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Les sanctions, c’est de l’arnaque !

Par une dépêche de l’IRIB, l’agence de presse iranienne, on apprend qu’en 1967, l’Iran, alors dirigé par le shah, avait acheté des armes aux Britanniques. Une grosse commande quand même puisqu’elle portait sur 1.500 chars d’assaut et 250 véhicules blindés. Tout est en règle, tout est payé, les armes vont être livrées.

Mais les choses traînent un peu, et dix ans plus tard, la livraison n’a pas encore débuté. La République islamique d’Iran est proclamée en 1979, et la Grande Bretagne est alors aux abonnés absents ! Bien plus, lorsque qu’en 1980, l’Irak déclare la guerre à l’Iran, c’est en Irak que les armes sont finalement livrées. Aux frais de l’Iran ! À l’époque, quand Saddam Hussein fait la guerre à l’Iran, il est, pour l’Occident, le gentil démocrate laïc. Il ne deviendra le méchant dictateur sanguinaire que bien plus tard, lorsqu’il vendra son pétrole en euros !

Bien sûr, l’Iran demande légitimement le remboursement de sa commande, non seulement jamais livrée, mais offerte de surcroît à son ennemi d’alors. Et on parle quand même de 475 millions d’euros !

Les Britanniques répondent sans mollir que cette somme ne peut être versée à l’Iran du fait des sanctions étasuniennes, et qu’elle viendra s’ajouter aux quelque 1,2 milliard d’euros déjà confisqués au même motif !

L’Iran a porté plainte, devant les tribunaux britanniques, contre le ministère de la défense ! Nous lui souhaitons tout le succès possible, mais ça va être dur !

D.R.

http://www.resistance-politique.fr/article-les-sanctions-c-est-de-l-arnaque-122463031.html

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Le choix de la défaite - Les élites françaises dans les années 1930
Annie LACROIX-RIZ
Comment, pour préserver leur domination sociale, les élites économiques et politiques françaises firent le choix de la défaite. Un grand livre d’histoire se définit premièrement par la découverte et l’exploitation méthodique de documents assez nombreux pour permettre des recoupements, deuxièmement, par un point de vue qui structure l’enquête sur le passé (Annie Lacroix-Riz répond à Marc Bloch qui, avant d’être fusillé en 1944, s’interrogeait sur les intrigues menées entre 1933 et 1939 qui (…)
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Cette démocratie si parfaite fabrique elle-même son inconcevable ennemi, le terrorisme. Elle veut, en effet, être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats. L’histoire du terrorisme est écrite par l’État ; elle est donc éducative. Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique.

Guy DEBORD

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