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Thème : Grande-Bretagne

Le Royaume-Uni et ses crimes contre l’humanité à travers l’histoire

Oleg NESTERENKO
Plus personne n’ignore le rôle macabre que le Royaume-Uni joue dans les événements tragiques qui ont lieu en Ukraine. Fin novembre 2023, David Arakhamia, qui n’est personne d’autre que le chef de la fraction parlementaire du parti de Volodymyr Zelensky « Serviteur du Peuple », a évoqué dans une interview accordée à la chaîne de télévision ukrainienne « 1+1 » les circonstances des négociations entre la Russie et l'Ukraine qui ont eu lieu à Istanbul en mars-mai 2022 alors qu'il était à la tête de la délégation ukrainienne. Arakhamia se souvient de la position des Russes à l’époque : « Ils ont espéré presque jusqu’au dernier moment que nous allions accepter la neutralité. Cela était leur objectif principal. Ils étaient prêts à terminer la guerre si nous prenions la neutralité - comme la Finlande autre fois - et si nous prenions des obligations de ne pas entrer dans l’OTAN ». En parlant des raisons de l’annulation de l’accord il n’en a évoqué qu’une seule sérieuse - la visite du (…) Lire la suite »

Royaume-Uni : Un professeur d’université israélien et juif arrêté en vertu de la loi antiterroriste pour son soutien à la Palestine

Aldric MEESCHAERT

Haim Bresheeth, israélien et juif, professeur à la retraite et fondateur du Jewish Network for Palestine, a été interpellé par la police londonienne après un discours pro-palestinien. Accusé de soutenir une organisation proscrite, il reste sous enquête malgré sa libération sans charge. Cette arrestation intervient dans un climat de surveillance accrue des militants pro-palestiniens au Royaume-Uni.

illustration a mettre en tête d'article : https://i.ytimg.com/vi/tMQBIIAHFY4/maxresdefault.jpg Arrestation et accusations de soutien à une organisation proscrite Haim Bresheeth a été arrêté à Londres après avoir pris la parole lors d’une manifestation pro-palestinienne devant la résidence de l’ambassadrice israélienne Tzipi Hotovely. Durant son discours, il a affirmé qu’« Israël ne peut pas gagner contre le Hamas », une déclaration qui a conduit les forces de l’ordre à l’accuser de soutien à une organisation proscrite, en vertu du Terrorism Act de 2000. Haim Bresheeth, libéré mais sous enquête Bresheeth a passé une nuit en garde à vue avant d’être relâché sans charge le 2 novembre, bien qu’il reste sous enquête. Son arrestation fait suite à plusieurs autres actions policières visant des militants et journalistes pro-palestiniens au Royaume-Uni, suscitant des inquiétudes sur la liberté d’expression dans ce contexte Voir la vidéo de l'arrestation Lire la suite »

Comment un général britannique a donné l’exemple du respect des Russes

Evgueni KROUTIKOV

Le général à la retraite Mike Jackson, ancien chef d’état-major de l’armée britannique, est décédé au Royaume-Uni à l’âge de 80 ans, ont rapporté les médias britanniques, citant le ministère de la défense du Royaume-Uni et le Conseil des anciens combattants aéroportés. Il est entré dans l’histoire comme « l’homme militaire le plus avisé de l’OTAN » lorsqu’en 1999, il a refusé d’exécuter les ordres du général américain Wesley Clark de prendre d’assaut l’aéroport de Slatina à Pristina, au Kosovo, que des parachutistes russes s’apprêtaient à occuper.

« Je ne déclencherai pas la Troisième Guerre mondiale à cause de vous », avait alors déclaré le général Jackson à l'Étasunien. Il a ainsi fait preuve d’une responsabilité plus grande que celle qui incombe à un chef supérieur – une responsabilité qui concerne rien de moins que le sort de l’humanité tout entière. En 1999, le général Jackson commandait la force de réaction rapide de l’OTAN en Bosnie-Herzégovine, qui a ensuite fait mouvement vers le Kosovo pour occuper la province au moment où les Étasuniens quittaient la Macédoine pour se diriger vers le sud. Mais le contingent russe a été soudainement plus rapide et s’est établi à Slatina un jour plus tôt. Les Britanniques et les Étasuniens sont arrivés en retard. Slatina était alors le seul aéroport militairement utilisable au Kosovo, et son contrôle par le contingent russe dévalorisait l’idée même d’une occupation du Kosovo par l’Occident. Le général EU Wesley Clark, qui commandait toute l’opération dans le sud de la Serbie en (…) Lire la suite »

L’arrestation de Richard Medhurst et la lutte pour défendre les droits démocratiques

Robert STEVENS

L'arrestation du journaliste indépendant Richard Medhurst en vertu de la législation antiterroriste constitue une intensification spectaculaire de l'assaut contre les droits démocratiques en Grande-Bretagne et dans le monde.

