RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Les sanctions, c’est de l’arnaque !

Par une dépêche de l’IRIB, l’agence de presse iranienne, on apprend qu’en 1967, l’Iran, alors dirigé par le shah, avait acheté des armes aux Britanniques. Une grosse commande quand même puisqu’elle portait sur 1.500 chars d’assaut et 250 véhicules blindés. Tout est en règle, tout est payé, les armes vont être livrées.

Mais les choses traînent un peu, et dix ans plus tard, la livraison n’a pas encore débuté. La République islamique d’Iran est proclamée en 1979, et la Grande Bretagne est alors aux abonnés absents ! Bien plus, lorsque qu’en 1980, l’Irak déclare la guerre à l’Iran, c’est en Irak que les armes sont finalement livrées. Aux frais de l’Iran ! À l’époque, quand Saddam Hussein fait la guerre à l’Iran, il est, pour l’Occident, le gentil démocrate laïc. Il ne deviendra le méchant dictateur sanguinaire que bien plus tard, lorsqu’il vendra son pétrole en euros !

Bien sûr, l’Iran demande légitimement le remboursement de sa commande, non seulement jamais livrée, mais offerte de surcroît à son ennemi d’alors. Et on parle quand même de 475 millions d’euros !

Les Britanniques répondent sans mollir que cette somme ne peut être versée à l’Iran du fait des sanctions étasuniennes, et qu’elle viendra s’ajouter aux quelque 1,2 milliard d’euros déjà confisqués au même motif !

L’Iran a porté plainte, devant les tribunaux britanniques, contre le ministère de la défense ! Nous lui souhaitons tout le succès possible, mais ça va être dur !

D.R.

http://www.resistance-politique.fr/article-les-sanctions-c-est-de-l-arnaque-122463031.html

URL de cet article 24358
   
Putain d’usine, de Jean Pierre Levaray.
« Tous les jours pareils. J’arrive au boulot et ça me tombe dessus, comme une vague de désespoir, comme un suicide, comme une petite mort, comme la brûlure de la balle sur la tempe. Un travail trop connu, une salle de contrôle écrasée sous les néons - et des collègues que, certains jours, on n’a pas envie de retrouver. On fait avec, mais on ne s’habitue pas. On en arrive même à souhaiter que la boîte ferme. Oui, qu’elle délocalise, qu’elle restructure, qu’elle augmente sa productivité, (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre.

Karl Marx

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.