Article de la Revue internationale et stratégique 2014, mis en ligne avec l’aimable autorisation de l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) ainsi que de l’International Peace Information Service (IPIS).
La science au futur. L’œil omniscient et omnipotent, permis par les drones, ces véhicules aériens sans pilote embarqué, des grandes armées mondiales se déporte aujourd’hui dans la sphère civile. Avec le but affiché de protéger les êtres humains... mais aussi de les contrôler.
Le commerce international des armes est totalement insondable. Les transactions entre les différentes entreprises et gouvernements sont rarement relatées en dehors de la presse spécialisée et leurs détails demeurent souvent obscurs.
L’industrie militaire est une mine d’or de 1 200 milliards d’euros partagés par quelques grandes puissances. Les États-Unis, la Chine et la Russie se taillent la part du lion.
La Syrie se décomptait jusqu’à la semaine dernière parmi le petit lot d’Etats n’ayant pas signé et ratifié la Convention internationale sur l’interdiction des armes chimiques entrée en vigueur en 1997. Elle a désormais rejoint le camp des adhérents à la convention et qui plus est a accepté la destruction sous contrôle international, qui a commencé, de son arsenal chimique.
L’État-major français est l’organisme officiel chargé de conseiller et d’assister le Président de la République, chef des armées, et le gouvernement de la France. Il est composé d’officiers militaires qui se chargent de préparer la stratégie de défense du pays, les opérations de contrôle, le renseignement et le déploiement militaire dans les pays étrangers.