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Thème : Iran

Quels messages envoient les salves de missiles iraniens à ‘Israël’ ?

Daniel VANHOVE
La récente opération ‘Vraie Promesse II’ de l’Iran à l’encontre de la colonie baptisée ‘Israël’ est-elle le début de la Troisième Guerre mondiale comme l’assènent de nombreux analystes en géopolitique ? A cette question des plus graves qui agite nombre de commentateurs depuis un bon moment, une chose est claire : à ce stade, ce n’est pas la volonté de l’Iran. Les propos du nouveau président Massoud Pezeshkian en témoignent. Et sur une interrogation aussi lourde pour l’avenir de l’humanité, autant écouter les principaux acteurs que les mauvais scenarios de pigistes cherchant à faire le buzz. Reprenons les choses de manière chronologique. Le 1er avril dernier, comme à son arrogante habitude, le régime terroriste israélien se permettait de bombarder les locaux du Consulat d’Iran à Damas, capitale syrienne, y provoquant une quinzaine de morts, la plupart membres du CGRI iranien. En diplomatie, une telle attaque est considérée comme un acte de guerre. L’Iran a donc légitimement (…) Lire la suite »
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Mais sommes-nous sûrs de vouloir la paix ?

Alberto NEGRI

Chaque fois que l'histoire des relations entre l'Iran et l'Occident peut être modifiée, quelque chose se produit pour l'empêcher. Comme l'assassinat de Haniyeh à Téhéran. Mais sommes-nous sûrs de vouloir la paix ?

Mais sommes-nous sûrs de vouloir la paix ? Au cours de la campagne électorale, le nouveau président Masoud Pezeshkian a promis un Iran plus ouvert sur le monde afin de sortir son pays de son "isolement" et a promis de relancer l'accord nucléaire pour lever les sanctions. Connu pour ses critiques acerbes du régime à la suite de la violente répression des manifestations "Woman Life Freedom" en 2022, il s'est déclaré en faveur d'une participation active et égale des femmes dans toutes les sphères de la société et de la politique. En matière de politique étrangère, Pezeshkian a exprimé son soutien à l'accord nucléaire de 2015, dont Trump est sorti unilatéralement en 2018, et contrairement aux conservateurs qui l'ont accusé de naïveté, le comparant à Rohani en termes de confiance accordée aux États-Unis, il a souligné la nécessité de sortir de la liste noire qui surveille le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, mettant ainsi l'Iran en conformité avec les normes (…) Lire la suite »

L’Iran riposte

Le correspondant socialiste
Le conflit en Palestine occupée n’a pas commencé le 7 octobre 2023. Le conflit en Ukraine n’a pas commencé le 24 février 2022. Et le conflit entre Israël et l’Iran n’a pas commencé les 13 et 14 avril 2024. Même dans une histoire très récente, cela n’a pas commencé à ce moment-là. Les attaques de l'Iran contre Israël sont une réponse – une réponse « modérée » selon le Global Times chinois du 14 avril 2024 (« La Chine appelle les parties concernées à faire preuve de calme et de retenue alors que l'Iran lance une frappe militaire contre Israël », – aux attaques israéliennes. bombardement du consulat d'Iran à Damas, en Syrie, le 1er avril 2024. Comme l'a rapporté Reuters le 2 avril, « des avions de combat israéliens présumés ont bombardé l'ambassade d'Iran en Syrie lundi dans une frappe qui, selon l'Iran, a tué sept de ses conseillers militaires, dont trois hauts commandants. marquant une escalade majeure dans la guerre entre Israël et ses adversaires régionaux. (« L’Iran affirme (…) Lire la suite »

Les États-Unis sont confrontés à une défaite dans la guerre géopolitique à Gaza

MK BHADRAKUMAR
Cent ans après la révolte arabe (1916-1918) contre les Turcs ottomans au pouvoir, dans le contexte de la défaite imminente de l'Allemagne et de la Triple Alliance lors de la Première Guerre mondiale, un nouveau soulèvement armé des Arabes a éclaté, cette fois contre l'occupation israélienne, dans le contexte de la défaite imminente des États-Unis et de l'OTAN lors de la guerre d'Ukraine, offrant le spectacle palpitant d'une histoire qui se répète sans interruption. L'Empire ottoman s'est désintégré à la suite de la révolte arabe. Israël devra lui aussi quitter les territoires qu'il occupe et faire place à un État palestinien, ce qui, bien entendu, constituera une défaite cuisante pour les États-Unis et marquera la fin de leur domination mondiale, rappelant la bataille de Cambrai, dans le nord de la France (1918), où les Allemands, encerclés, épuisés et dont le moral s'effritait en raison de la détérioration de la situation intérieure, ont dû faire face à la certitude que la (…) Lire la suite »

Le Festival international des médias de Khorsheed et les femmes en Iran

Isabel FLORELLA

“ Un autre regard sur les femmes iraniennes ” aurait pu être un autre titre de l’article proposé par Isabel Florella.

