, depuis des mois, les médias du monde entier en parlaient chaque jour. Chez nous, le leader de la France Insoumise et ses collaborateurs ne pouvaient participer à un débat, répondre à une interview, sans être interrogés (in fine, « réponse en 30 secondes ») sur la (…) Lire la suite »
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Des noms ! Des noms !

Liste des premiers signataires du Manifeste pour un nouveau média citoyen, liste des young leaders, et liste des bénéficiaires de chèques à l’ambassade du Qatar

Vladimir MARCIAC

Attention, les trois listes ne se recoupent pas !
La première qui appelle à la création d’un média indépendant, collaboratif, coopératif, écologiste, pluraliste, féministe, humaniste, antiraciste, progressiste, s’affranchissant de la dictature de l’urgence, ouvert à la confrontation des idées et aux débats de fond, valorisant la création culturelle et la francophonie, renforçant des solidarités humaines... n’a rien à voir avec les deux autres, dont l’une affiche la soumission atlantiste de nos « élites » et l’autre leur vénalité.

Les cinquante premiers signataires du Manifeste pour un nouveau média citoyen (voir le texte tout en bas en complément de cet article) : Cécile Amar (journaliste), Christian Audouin (directeur de rédaction), Laurent Baffie (chroniqueur), Josiane Balasko (comédienne), Blick Bassy (chanteur), Lucas Belvaux (réalisateur), Marie-George Buffet (députée), Bernard Cassen (président d’honneur d’Attac), Judith Chemla (comédienne), Sophia Chikirou (communicante), Antoine Comte (avocat), Jean-Pierre Darroussin (comédien), Antoine Deltour (lanceur d’alerte), Jack Dion (journaliste), Aurélie Filippetti (ancienne ministre), Bruno Gaccio (auteur), Raquel Garrido (avocate), Frédéric Gros (philosophe), Robert Guédiguian (réalisateur), Thomas Guénolé (politologue), Janette Habel (politologue), Cédric Herrou (agriculteur), Eva Joly (députée européenne), Pierre Joxe (ancien ministre), Jul (dessinateur), Juliette (chanteuse), Aude Lancelin (journaliste), Dany Lang (économiste), L.E.J (chanteuses), (…) Lire la suite »
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Un peu de respect, bordel de merde !

Jean ORTIZ

Une adresse à ceux qui "revisitent" l’histoire du Che...
Merde, merde et merde !! Je viens de faire, comme d’hab, ma revue de presse. Ce matin, c’est « A mort le Che ! » avec l’éminente spécialiste de la sexualité de DSK, qu’elle appelle fort élégamment le « roi des porcs » dans son best seller malodorant, et interdit, « Belle et bête »...

Un livre sulfureux, pour « vendre ». Cette dame, de « haut » niveau scientifique, recommence une opération du même acabit avec Che. De la psychologie de bazar, des rumeurs élevées au rang de vérités historiques, des ragots de bistrot... On connaît la dame et son éthique. Mais que « Sud-Ouest dimanche », un journal d’ordinaire de qualité, où j’ai de nombreux amis, lui cire les pompes, je ne le comprends pas. Ou plutôt si, je comprends tout. Les « décideurs » ont converti en mercenaires de la plume, pour défendre le système, des littérateurs vénaux, afin de cracher sur le Che. Nous l’avons déjà écrit. Mais la ficelle est aussi grosse qu’une bitte d’amarrage (rien à voir avec les phantasmes de la dame). Ce sont les stigmatiseurs qui se couvrent de crachats. Mais attention, en criminalisant le Che, c’est d’abord nous qu’ils visent, nous tous qui voulons rompre avec le capitalisme. Il ne doit pas y avoir d’alternative ! Le capitalisme est l’état naturel de la société... Point à la (…) Lire la suite »
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Tragique 11 septembre, comme chacun le sait

Maxime VIVAS

Le texte qui suit est celui de mon éditorial prononcé le lundi 11 septembre à l’antenne de Radio Mon Païs (radiomonpais.fr) à Toulouse dans le cadre d’une émission culturelle hebdomadaire que j’anime et ou s’expriment cinq chroniqueurs : théâtre, cinéma, littérature, histoire et revue de presse (par Bernard Gensane).

