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Thème : Iran

Pas de « regime change » à Téhéran

Bruno GUIGUE
Donald Trump a beau assurer que “l’Iran échoue à tous les niveaux”, que “le grand peuple iranien est réprimé depuis des années”, qu’il a “faim de nourriture et de liberté”, qu’il est “temps que ça change” et qu’il “soutiendra le peuple iranien le moment venu”, c’est peine perdue. Ces proclamations grandiloquentes n’auront aucun effet sur le cours des choses. Déchaîné contre Téhéran, Washington veut saisir le conseil de sécurité. Mais la Chine et la Russie s’opposeront à toute forme d’ingérence. Il n’y aura ni mandat onusien torpillant un Etat souverain au nom des “droits de l’homme”, ni “zone d’interdiction aérienne”, ni “droit de protéger”. Que les bellicistes se fassent une raison : l’Iran ne connaîtra pas le sort de la Libye, détruite par l’OTAN en 2011. Le châtiment venu du ciel étant décidément impraticable, Washington a joué la carte de la déstabilisation interne. Pour y parvenir, ses stratèges ont déployé toute la gamme des moyens disponibles : avalanche de propagande (…) Lire la suite »
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Iran - Des manifestations à motif économique sont récupérées par des agents du changement de régime

Moon of Alabama

Ci-dessous deux articles de Moon of Alabama sur l’Iran - LGS

Hier et aujourd'hui, il y a eu des petites manifestations en Iran. Elles constituent probablement la première étape d'une vaste opération de « changement de régime » menée par les États-Unis et Israël avec l'aide d'un groupe terroriste iranien. Plus tôt dans le mois, la Maison-Blanche et les Sionistes se sont préparés à attaquer à nouveau l'Iran : Une délégation conduite par le Conseiller israélien pour la sécurité nationale a rencontré de hauts responsables américains à la Maison-Blanche au début du mois pour discuter d’une stratégie visant à contrer l'agression de l'Iran au Moyen-Orient, a confirmé un haut responsable américain à Haaretz. Un autre rapport sur la réunion cite des responsables israéliens : « Les États-Unis et Israël voient du même œil les différents développements dans la région et en particulier ceux qui sont liés à l'Iran. Nous sommes parvenus à un accord sur la stratégie et la politique nécessaires pour contrer l'Iran. Nos accords portent sur la (…) Lire la suite »

Iran - Trump n’a pas de stratégie, seulement des objectifs qu’il ne peut pas atteindre

Moon of Alabama

Trump déteste l’accord nucléaire international avec l’Iran. L’accord a imposé des restrictions temporaires au programme nucléaire iranien et des inspections plus approfondies. Les autres membres de l’accord se sont engagés à lever les sanctions et à renforcer la coopération économique. Trump veut se débarrasser de l’accord ; mais il ne veut pas en payer le prix politique.

Le Plan d'action global commun a été négocié et signé par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (États-Unis, Chine, Angleterre, Russie, France), l'Allemagne, l'UE et l'Iran. Si les États-Unis sortent de l'accord, ils se retrouveront tout seuls. L'isolement diplomatique limiterait leur influence sur d'autres questions. Trump ne connait pas l'Iran, ni l'accord nucléaire, ni le Moyen-Orient, ni rien. Tout ce qu'il en sait vient de Fox News, de Netanyahou et de quelques autres sionistes influents. Tout ce qu'il leur a entendu dire, c'est que l'accord avec l'Iran est mauvais. Par conséquent, a-t-il conclu, il faut l’abolir. La Maison Blanche a remis un document aux médias qui est censé décrire la nouvelle stratégie du président Donald J. Trump sur l'Iran. Mais il n'y a pas de stratégie dans ce document. On y trouve une liste des objectifs que Trump veut atteindre. Mais pas d’explication sur la manière d’y parvenir. C'est une liste de souhaits, pas un programme (…) Lire la suite »

