La France ne veut pas rentrer dans le rang !
« La paix est une création continue »
Raymond Poincaré (président de la République française 1860-1934)
Il y a deux ans, des millions de personnes en Afrique du Nord et au Proche-Orient se sont levées pour obtenir la démocratie, politique mais aussi économique. Certains annoncèrent alors que l’islamisme touchait à sa fin [1]. De même, à la suite de la chute du gouvernement du Frère musulman Mohamed Morsi, provoquée par le soulèvement de 20 millions d’Égyptiens, réapparaît cette question : s’agit-il de la fin définitive d’un mouvement avide de pouvoir ? Il est étonnant qu’un an à peine ait suffi pour que les Égyptiens « musulmans » tournent le dos à une organisation qui, cantonnée dans l’opposition depuis 80 ans, apportait une aide sociale aux plus démunis. Mais ceux qui appellent à la patience un peuple affamé ont, eux, la peau du ventre bien tendue.
C’est le genre d’informations dont la presse hexagonale n’aime pas trop parler : chaque fois que l’Iran [ce pays supposé comploter la production de l’arme atomique] est dans une action en justice avec des intérêts occidentaux, les tribunaux lui donnent raison.
Israël n’a pas compris que le monde est en train de changer.
« Delenda Iran est », « il faut détruire l’Iran ». Obsession de Nethanyahu imitant Caton l’Ancien.
L’ancien Conseiller à la sécurité nationale à la Maison-Blanche Zbigniew Brzenski avertissait au mois de décembre 2013 devant Atlantic Council, un cercle de réflexion à Washington « Si nous entrons en conflit ouvert avec l’Iran, sous quelque forme que ce soit, les conséquences pour nous en seront désastreuses, désastreuses de manière massive et globales » (1).