L'arrestation de Medhurst s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement travailliste pour criminaliser et intimider l'opposition au génocide de Gaza, qui a donné lieu à des manifestations de masse en Grande-Bretagne et dans le monde entier. Medhurst a été arrêté à l'aéroport londonien d'Heathrow le 15 août, alors qu'il débarquait de son avion, en vertu de l'article 12 de la Loi sur le terrorisme (2000). Il a été détenu pendant près de 24 heures, interrogé et s'est vu confisquer tous ses appareils électroniques et son matériel journalistique. Medhurst a déclaré sur son compte X : « Je crois que je suis le premier journaliste à être arrêté en vertu de cette disposition de la loi sur le terrorisme. » Alors qu'il n'avait réservé son billet d'avion pour Londres que plus tôt dans la journée, l'arrestation confirme qu'il était surveillé par l'État. Le même jour, il avait critiqué sur son compte X la « loi fasciste sur le terrorisme » utilisée pour détenir des (…) Lire la suite »

Le gouvernement britannique a manoeuvré secrètement pour discréditer John Pilger

John McEVOY

Le légendaire correspondant étranger, décédé à l’âge de 84 ans, était surveillé et ciblé par une unité de propagande britannique secrète, comme le montrent des dossiers déclassifiés.

Des dossiers récemment déclassifiés révèlent comment le gouvernement britannique a surveillé secrètement le journaliste australien John Pilger et a cherché à le discréditer en encourageant des contacts dans les médias à l’attaquer dans la presse. John Pilger, décédé à Londres le 30 décembre dernier à l’âge de 84 ans, était surtout connu pour ses nombreux documentaires dénonçant les politiques des gouvernements étasunien, britannique et australien. Son film, Stealing a Nation, montrait comment la Grande-Bretagne avait expulsé la population autochtone des îles Chagos pour faire place à une base militaire étasunienne, tandis que Death of a Nation exposait comment le génocide au Timor oriental s’était produit « avec la connivence de la Grande-Bretagne, des États-Unis et de l’Australie. » Un dossier secret En 1975, l’unité secrète de propagande de la Guerre froide du Foreign Office, l’Information Research Department (IRD), a ouvert un dossier sur Pilger. Cette année-là, J. (…) Lire la suite »

Lettre ouverte à tous ceux et celles qui veulent protéger la liberté de la presse et le droit à l’information.

Marie-France DEPREZ
Journée mondiale de la liberté de la presse. En 2023, environ 800 journalistes ont connu la prison et environ 540 d'entre eux y sont encore depuis le début de 2024. Parmi eux, deux en Europe occidentale, Pablo Gonzales en Pologne et Julian Assange au Royaume-Uni. Il n’y a pas d’autre mot que génocide pour décrire la guerre meurtrière en Palestine et particulièrement à Gaza. Et qui peut rendre compte de ce génocide, des journalistes dont le gilet pare balle devient une cible. Beaucoup d'autres cas d'enfermements et d'assassinats. Dans le monde d'aujourd'hui, on se demande si l'on ne devrait pas passer cette journée de la liberté de la presse comme on veille auprès d'un ami gravement malade. Mais nous ne voulons pas commémorer la fin de notre droit à l'information, nous voulons le défendre ! Depuis 5 ans que Julian Assange a été arrêté à l'ambassade d’Équateur à Londres, chaque année, nous pensons que le 3 mai devrait donner aux médias une occasion de parler de la (…) Lire la suite »

Quand "l’ennemi de mon ennemi" n’est pas mon ami - Du Hamas palestinien à l’Azov ukrainien et l’EOKA chypriote...

