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Thème : Iran

L’accord p’t’être ben qu’oui p’t’être ben qu’non sur le nucléaire iranien

Moon of Alabama
Un accord préliminaire a été conclu à Genève qui limitera le programme de recherche et de production nucléaire civil de l'Iran en échange de la levée des sanctions. L'accord n’est pas finalisé. Le diable est dans les détails et ces derniers n’ont pas encore été discutés. La transaction échouera lorsque, le 30 Juin, on se rendra compte qu’il est impossible de se mettre d’accord là-dessus. La manière dont « l’occident » présente la question comporte de nombreuses distorsions et mensonges. Voilà les faits qui sont laissés de côté : La crise à propos d’un "Iran nucléaire" est fabriquée de toutes pièces à partir des mensonges des services de renseignement israéliens et étasuniens. La cible des opérations étasuniennes et israéliennes n'a jamais été un "Iran nucléaire", mais la République Islamique Iranienne qui s’entête à mener une politique intérieure et étrangère indépendante. – Les dirigeants iraniens ont déclaré que la fabrication d’armes de destruction massive entre en (…) Lire la suite »

Le « chaos créateur », une atterrante réalité

Kharroubi HABIB

Dans le monde arabo-musulman, la polarisation chiite-sunnite a recouvert tous les autres clivages. La République islamique iranienne et la monarchie saoudienne sont ses artisans en ayant chacune de son côté réuni les ingrédients l’ayant rendue possible.

Grâce à cette polarisation chiite-sunnite, les deux puissances qu'opposent leurs prétentions à dominer la région se font une guerre par procuration que se livrent les courants sectaires dans les pays voisins qu'elles ont enrôlés dans leurs camps respectifs en faisant jouer la solidarité religieuse. En Syrie, en Irak, au Liban et maintenant au Yémen, c'est cette guerre par procuration entre Téhéran et Riad à laquelle l'on assiste. Il en résulte un chaos régional qui comble d'aise les architectes néoconservateurs étasuniens dont le plan pour cette région a consisté justement à plonger le Moyen-Orient dans une telle situation. S'ils pensent travailler pour leurs ambitions régionales respectives, l'Iran et l'Arabie saoudite se trompent du tout au tout car ils ne font qu'aider à l'aboutissement de ce plan. Que les chiites et les sunnites s'étripent partout jusqu'à rendre impossible l'existence des Etats dans lesquels ils ont jusque-là cohabité n'est pas pour poser problème aux (…) Lire la suite »

Le New York Times publie un appel à bombarder l’Iran (Consortium News)

Robert PARRY

Après avoir imité le Washington Post en publiant un éditorial préconisant le bombardement sans provocation de l’Iran, le New York Times poursuit sa dérive pour devenir guère plus qu’une feuille de propagande néocon.

Si deux grands journaux, par exemple en Russie, avaient publié des éditoriaux prônant ouvertement le bombardement sans provocation d'un pays, par exemple, Israël, les médias et le gouvernement américains se seraient embrasés pour dénoncer « l'agression », « la criminalité », « la folie », et « un comportement indigne du XXIe siècle. » Mais quand les journaux sont américains - le New York Times et le Washington Post - et que le pays cible est l'Iran, personne dans le gouvernement et les médias américains ne sourcille. Ces articles incendiaires - des incitations au meurtre et à la violation du droit international - sont considérées comme de simples discussions normales au pays de l' « exceptionnalisme ». Ce jeudi, le New York Times a publié un éditorial qui a exhorté le bombardement de l'Iran comme une alternative à un accord diplomatique qui ralentirait fortement le programme nucléaire iranien et garantirait son usage à des fins pacifiques. Il y a deux semaines, le Washington (…) Lire la suite »
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Quand le serpent impérialiste américain se mord la queue

Chien Guevara

Depuis quelques semaines, on peut lire un peu partout que des ultra-extrémistes musulmans (l’EIIL) font régner la terreur en Irak, et sont en passe de prendre le pouvoir.