Le clash saoudo-qatari - Le Qatar et l’Iran l’emportent – Les princes saoudien et émirati perdent la face

Moon of Alabama
La campagne saoudo / émirati contre le Qatar a vite tourné au bazar. Le Qatar n'a pas craqué comme prévu. Il n'y avait pas de plan B. Les instigateurs du plan doivent maintenant craindre pour leur tête. L'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et le Qatar ont tous créé et dorloté des groupes extrémistes qui se battent dans d'autres pays. Ils fournissent de l'argent, des armes et du soutien politique et médiatique à divers groupes de meurtriers Takfiris. Contrairement aux trois autres, le Qatar a soutenu non seulement des salafistes ultra-conservateurs, mais aussi des groupes alignés sur les Frères musulmans. Les Frères musulmans n'acceptent pas la domination des monarques absolus arabes. Ils proposent un mode de gouvernance alternatif qui inclut une certaine participation démocratique du peuple. Du coup, les Saoudiens et les autres dictatures familiales les considèrent comme une menace terrible. Le dictateur militaire de l'Egypte, qui partage l’avis des Saoudiens (…) Lire la suite »

Iran : la saison des attentats terroristes est ouverte

Ahmed BENSAADA
Lovée dans une des innombrables vallées bucoliques de la chaîne des Monts Zagros, la ville de Paveh est située dans la province de Kermanshah. Cette région de l’extrême ouest de l’Iran, limitrophe de l’Irak, est majoritairement peuplée par des Kurdes sunnites, arborant fièrement le « chalouar » et la large ceinture en tissu. Sise à une trentaine de kilomètres de la frontière irano-irakienne, Paveh n’aurait pu garder que le charme champêtre de son paysage et celui de ses routes sinueuses qui bordent les vergers d’arbres fruitiers si ce n’était sa position géostratégique, les intentions belliqueuses des pays voisins et l’instrumentalisation des minorités ethniques de l’Iran. Déjà, en 1979, Paveh a été l’épicentre de la rébellion kurde à la suite de la chute du Chah et de la proclamation de la République islamique d’Iran . C’est dans cette même région que, durant la guerre Iran-Irak, les opposants iraniens de l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien (Mujaheddin-e-Khalq, (…) Lire la suite »

La réponse de l’Iran à l’attaque de Daech : « Et alors ? »

Ramin Mazaheri
Donc Daech prétend avoir réalisé sa première attaque en Iran. La réponse en Iran semble être : « Et alors ? » Malgré le fait que l’attaque soit survenue près de l’aéroport international de Téhéran, il n’y a eu aucune perturbation des vols. Les citoyens ont été invités à ne pas prendre le métro, mais il n’y a eu aucune fermeture ou blocage. Il n’y a pas eu de loi martiale. Pas même la déclaration d’un état d’urgence. Aucune liberté civile n’a été restreinte. Aucun Patriot Act n’est en cours d’élaboration. Il n’y a pas eu d’élargissement des pouvoirs de l’exécutif. Malgré une attaque survenue près du Parlement, les législateurs ont continué à vaquer à leurs occupations, alors même que des échanges de coups de feu avaient lieu dans les bâtiments avoisinants. La diffusion en direct de la séance parlementaire n’a même pas été interrompue. Des politiciens assez courageux, hein ? Je suppose que leurs électeurs se disent qu’ils ont fait un bon choix. (Les gens pensent qu’il est si (…) Lire la suite »

