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Thème : Iran

Qui sont les incendiaires de pétroliers ?

Manlio DINUCCI
Tandis que les États-Unis préparent une nouvelle escalade au Moyen-Orient, en accusant l’Iran d’attaquer les pétroliers dans le golfe d’Oman, le vice-premier ministre Matteo Salvini rencontre à Washington le secrétaire d’État Mike Pompeo, un des artisans de cette stratégie, en l’assurant que “l’Italie veut redevenir dans le continent européen le premier partenaire de la plus grande démocratie occidentale”. Ainsi accroche-t-il l’Italie à l’opération lancée par Washington. L’”incident du Golfe d’Oman”, casus belli contre l’Iran, calque “l’incident du Golfe du Tonkin” du 4 août 1964, utilisé comme casus belli pour bombarder le Nord Vietnam, accusé d’avoir attaqué un torpilleur USA (accusation qui s’est ensuite révélée fausse). Aujourd’hui une vidéo diffusée par Washington montre l’équipage d’une présumée vedette iranienne qui, en plein jour, décroche du flanc d’un pétrolier une mine non explosée pour effacer sa provenance (car la mine aurait porté l’inscription “made in Iran”). (…) Lire la suite »

L’histoire se répète : dans les années 1980, l’Iran s’était déjà opposé aux États-Unis dans le détroit d’Ormuz

Elijah J. Magnier
“Nous allons intercepter et stopper toutes les exportations de pétrole de la région (Moyen-Orient) si on nous empêche d’exporter notre pétrole. Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour fermer le détroit d’Hormuz. Si – en envoyant des avions à réaction, des transporteurs – les Etats-Unis veulent simplement renforcer leurs positions et leur statut au sein de la communauté internationale, ça ne nous concerne pas. Mais si les Etats-Unis ont vraiment l’intention de nous menacer, ils doivent savoir que pas une goutte de pétrole ne quittera la région et que nous détruirons tous les intérêts américains au Moyen-Orient”. C’est ce que le Président de l’Iran, le Grand Ayatollah Sayyed Ali Khamenei a déclaré en 1983, en réponse à la décision du président américain Ronald Regan d’envoyer des porte-avions au Moyen-Orient pendant la guerre Iran-Irak. On dirait que c’était hier. Aujourd’hui, en 2019, le leader aguerri et éclairé de la révolution, Sayyed Khamenei – qui a joué un rôle (…) Lire la suite »

Pour Florence Parly, il y a sanctions et sanctions

Philippe ARNAUD
Sur les sites Internet de BFM-TV, de Valeurs actuelles et de France Info, j'ai lu que la ministre de la Défense Florence Parly n'avait pas exclu que l'Union européenne prenne des sanctions contre l'Iran après la suspension par Téhéran de certains de ses engagements au titre de l'accord sur le nucléaire de 2015. Remarque 1. Je me suis étonné, en écoutant les journaux d'information de France Inter, de France 2 ou de France 3, qui sont des médias largement écoutés et vus, que cette information n'ait pas été davantage reprise et commentée, et largement commentée, car c'est tout de même, à maints égards, une information de première importance. Remarque 2. C'est une information de première importance car Florence Parly, en évoquant cette possibilité, a inversé, de façon sidérante, l'ordre des responsabilités : en effet, si l'Iran a suspendu certains desdits engagements, c'est parce que, préalablement, le 8 mai 2018, c'est-à-dire il y a exactement un an, Donald Trump avait dénoncé cet (…) Lire la suite »

Exclusif : l’iranien Zarif parle des sanctions étasuniennes, de l’assassinat de Khashoggi et d’un OTAN arabe (The New Arab)

L’Iran doit faire face à de nouvelles sanctions économiques. The New Arab a interviewé le ministre des affaires étrangères, Mohammet Javad Zarif, sur leurs conséquences.