Nous sommes le 11 septembre et personne n’a oublié un tragique 11 septembre de l’autre côté de l’Atlantique, un 11 septembre qui a plongé le monde dans l’effroi. Ces avions porteurs de mort dans le ciel. Les cris d’épouvante et les larmes des familles des victimes (des milliers de victimes). Ce 11 septembre une démocratie a été la cible de fanatiques qui ne savent même pas ce que le mot démocratie veut dire. Ce 11 septembre, du haut du ciel, la mort est tombée, brusquement, sans préavis. Ce 11 septembre a été la froide mise en œuvre d’un plan ourdi dans l’ombre par, aurait dit Aragon, des « assassins que craignent les panthères et dont tremble un poignard quand leur main l’a touché ». Comment le continent américain pourrait-il être le même après le 11 septembre ? Après ce carnage, après tant de vies innocentes prises par la violence de l’acier, d’un acier guidé par des monstres ? Ces avions porteurs de mort dans le ciel. Et la démocratie pour cible. Et la liberté pour (…) Lire la suite »
Les journalistes sont des saints. Pas une feuille d’impôt incomplète, pas une affaire de mœurs, pas une violence, pas un pot de vin, pas une conférence subventionnée, pas un emploi familial, pas un placard doré.

D’abrutis à médiacrates : du calme !

Jean-Luc MELENCHON

Eh beh monsieur Brunet ! Je suis tout espanté ! Abrutis ? Abrutis ? Carrément Brunet, là ! Allez, monsieur Brunet, c’est pas de votre faute ! C’est tous les autres qui vous ont fait boire tout ce fiel ! Et maintenant vous vous sentez tout bête, hein ! Allez monsieur Brunet, on vous comprend. On a bien vu. On le sait, monsieur Brunet : (presque ) toute la scène médiatique est en proie à un stupéfiant délire contre les Insoumis. On a vu aussi l’ambiance à « C’est dans l’Air » ! Les vaches sacrées de la scène politique sont devenues des vaches folles.

Du calme s’il vous plaît ! Cette fois-ci c’est la fin d’un monde. On peut le penser en lisant leur prose en cette rentrée. Le Monde lui-même, parangon de toutes les vertus, consacre un éditorial à la menace que les insoumis font peser sur la démocratie et la liberté de la presse. Une fois encore, l’atelier aux Amfis d’été « Faut-il “dégager” les médias ? » sert de point de départ pour une indignation corporative en grand drapé et trémolos. Mais les lecteurs ne sauront pas davantage que dans toutes les autres critiques ce qui a pu se dire dans cette réunion animée par Sophia Chikirou avec la participation d’Aude Lancelin, Olivier Berruyer et Thomas Guénolé. Que ce soit trois gens de métier ne fait pas réfléchir. D’ailleurs rien ne fait réfléchir ces gens-là. Seul le titre de l’atelier compte. Ce pauvre Jean-Michel Aphatie s’est fait prendre la main dans le sac sur ce point : non il « n’a pas regardé la vidéo ». Il parle sans savoir. C’est cette pratique là que défend Le Monde : le (…) Lire la suite »
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Conférence faite en français à Marseille, par l’ancien président de l’Equateur

Pour un socialisme du bien vivre

Rafael CORREA

Vendredi 25 août à Marseille, les AmFis d’été de la France insoumise accueillaient un invité exceptionnel en la personne de Rafael Correa, ex-président équatorien (2007-2017).

Voici l’intégralité de la conférence qu’il a prononcée, en français, sur "le socialisme du bien-vivre". Il est également revenu sur son expérience à la présidence de l’Équateur et a analysé l’évolution politique de l’Amérique latine.
Son intervention s’est achevée dans un tonnerre d’applaudissements et sous les cris de "Correa amigo, el pueblo esta contigo" (’’Correa, notre ami, le peuple est avec toi’’).