Yorgos MITRALIAS
Le déclencheur de ce qui suit a été le très important texte de la jeune Ukrainienne Hanna Perekhoda "Si au nom de la "paix" nous trahissons les Ukrainiens, comme les Palestiniens..."(1), dans lequel - comme elle le dit - elle essaie de voir "les structures qui permettent non pas d’« exotiser » la Palestine mais de la rendre potentiellement comparable à d’autres situations d’oppression coloniale et de résistance légitime menées néanmoins par des organisations d’extrême-droite ultra-réactionnaires”. Et en effet, tout Grec et tout Chypriote ne pourrait voir rien d'"exotique" dans le cas du Hamas palestinien car à Chypre aussi, au temps de l'"oppression coloniale" britannique, à la tête de la "résistance légitime" se trouvait pendant au moins cinq ans (1954-1959), "l'organisation d'extrême droite ultra-réactionnaire" qu'était l'EOKA du tristement célèbre général -collabo et massacreur des résistants communistes- Georgios Grivas. Il n'y a donc rien de nouveau sous le soleil, puisque, (…) Lire la suite »

La police britannique poursuit également les médias indépendants pour " terrorisme "

Craig MURRAY

Craig Murray est un ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan. Il est connu pour avoir dénoncé des cas de tortures. Entre 2021 et 2022 il a été prisonnier politique durant quatre pour ses activités de journalisme. Certains de ses articles traitant de l’affaire Assange ont été publiés dans Le Grand Soir. En fin d'article vous pourrez trouvez un lien vers le blog de Craig Murray où il parle de l'affaire. Vous pourrez aussi trouver un lien vers ses articles publié dans Le Grand Soir.

Le 16 octobre, la police antiterroriste britannique a arrêté le blogueur et ancien diplomate britannique Craig Murray à l'aéroport de Glasgow à son retour d'Islande. Après l'avoir interrogé sur ses opinions politiques, la police a confisqué son téléphone et son ordinateur portable. Murray est rentré à Glasgow après plusieurs jours à Reykjavik, où il a assisté à un événement de solidarité avec la Palestine et a rencontré des représentants de la campagne Assange, qui dénonce la situation du fondateur de WikiLeaks. La police l'a informé qu'il était détenu pour interrogatoire. Puis il a été emmené dans une petite pièce avec trois policiers antiterroristes. La police britannique l'a averti qu'il commettrait un crime et serait poursuivi s'il refusait de répondre aux questions, s'il ne répondait pas honnêtement, s'il dissimulait délibérément des informations ou s'il refusait de fournir les clés d'accès à ses appareils électroniques. Après que son téléphone et son ordinateur portable (…) Lire la suite »

Des marchés, par les marchés, pour les marchés. Qui gouverne la Grande-Bretagne ?

Le correspondant socialiste
Le gouvernement Truss a annoncé un "mini" budget. Les marchés n'ont pas aimé. Le gouvernement a annulé toutes ses mesures proposées. Le Premier ministre a été contraint de démissionner. Cela n'a pas été dicté par le Parlement, encore moins par l'électorat. Jill Rutter, chercheur principal à l'Institute for Government, a commenté alors que Truss était encore en poste : "Qu'elle reste ou non Premier ministre, tout son agenda maintenant, sa capacité à poursuivre son projet politique est vraiment hors de sa main. Son destin est désormais entre les mains des marchés ». La queue remua le chien et Truss avait disparu. Alors, qui gouverne la Grande-Bretagne ? Lorsque les politiciens et les analystes de la télévision font référence aux « marchés », ils désignent les marchés financiers, où les actions, les obligations (prêts) et les devises étrangères sont achetées et vendues. Ces transactions sont habillées d'une terminologie telle que "titres" et "dérivés", mais essentiellement, (…) Lire la suite »

Julian Assange testé positif au COVID-19

Thomas SCRIPPS

Julian Assange a contracté le COVID-19. Il a reçu le résultat du test samedi, le jour où plusieurs milliers de personnes ont formé une chaîne humaine autour du Parlement de Londres pour protester contre sa persécution.

Sa femme, Stella, a déclaré à la presse : « Je suis évidemment inquiète pour lui et les prochains jours seront cruciaux pour son état de santé général. Il est maintenant enfermé dans sa cellule 24 heures sur 24. » Elle a déclaré qu’Assange s’était senti malade toute la semaine et avait développé de la fièvre et de la toux vendredi. L’infection d’Assange confirme les avertissements répétés des professionnels de la santé et de son équipe juridique selon lesquels sa santé et sa vie sont mises en danger par son emprisonnement injustifié. Elle doit donner une urgence renouvelée à la demande de sa libération immédiate. Quelques mois à peine avant la pandémie, plus de 100 médecins ont signé une lettre ouverte au gouvernement britannique avertissant que la vie d’Assange était en danger alors qu’il était détenu à la prison de haute sécurité de Belmarsh au Royaume-Uni. Lorsque le COVID-19 a commencé à se propager rapidement dans toute la Grande-Bretagne, l’un des principaux signataires, (…) Lire la suite »