De passage en Iran pour assister au Festival international des médias de Khorsheed, elle nous livre un témoignage sur les femmes iraniennes différents de celui auquel les médias grand public nous ont habitués. Témoignage qui rompt également avec le discours d’une certaine gauche qui croit avoir l'autorité de donner des leçons aux pays en mode résistance. Organisé à Machhad dans le nord-est de l’Iran, le Festival a réuni une centaine de femmes journalistes de plus de 40 pays qui ont partagé leurs réflexions et leurs expériences sur des sujets rarement couverts par les grands médias. Invitée à ce forum, Isabel Florella, journaliste et analyste politique étasunienne indépendante, a publié cet article sur Tweeter, que j’ai traduit pour le partager avec les lecteurs de LGS. Adnane Daoudi Festival international des médias de Khorsheed et les femmes d’Iran Le peuple iranien a été très accueillant envers moi et envers tous les invités du festival. Jusqu’à présent, j’ai vu un tas de (…) Lire la suite »

Les intellectuels et les affaires impérialistes

Yadullah SHAHIBZADEH

Un pays qui vit sous le joug de l’impérialisme voit ses richesses pillées. Par conséquent, ses dirigeants ne peuvent pas répondre dignement aux besoins de la population en développant une économie nationale et des services tels que la sécurité alimentaire, la santé ou encore l’éducation. Certes, des dirigeants libérés des chaînes de l’impérialisme peuvent toujours accaparer les richesses sans en faire profiter leur peuple. Reste que la lutte contre l’impérialisme est une première étape incontournable. Si bien que pour les progressistes occidentaux, lutter contre cet impérialisme est le premier devoir de solidarité avec les pays du Sud. D’autant plus que c’est auprès de leurs propres dirigeants que les progressistes occidentaux peuvent avoir le plus d’influence. Ce débat sur le rôle des intellectuels occidentaux est fondamental. L’historien Yadullah Shahibzadeh y contribue en analysant dans cet article deux déclarations d’intellectuels et universitaires occidentaux qui entendent manifester leur solidarité avec les manifestants iraniens. (IGA)

De temps en temps, des universitaires et des journalistes du Sud expriment leur déception à l’égard de ce qu’ils appellent les intellectuels progressistes occidentaux. Ces « intellectuels progressistes » sont accusés de critiquer d’une part les politiques impérialistes de leurs gouvernements et la nature propagandiste des grands médias de manière générale, mais de s’appuyer d’autre part sur la même désinformation et les mêmes fausses informations que les médias diffusent et d’approuver les mêmes politiques impérialistes que leurs gouvernements poursuivent dans le Sud, en particulier contre les États et les nations qui résistent à l’hégémonie occidentale. Un exemple est fourni par la réponse de ces soi-disant intellectuels progressistes aux récents troubles sociopolitiques en Iran. Cette réponse est exprimée dans deux déclarations : « Listen to the Voices of a Feminist Revolution in Iran » et « Faculty for Women, Life, Freedom ». Ces déclarations sont les réponses de deux groupes (…) Lire la suite »

Violence en Iran ; est-elle d’origine interne ou externe ?

Fra HUGHES

Faites attention à ce que vous réclamez à un moment où les impérialistes veulent la guerre avec la Chine, la Russie et l'Iran.

La mort tragique d'une jeune femme dans un poste de police iranien, que l'on a vue s'effondrer sur CCTV, est un coup dévastateur pour sa famille et ses amis. Nous pleurons tous la perte d'une jeune femme innocente en attendant le résultat officiel concernant la cause de sa mort. Alors que la police locale enquête toujours sur la cause du décès, les grands médias occidentaux affirment qu'elle a été battue à mort. La réaction ici en Irlande et au Royaume-Uni a été presque instantanée et universelle. Des rassemblements et des marches pour défendre le droit des femmes à choisir de porter ou non le hijab ont lieu dans les villes et villages du Royaume-Uni et d'Irlande. L'ironie ou l'hypocrisie de ces rassemblements est sujette à débat, alors regardons ce qui se passe. Il n'y a pas de rassemblements pour les millions de personnes qui meurent de faim au Yémen. Aucun rassemblement de masse pour le peuple assiégé du Donbass, mais nous avons des rassemblements pour soutenir les (…) Lire la suite »

La mort d’une femme violentée par la police des mœurs à Téhéran

Hamid ENAYAT

Mahsa (Jina) Amini, une jeune fille de 22 ans de Saqqez dans la province du Kurdistan, qui s’était rendue à Téhéran avec sa famille, a été arrêtée le mardi 13 septembre à l’entrée de la voie rapide Haqqani par une “ patrouille du vice ”. Elle a ensuite été emmenée au service répressif connu sous le nom de « sécurité des moeurs « .