L’Iran et la Résistance libanaise en ligne de mire

Mohamed EL BACHIR
« Les Etats-unis et l’Etat israélien ne sont pas dans le système internationale, ils sont au-dessus. Surplombant les nations, ils sont prêts à être les porteurs de la Loi. » (1) Après Trump 1, voici venu le temps de Trump 2 En peu de temps, le Président américain a changé de position concernant la Syrie, en passant du chaud au froid. Pour mémoire, au yeux de Trump 1 , le Président syrien n'était plus une priorité dans la stratégie américaine au Moyen-Orient. L'effort serait concentré sur l'éradication des groupes terroristes selon ses dires. En autorisant, le 7 avril, le bombardement de la base aérienne d'Al Charayrate tout en déclarant que Bachar El Assad n'est plus une option, le monde a pris connaissance de l'existence de Trump 2.Dans la foulée, l'ambassadrice américaine, Nikki Haley, a jugé utile de préciser que Washington demeure focaliser sur la lutte contre l'Etat islamique et l'influence iranienne dans la région. Cependant, le besoin de rappeler que les Etats-Unis (…) Lire la suite »

Le Pentagone – et Daech – ciblent l’Iran

Pepe ESCOBAR
Le commandant du CENTCOM (Commandement central des États-Unis, le Pentagone), le général Joseph Votel, s’est pris pour la réincarnation du Docteur Folamour devant la Commission des forces armées de la Chambre des représentants des États-Unis, mercredi dernier. « Nous devons chercher des opportunités de déstabiliser l’Iran, que ce soit à travers des moyens militaires ou d’autres méthodes. » Si orwellienne notre époque soit-elle, cette phrase se classe au rang des déclarations de guerre. Avec pour conséquence la destruction par le vide de l’accord sur le nucléaire passé avec l’Iran, à l’ONU, à l’été 2015. Joseph Folamour ne s’est pas donné la peine de mâcher ses mots. L’Iran est une des plus grandes menaces auxquelles les USA sont confrontés aujourd’hui (c’est la doctrine officielle du Pentagone qui le dit ; il vient en quatrième position, après la Russie, la Chine et la Corée du Nord). L’Iran a développé son « rôle déstabilisateur » et constitue « la plus grande menace de long (…) Lire la suite »

Vaine menace contre l’Iran - Michael Flynn, le conseiller à la sécurité nationale, se ridiculise

Moon of Alabama
Le général Michael Flynn, conseiller à la sécurité nationale de Trump, continue de démontrer les limites de ses capacités intellectuelles et stratégiques. Il est allé devant les caméras pour émettre cette vaine menace : « La communauté internationale a trop toléré le mauvais comportement de l'Iran. Le rituel consistant à convoquer le Conseil de sécurité des Nations Unies pour une réunion d'urgence et à publier une déclaration forte ne suffit pas. L'Administration Trump ne tolérera plus les provocations iraniennes qui menacent nos intérêts. Nous ne ferons plus semblant de ne pas voir les actions hostiles et belliqueuses de l'Iran envers les États-Unis et la communauté mondiale. » Quel est l’objectif d’une pareille fanfaronnade ? Il est intéressant de noter que la déclaration a été publiée une heure seulement après que Donald Rumsfeld eut quitté la Maison Blanche où il avait discuté de « processus » avec Flynn et le personnel du Conseil de sécurité nationale. Les (…) Lire la suite »
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Reuters collabore avec les terroristes en les qualifiant de « Rebelles »

Moon of Alabama
L'agence de presse britannique Reuters semble avoir des difficultés à distinguer entre les diverses formes de militantisme. Ainsi, il qualifie des terroristes avérés de « rebelles ». 1 juillet 2016 : les rebelles syriens reprennent une ville clé dans la province côtière occidentale selon un groupe de suivi et les rebelles Des insurgés ont pris une ville stratégique aux forces gouvernementales syriennes et à leurs alliés dans la province côtière occidentale de Latakia vendredi, selon un groupe de suivi et les rebelles, dans une avancée rare pour eux dans la région. ... Le Front al-Nosra a annoncé dans un communiqué en ligne qu’une alliance de groupes rebelles islamistes, dont lui-même avait capturé Kansaba et un certain nombre d'autres villages, et saisi plusieurs chars et des canons d'artillerie. Le Front al-Nosra est l'organisation d'Al-Qaïda en Syrie. Deux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU appellent tous les membres de l'ONU à « éradiquer » les repaires de (…) Lire la suite »