Depuis la fin de l'accord nucléaire avec les Etats-Unis, l'Iran fait à nouveau face à des sanctions sévères, en plus des nombreux ennemis qu’il compte dans la région. Farah al-Zaman Shawqi, journaliste à The New Arab en langue arabe, a interrogé le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammed Javad Zarif, sur la signification des nouvelles sanctions économiques contre l'Iran et sur la manière dont elles pourraient être surmontées. The new Arab : Les sanctions américaines n'ont-elles vraiment eu aucun effet sur l'économie de votre pays, comme l'a dit le président Hassan Rouhani ? Si c’est bien le cas, pourquoi cherchez-vous, à tous les niveaux, des alliés contre les sanctions ? Mohammed Javad Zarif : Les sanctions ont évidemment un impact économique mais elles n'affecteront pas nos politiques. Le Président Rouhani voulait dire que le dernier paquet de sanctions ne contenait rien de nouveau. Nous en ressentons les effets, depuis six mois, depuis que les États-Unis se sont (…) Lire la suite »

Les Etats-Unis enjoignent à l’Iran de "se comporter comme un pays normal". C’est quoi un pays normal ? (RT)

Danielle Ryan
Après avoir réimposé cette semaine des sanctions dévastatrices à l'Iran, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo lui a enjoint de 'se comporter comme un pays normal', ajoutant que 'dans le cas contraire, l’Iran verrait son économie s’effondrer'. Mais, comment se comporte exactement un pays 'normal' ? Puisque le diktat vient de Washington, cela me semble normal de commencer par eux. Et donc les États-Unis sont-ils un pays 'normal' ? Qu'est-ce qui fait qu'un pays est 'normal' ou qu’il est 'anormal' ? La politique étrangère Si les Etats-Unis sont bien un pays ' normal ', on peut en déduire beaucoup de choses, y compris qu'une politique étrangère militariste et menaçante, régulièrement assortie de bombardements, d’invasions et du parrainage d'opérations de changement de régime dans le monde entier, est un comportement normal. Si c'est normal, Mike Pompeo suggère-t-il que l'Iran se mette à envahir ses voisins et à fomenter des coups d'État dans d’autres pays ? L'idéologie de (…) Lire la suite »

Un éclair de lucidité contredit par les agissements de son auteur

Kharroubi HABIB
Dans un éclair de lucidité aussi surprenant qu'étonnant venant de sa part, l'inénarrable occupant de la Maison Blanche a qualifié l'intervention de son pays au Moyen-Orient et en Afghanistan de « pire faute dans l'histoire des Etats-Unis ». Pour justifier son sévère jugement sur ces interventions, il a invoqué le coût financier faramineux qu'elles ont eu pour les EU mais sans faire aucune allusion à celui humain qu'elles ont eu pour les peuples de ces régions et à la situation chaotique qui en a résulté pour leurs pays. De son constat, il faut néanmoins se garder de déduire que Donald Trump aurait en tête de rompre avec la politique et les objectifs géostratégiques qui ont fait s'engager les Etats-Unis dans les belliqueuses interventions qu'il estime avoir été la pire faute de l'histoire de son pays. En effet, s'il a désigné à raison son prédécesseur George W. Bush comme celui qui a fait faire cette pire faute historique aux EU, tous les indicateurs montrent que lui aussi (…) Lire la suite »

Le cadeau de ben Zayed à ben Salmane... le sang des Iraniens.

Nasser KANDIL
Avant propos Ce commentaire politique de M. Nasser Kandil repose, entre autres, sur deux prises de position concernant l’Iran : 1. La déclaration du prince héritier en Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, lors d’un entretien accordé, début mai 2017, à la première chaîne saoudienne : « Le croyant ne se laisse pas mordre deux fois. Nous avons été mordus une fois. La prochaine fois nous ne nous laisserons pas mordre. Nous savons que nous sommes une cible principale pour le régime iranien. Arriver au Dôme des Musulmans est l’objectif premier du régime iranien. Nous n’attendrons pas que la bataille ait lieu en Arabie saoudite, mais ferons en sorte qu’elle ait lieu, chez eux, en Iran... » [1]. 2. Le Tweet de Abdulkhaleq Abdulla, conseiller du prince héritier des Émirats Arabes Unis [EAU], Mohammed ben Zayed, le 22 septembre 2018, peu de temps après l’attentat terroriste meurtrier perpétré à al-Ahvaz en Iran : En voici la traduction : « 10 militaires tués au cours d’une (…) Lire la suite »