Parce qu’elle protestait contre cette arrestation, elle a été rouée de coups par des agents de sécurité. En raison de la gravité de ses blessures, elle a été conduite à l’hôpital Kasra de Téhéran. Après avoir examiné Mahsa, les médecins traitants ont annoncé qu’elle avait été victime en même temps d’une crise cardiaque et d’une mort cérébrale. Il est dit que la mort cérébrale de Mahsa est due à une fracture du crâne provoquée par les coups violents que lui ont porté à la tête les agents. Craignant la réaction publique face à ce crime barbare, le président iranien Ebrahim Raissi a ordonné à son ministre de l’Intérieur, Ahmad Vahidi, d’examiner cet incident. L’hôpital de Kassra est resté entièrement sous le contrôle des forces de police et des agents des renseignements. Les parents de Zhina Amini étaient au chevet de leur fille à l’hôpital. Les services des renseignements ont ordonné à la famille de Zhina Amini (Mahssa) de s’abstenir d’interviewer les médias étrangers, faute de (…) Lire la suite »
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Après l’Afghanistan, l’Iran ?

Le mensonge, l’hypocrisie, et la tromperie sont le nouveau train des Amériques. ..

Mohamed BENALLAL

« Le mensonge te fait vivre une nuit, et la vérité toujours » proverbe.

Suite à la fuite des américains de L’Afghanistan, les faits malheureux observés à l’ aéroport de Kaboul , viennent de nous dévoiler , que les États-Unis ne cessent de raffermir de jours en jours à instituer la politique de propagation, de mensonges, d’hypocrisie, de chantage, et de tromperie afin de persuader en premier lieu le reste du monde et en particulier, l'Iran à propos de l’accord sur le nucléaire, dans le but de faire des concessions dans le domaine de ce programme nucléaire. Après que Téhéran a rejeté un nouvel accord dans les négociations de Vienne, l'administration J. Biden tente d'augmenter le niveau de pressions malsaines sur l'Iran pour lui soutirer de nouvelles concessions. Le gouvernement iranien, avait bien souligné que ce sont les États-Unis qui ont quitté l'accord nucléaire, et imposé un embargo sur l'Iran, et que la guerre économique menée par les USA a causé des problèmes à l’Iran, de sorte qu'il n'a pas le droit de parler des pourparlers de Vienne une (…) Lire la suite »

Appel international à empêcher la destruction des tombes des victimes du massacre de 1988

Hamid ENAYAT

La théocratie iranienne a l'intention de détruire les fosses communes du massacre des prisonniers politiques de 1988 au cimetière de Khavaran de Téhéran, dans le but de faire disparaitre les preuves de cet immense crime contre l'humanité. À cette fin, le régime clérical a eu recours à un double crime en obligeant les compatriotes bahaïs à enterrer leurs morts à Khavaran, une mesure contre laquelle la communauté bahaïe a également protesté.

Amnesty International avait appelé auparavant « les autorités iraniennes à mettre un terme immédiatement à la destruction de centaines de tombes et de fosses communes ne portant aucun nom à Khavaran, au sud de Téhéran, afin que soit préservé le site et qu’une enquête médico-légale puisse être diligentée dans le cadre d’une enquête approfondie, indépendante et impartiale, trop longtemps attendue, sur les exécutions de masse qui ont commencé en 1988 et dont on parle communément en Iran comme du « massacre des prisons ». Détruire les tombes des martyrs du massacre de 1988 pour éliminer les preuves de ce crime contre l'humanité est une pratique bien connue du régime clérical. Il a déjà détruit des sépultures des victimes des exécutions des années 1980 et du massacre de 1988 dans de nombreuses autres villes, comme Ahwaz, Tabriz et Machad. En Iran, des milliers de personnes ont été victimes de disparitions forcées et d’exécutions extrajudiciaires dans les prisons en 1988. En cachant (…) Lire la suite »
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