INTRODUCTION Après avoir vécu non seulement une crise économique, sociale et démocratique, fruit du fondamentalisme néolibéral, mais aussi une crise de leaders et d'idées, une grande partie de l´Amérique Latine a réussi à s´éloigner du joug des technocrates obséquieux et de l´orthodoxie aveugle qui nous a mené à la ruine. Nous avons eu l´audace de penser à nouveau par nous-mêmes, à repenser notre propre notion de « l´économique et de la politique ». C´est ainsi qu´a surgi le Socialisme du Bien Vivre. Le socialisme du Bien Vivre se nourrit de la conjugaison réflexive de plusieurs socialismes : le classique, le scientifique, mais aussi le socialisme agraire d´Emiliano Zapata, le socialisme andin du péruvien José Carlos Mariátegui, la Doctrine Sociale de l´Eglise, de la Théologie de la Libération, ainsi que de la longue histoire marquée par les luttes émancipatrices de nos peuples. Le socialisme du Bien Vivre ne se réduit pas à des modèles, mais se base plutôt sur des principes. (…) Lire la suite »
D’abord se taire pour que la charrette des médiacrates s’enfonce jusqu’aux essieux

Venezuela ! Venezuela !

Jean-Luc MELENCHON

En a-t-on lu, en a-t-on entendu des impatients qui devinaient dans le silence estival des vacances de Jean-Luc Mélenchon (occupées aussi à préparer le Rendez-vous de la FI à Marseille) le début d’un lâchage du Venezuela. Il fallait qu’il parle, vite, fort, au moment choisi par les éditocrates et sur ce sujet choisi par eux. Qui n’a remarqué la répétitivité de la question rituelle de fin des interviews des représentants et députés de la FI : « En 30 secondes, le Venezuela, dictature… » ?
Partout ou presque, jusqu’à chez des lecteurs du GS (avouez…), le doute accusateur s’insinua, qui devint presque une certitude pour d’aucuns et jusque dans un article que nous avons publié où, sur la foi d’une citation tronquée par Europe 1 d’une déclaration sur CNews d’un dirigeant de la FI, l’idée germa que par opportunisme politique, la FI abandonnait le Venezuela aux chiens.
Nous ne l’avons jamais cru et nous l’avons dit plusieurs fois en intervenant dans les 157 commentaires d’un article lu près de 10 000 fois.

Le Grand Soir.

Bigre ! Le Premier ministre et le président de la République en personne m’interpellent ! Mon avis sur le Venezuela les empêche de rentrer dans le calme face à l’opposition. En être rendu à sortir le Venezuela ! Je crois que nous dérangeons beaucoup, nous autres de « la France insoumise ». En effet nous avons réussi notre percée sur la scène de l’opposition au président Macron. Nous avons totalement résisté aux dégâts qu’il a provoqués dans toutes les autres formations politiques. Dès lors, l’opinion a trouvé en nous un emploi d’appui. Et cela se voit non seulement dans les réactions populaires enthousiastes qui s’observent, mais surtout dans la dégringolade des opinions favorables au pouvoir. Finalement, toute la situation nous ramène au rapport de force tel qu’il était le soir du premier tour de l’élection présidentielle, avant le tour de passe-passe du choix « Le Pen ou Macron ». Dès lors, après un week-end politique réussi avec nos universités d’été, le parti médiatique et la (…) Lire la suite »
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Comment reconnaître une dictature ?

Vladimir MARCIAC

Le Monde.fr du 29.08.2017 affirme que : « Le 17 août, l’Assemblée nationale constituante issue du chavisme s’est arrogé les pouvoirs qui incombaient à l’Assemblée nationale, dominée par l’opposition ».
C‘est faux, mais qui le dira ? La vérité est que Maduro, après consultation du peuple, applique à la lettre des dispositions de la Constitution, adoptée par référendum en 1999.