L’impuissance de l’UE face aux sanctions américaines contre l’Iran (RT)

John LAUGHLAND
Le spectacle qu’a offert le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker au sommet de l'OTAN à Bruxelles le mois dernier en titubant tellement qu’il a fallu le soutenir, symbolise le statut de l'UE sur la scène mondiale. La réponse de l'UE à la décision de Donald Trump d'activer les sanctions contre les entreprises européennes qui font du commerce avec l'Iran, montre que le bloc des 28 nations n’est rien d’autre qu’un vieil imbécile qui ne tient plus sur ses jambes en matière de politique internationale. Il ne fait aucun doute que les dirigeants de l'UE sont furieux que Trump ait fichu en l’air leur accord bien-aimé sur l'Iran. Leur fureur est encore aggravée par le fait qu'au fond d’eux-mêmes, ils savent qu'ils ne peuvent rien y faire. Des dirigeants français comme Emmanuel Macron et son ministre des Finances, Bruno Le Maire, peuvent bien déplorer le fait que l'Europe n'est pas 'souveraine', en essayant de faire de l'impuissance de l'UE face à l'unilatéralisme (…) Lire la suite »

Trump projette-t-il d’attaquer l’Iran le mois prochain ? (RT)

Darius SHAHTAHMASEBI

Un rapport récent affirme que le président Trump a l’intention de bombarder l’Iran, dans une énième attaque armée étasunienne contre un pays étranger.

À la fin de la semaine dernière, un rapport explosif publié par l'Australian Broadcasting Corporation (ABC) affirmait que l'administration Trump se prépare à bombarder les installations nucléaires iraniennes dès le mois prochain, ajoutant que l'Australie pourrait aider à l’identification des cibles. Le rapport cite des personnalités de haut rang au sein du gouvernement australien, l'Australie étant l'un des acteurs clés de l'alliance connue sous le nom de Five Eyes, qui comprend également le Royaume-Uni, le Canada et la Nouvelle-Zélande. Le rapport faisait suite au tweet tristement célèbre de Trump, dans lequel il menaçait le président iranien Hassan Rouhani d’ 'avoir à subir des conséquences sans comparaison avec celles que d’autres personnes ont subies tout au long de l'histoire'. En dehors du fait que ce tweet est, en lui-même, une violation claire de l’Article 2(3) et (4) de la charte de l’ONU, en particulier de la mention 'Tous les membres éviteront dans leurs relations (…) Lire la suite »

« Mohammad bin Salman a dit en public qu’il voulait faire la guerre en Iran »

Mohammad Marandi
Mohsen Abdelmoumen : Quel est l’impact immédiat sur la population iranienne de la sortie de l’administration Trump de l’accord sur le nucléaire iranien ? Dr. Mohammad Marandi : Évidemment, cela va avoir un impact négatif à court terme. Les gens sont préoccupés par l’effet que cela aura sur l’économie et la monnaie iranienne a chuté de façon significative. Cependant, je crois que l’économie se stabilisera à moyen terme, et comme l’Iran réoriente son économie, ses partenaires commerciaux et les partenariats stratégiques, les choses se stabiliseront. À long terme, je pense que l’Iran en profitera probablement car les États-Unis n’auront plus aucun moyen de pression contre le pays et sa population. Les sanctions économiques instaurées par l’administration Trump ne visent-elles pas à provoquer des troubles au sein de la population iranienne dans le but de changer le pouvoir en place en Iran ? Sans aucun doute. En fait, tout récemment dans un discours en France à l’organisation (…) Lire la suite »