Cette situation ne laisse pas indifférents nos amis « humanistes » américains, qui suivent tout cela de près, inquiets au point de songer désormais à s’allier avec l’Iran pour aller remettre de l’ordre en Irak. Comment cette double couche d’hypocrisie de la part des EU est-elle possible ? Eux qui souhaitent désormais s’associer à leur ennemi juré qu’est l’Iran, pour aller lutter contre le chaos actuel en Irak, qu’ils ont eux-mêmes provoqué, par leur intervention contre le régime de Sadam Hussein en 2003. Retour sur la guerre d’Irak "Quand les Américains sont arrivés en 2003, ils ont détruit l’État irakien, son armée, son administration, sa police et tout ce qui permet à un pays de tenir debout", écrivait récemment le journaliste Dexter Filkins dans le New Yorker. L'illustration la plus flagrante en a été donnée cette semaine lorsque les soldats irakiens, sous-équipés et mal entraînés, ont quitté leur poste sans demander leur reste face aux jihadistes dans le nord du pays. (…) Lire la suite »

Le revers de la médaille

Chérif ABDEDAIM
Bras de fer entre les axes sunnite et chiite. Bras de fer entre l’axe américano européen et la Russie. Un monde en conflit où les tensions qui animent la scène politique ne sont basées que sur des intérêts propres et au diable les principes. Sur cet échiquier, gars aux perdants. Tout est question de stratégie. Si les européens et leurs alliés occidentaux se sont crus assez intelligent pour recourir aveuglément aux moyens de pression économique : embargo, etc ; les Iraniens ont su mener leur antagonistes par le bout du nez. Une stratégie de l’usure en somme qui a fini par payer en dépit des tentatives sionistes pour allumer le brasier perse. Cela dit, l’issue de sortie iranienne a piégé les américains et leurs alliés occidentaux qui se sont retrouvés sur la défensive compte tenu de leurs prises de positions aveugles. En réponse aux sanctions « internationales », Téhéran s’est ouvert à la Chine puis à l’Inde au cours des dernières années. Profitant de l’absence américaine puis du (…) Lire la suite »

Les sanctions, c’est de l’arnaque !

Résistance
Par une dépêche de l’IRIB, l’agence de presse iranienne, on apprend qu’en 1967, l’Iran, alors dirigé par le shah, avait acheté des armes aux Britanniques. Une grosse commande quand même puisqu’elle portait sur 1.500 chars d’assaut et 250 véhicules blindés. Tout est en règle, tout est payé, les armes vont être livrées. Mais les choses traînent un peu, et dix ans plus tard, la livraison n’a pas encore débuté. La République islamique d’Iran est proclamée en 1979, et la Grande Bretagne est alors aux abonnés absents ! Bien plus, lorsque qu’en 1980, l’Irak déclare la guerre à l’Iran, c’est en Irak que les armes sont finalement livrées. Aux frais de l’Iran ! À l’époque, quand Saddam Hussein fait la guerre à l’Iran, il est, pour l’Occident, le gentil démocrate laïc. Il ne deviendra le méchant dictateur sanguinaire que bien plus tard, lorsqu’il vendra son pétrole en euros ! Bien sûr, l’Iran demande légitimement le remboursement de sa commande, non seulement jamais livrée, mais offerte (…) Lire la suite »

Conférence de Genève II : pourquoi le Canada et le Danemark, et pas l’Iran ?

Kharroubi HABIB

Dans l’esprit de ses initiateurs, la conférence de Genève II a pour objectif l’instauration d’un dialogue entre le régime syrien et l’opposition en vue de parvenir à un accord politique négocié qui mettrait fin au conflit armé qui les oppose. Pour lui donner plus de chances d’atteindre ce but, ils ont convenu d’y inviter à participer un aréopage d’États et organisations susceptibles par les influences qu’ils ont sur les belligérants d’exercer sur eux des pressions allant dans le sens d’attitudes positives permettant l’aboutissement de leurs négociations.

On sait qu'ont été invités dans ce cadre-là les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, la Ligue arabe, l'Union européenne, l'Organisation de coopération islamique (OCI), de même que l'Irak, la Jordanie, le Liban et la Turquie en tant qu'États frontaliers de la Syrie principaux pays d'accueil des réfugiés syriens. Conviés aussi des pays arabes de la région tels que l'Arabie Saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis et l'Égypte. La liste comprend également des pays occidentaux qui sont l'Allemagne, le Canada et le Danemark. Le « hic » est que dans cette liste l'Iran n'y figure pas, au motif révélé vendredi à des médias par l'émissaire onusien pour la Syrie Lakhdar Brahimi, que les États-Unis n'ont pas donné leur accord à sa participation à Genève II. Si Washington est dans une logique de recherche d'une solution politique au conflit syrien, il ne peut éluder que Téhéran est en mesure d'y contribuer. En persistant dans le veto à la présence iranienne, les Américains (…) Lire la suite »

Iran – États-Unis : Éclairages et zones d’ombres sur un accord historique (Publico.es)

Nazanin ARMANIAN

Le pacte signé entre l’Iran et les puissances mondiales pour cesser le programme nucléaire iranien a été le sommet d’une série de négociations secrètes entre Washington et Téhéran, débutées en mars dernier quand Mahmoud Ahmadinejad était encore président du pays. Du côté des USA, c’est un pas de plus dans la mise en œuvre de la « Doctrine Obama : le Retour vers l’Asie », qui tend à concentrer ses forces pour contenir la Chine dans la région Asie-Pacifique, réduisant du même coup le rôle du pays et de ses forces armées au Proche Orient. Au moment de la signature de l’accord, les avions militaires des USA survolaient la mer de Chine Orientale...