« Article 347- Le peuple du Venezuela est le dépositaire du pouvoir constituant d'origine. Dans l'exercice de ce pouvoir, il peut convoquer une Assemblée Nationale Constituante pour transformer l'Etat, créer un nouvel ordre juridique et rédiger une nouvelle Constitution. Article 348- L'initiative de la convocation de l'Assemblée Nationale Constituante pourra être prise par le Président ou la Présidente de la République en Conseil des Ministres, l'Assemblée Nationale avec l'accord des deux tiers de ses membres, les Conseils Municipaux réunis en conseil municipal avec l'accord de deux tiers de leurs membres ou de 15% des électeurs inscrits sur les listes électorales. Article 349- Le Président ou la Présidente de la République ne pourra faire d'objections à la nouvelle Constitution. Les pouvoirs constitués ne pourront en aucune façon empêcher les décisions de l'Assemblée Nationale Constituante ». Bref, l’actuelle l'Assemblée Nationale Constituante ne résulte pas d’un coup de (…) Lire la suite »
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Venezuela : le mari de la procureure générale dirigeait un réseau d’extorsion de fonds du ministère public

Bolivar Infos

Diosdado Cabello (photo), député à l’Assemblée Nationale Constituante et vice-président du PSUV a indiqué qu’il a remis des documents originaux qui prouvent l’existence d’un réseau d’extorsion qui fonctionnait au Bureau de la procureure Générale de la République avec la participation active de procureurs du Ministère Public et du député à l’Assemblée Nationale Germán Ferrer, mari de l’ex-procureure générale Luisa Ortega Díaz. Tarek William Saab, procureur général de la République a indiqué qu’il demandera au Président du TSJ d’arrêter Germán Ferrer chez lui et à l’Assemblée Nationale Constituante de lever son immunité.

Cabello a indiqué que « nous avons obtenu ces originaux que nous avons consignés aujourd'hui d'autres pays : plus de 6 millions de dollars sur des comptes ouverts par des procureurs du Ministère Public, par monsieur Germán Ferrer, par une dame que nous présumons être Gioconda González, qui a été l'assistante de la Procureure et directrice du bureau pendant de longues années. » Il a indiqué qu'elle apparaît sur les documents comme “Gioconda García” mais avait 2 passeports. « Je suis sûr que rien de cela n'aurait pu arriver sans le consentement de celle qui dirigeait le Bureau du Procureur jusqu'à il y a quelques jours. » Il a signalé que les documents originaux ont été remis au Procureur Général Tarek William Saab et il a demandé qu'ils soient conservés dans un endroit très sûr. « Ce sont les originaux, il n'y a pas de documents identiques. Le client en a un, la banque a l'autre et j'en ai un que m'ont fait parvenir les personnes victimes d'extorsion, les organismes d'autres pays (…) Lire la suite »

La Boîte de Pandore s’ouvre dans l’affaire de l’ex-procureur générale du Venezuela

Miguel Fernández Martínez

Caracas, 19 août (PL) Le scandale de corruption, d´extorsion et d’impunité dans lequel est impliquée l’ex-procureure générale vénézuélienne, Luisa Ortega (photo), comprend de nouvelles évidences qui la désignent comme l’auteure intellectuelle de l’escalade de la violence qui a récemment secoué le pays.

Le nouveau procureur général désigné par l'Assemblée Nationale Constituante (ANC), Tarek William Saab, a tenu Ortega pour responsable des lamentables résultats des protestations lors des quatre derniers mois, lesquelles ont fait un bilan de plus de 100 morts, près de 1500 blessés et des pertes économiques multimillionnaires. « Je le dirai ici pour la première fois : je la considère comme l'auteure intellectuelle de chaque mort et blessé depuis le 1er avril. Pèseront dans sa conscience chacun des morts, des blessés, ainsi que le deuil et la tragédie qui ont baigné ce pays de sang », s'est-il exprimé. Lors de sa comparution devant l'ANC, qui a tenu session jeudi dernier dans l'Hémicycle Protocolaire Législatif de la capitale, Tarek William Saab a décrit Ortega comme un « agent de la conspiration la plus terrible qu'ait vécue cette nation. Elle est l'auteure intellectuelle de ce qui a eu lieu, et elle a endeuillé le Venezuela ». L'actuel titulaire du Ministère Public a souligné (…) Lire la suite »