Ce fait historique est le résultat de la convergence de deux faits fondamentaux : les USA ne peuvent plus lancer d’attaque militaire comme par le passé (la Syrie est un exemple), et l’Iran ne peut plus continuer son programme nucléaire du fait du poids insupportable des sanctions qui ont étranglé l’économie du pays. Selon cet accord, l’Iran accepte... de paralyser le fonctionnement, totalement ou partiellement, de ses installations nucléaires, ne pas construire de nouvelles installations, abaisser le niveau d’enrichissement de l’Uranium de 20% à moins de 5% (empêchant ainsi qu’ils deviennent les rivaux asiatiques de la France, la Belgique et la Hollande, les trois principaux producteurs mondiaux d’isotopes médicaux) ; réduire à 5% les réserves d’Uranium enrichi, autoriser des inspections approfondies de tous ses sites nucléaires et même présenter la liste des salaires des ouvriers. de cesser d’interférer avec les affaires des autres États et de demander l’élimination de pays (…) Lire la suite »

Pourquoi un accord Iran-États-Unis sur le nucléaire iranien ?

Robert BIBEAU

Robert Bibeau à Algeriepatriotique : « au moment où l’accord sur le nucléaire iranien se conclut à Genève, au grand dam de Netanyahou, le petit président français déambule en Israël afin d’offrir ses bons offices aux sionistes désemparés, pensant ainsi récupérer la mainmise sur l’État impérialiste sioniste comme avant la guerre des Six Jours. »

Algérie Patriotique : L’actualité est dominée par l’accord sur le programme nucléaire iranien, qu’en pensez-vous ? Qui cet accord arrange-t-il le plus ? Robert Bibeau : L’accord Iran-États-Unis à propos de l’industrie nucléaire iranienne a été accepté par les représentants de l’Iran, suite il est vrai à un embargo et à des sanctions américaines et européennes illégales (en droit international). Tout de même, c’est le choix du gouvernement iranien légitime de convenir d’une telle entente. L’indépendance de la nation iranienne lui donne le droit de signer les accords qui lui conviennent. Tout autre peuple ou nation ne peut que s’incliner devant la volonté du gouvernement de l’Iran concernant ses relations internationales avec l’impérialisme étasunien. Cependant, on est en droit de se demander pourquoi n’y a-t-il pas réciprocité ? Où est l’accord États-Unis-Iran sur le nucléaire étatsunien ? Après tout, l’Iran n’a jamais lancé de bombe nucléaire sur Hiroshima et Nagasaki. (…) Lire la suite »
Les coulisses de l’accord historique USA-Iran

Vers un séisme au Moyen-Orient ?

Marc VANDEPITTE

Les ennemis héréditaires qu’étaient l’Iran et les États-Unis ont conclu un accord historique dont les répercussions pour la région et pour le monde entier sont importantes. Marc Vandepitte a étudié la portée de l’accord et les intérêts qu’il dissimule.

Des ennemis jurés devenus des alliés Le 24 novembre dernier, les États-Unis et l'Iran concluaient un accord historique. En échange d'une réduction des sanctions, l'Iran va restreindre et laisser contrôler son programme nucléaire. Le simple fait que les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont voulu se rencontrer ouvertement était encore impensable il y a quelques mois, et certainement pas au début de la république islamique. Ces soixante dernières années, les relations entre les deux pays ont été particulièrement tumultueuses. En 1953, voulant prendre le contrôle des richesses pétrolières iraniennes, les États-Unis et la Grande-Bretagne aidèrent à renverser le gouvernement élu de Mossadegh. Le shah régna d'une main d'acier avec l'appui des États-Unis. Il dut finalement abandonner le pouvoir à la révolution islamique en 1979 . Peu après cette révolution, les États-Unis subirent l'assaut de leur ambassade et la prise en otage de son personnel. Depuis, l'Iran et les (…) Lire la suite »