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Thème : Impérialisme

Le mérite d’être des assassins

Arthur GONZALEZ
Pour les Yankees, être un assassin est un mérite, à condition qu'ils en soient les protagonistes. Ainsi, se sont-ils comportés depuis des siècles, depuis l'extermination des Indiens pour voler leurs terres, des Mexicains dont ils se sont appropriés une partie du territoire national, les invasions de l'Amérique centrale et des Caraïbes, l'auto-explosion du cuirassé Maine dans la baie de La Havane, où ils ont assassiné leurs propres Marines pour servir de prétexte à leur intervention dans la guerre cubano-espagnole, jusqu'à la guerre criminelle contre le peuple vietnamien, celle contre l'Afghanistan, l'Irak, la Libye et la Syrie. Au total, leurs forces militaires ont assassiné des centaines de milliers de civils, lancé des millions de tonnes de bombes sans nom et tuent à droite et à gauche, des milliers d'actions terroristes pour semer la terreur parmi la population, et même des expériences macabres par le biais de maladies pour observer la façon dont l'être humain réagit et (…) Lire la suite »

Alerte à l’escalade vers la guerre

Jean-Luc MELENCHON
L’assassinat du général iranien Soleimani engage une escalade irresponsable. Car la réplique viendra inéluctablement. Quand et jusqu’où ? Trump a ouvert un bras de fer dans lequel il engage sans concertation tous les pays impliqués dans l’OTAN. Et pour quels motifs ? Avec quels buts ? Nous sommes une Nation indépendante. Pas une boîte de Smarties. Nous avons le droit de savoir où vont nos alliés et ce qu’ils veulent. C’est décidément impossible avec les gouvernements des États-Unis. Il est donc décidément urgent de sortir de l’engagement dans l’OTAN. La France doit retrouver sa liberté de décision et de refus des aventures guerrières que l’Empire nord-américain déchaîne pour ses propres raisons électorales ou autres. Il ne peut pas être question de s’en tenir aux phrases creuses sur la « priorité à la stabilité » qui sert de prétexte à toutes les capitulations. Qu’est-ce que « la stabilité » dans un conflit ouvert ? Ou bien cette phrase ne veut rien dire, et c’est un très (…) Lire la suite »
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L’impérialisme, stade suprême de la catastrophe écologique…

Jimmy DALLEEDOO

L’Australie a subi une catastrophe sans précédent en raison d’incendies dévastateurs. 500 millions d’animaux auraient été tués par les feux, 24 personnes sont mortes, des milliers d’autres ayant dû fuir leur habitation ont été poussées sur les routes, 5,9 millions d’hectares ont été détruits soit plus de deux fois la Belgique. Les causes n’en sont pas uniquement climatiques même si, de toute façon, le climat lui-même est déréglé en raison d’un productivisme humain poussé à son paroxysme. Malheureusement, cette catastrophe en Australie est révélatrice d’un problème qui a atteint un niveau de gravité sans précédent. Elle reflète cette réalité que l’unité de l’homme et de la nature s’est effondrée sur l’autel du profit capitaliste. Dans cet article, nous reviendrons sur la destruction de notre planète dont la cause est un mode de production qui démontre tous les jours son incapacité, son obsolescence et les désastres qui lui sont inhérents.

1- Dialectique de la nature Pour le matérialisme dialectique, la notion de « nature » comprend la réalité universelle dans sa globalité. Pour le matérialisme dialectique, la « nature » n’est pas liée à des phénomènes isolés et sans lien entre eux. Les formes de mouvements de la matière (et donc de la nature) sont les frottements, la chaleur, la lumière, l’électricité, le magnétisme, le rayonnement radioactif, les réactions chimiques, le métabolisme biochimique ou encore la photosynthèse : la nature est un processus de devenir permanent. L’homme lui-même est le produit très élevé de la nature en mouvement : l’homme est la nature qui a conscience d’elle-même. Ces phénomènes ne sont pas séparés, puisqu’ils se conditionnent réciproquement et sont en conflit (loi de la contradiction) dans le même temps. Ces formes de mouvement s’articulent via des particules subatomiques dans le microcosme et trouvent leur magnifique expansion dans les amas galactiques. Le matérialisme dialectique (…) Lire la suite »
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Sanctions : La guerre des États-Unis contre les sans-défense…

Sara FLOUNDERS

Les sanctions nuisent au tiers de la population mondiale La forme de guerre moderne la plus insidieuse et la plus répandue de Wall Street et du Pentagone, agissant en coordination, passe largement inaperçue et incontestée. Cette attaque calculée fait reculer des décennies de progrès dans les soins de santé, l’assainissement, le logement, les infrastructures essentielles et le développement industriel dans le monde entier.

Par Sara Flounders − Le 3 décembre 2019 − Source workers.org external-content.duckduckgo Sanctions-Are-an-Act-of-War-e1575428954530 Presque tous les pays en développement qui tentent de mettre en place des programmes sociaux pour leurs populations sont ciblés. L’impérialisme étasunien et ses partenaires subalternes ont affiné l’étranglement économique en une arme dévastatrice. Les sanctions entre les mains des puissances militaires et économiques dominantes font désormais plus de morts que les bombes ou les fusils. Cette arme freine la croissance de millions de jeunes et entraîne des migrations désespérées, délocalisant des dizaines de millions de gens. Un crime contre l’humanité Les sanctions et les blocus économiques contre le Venezuela, Cuba, l’Iran, la Russie et la Chine sont bien connus. Mais les effets dévastateurs des sanctions étasuniennes sur la Palestine occupée – ou sur des pays déjà appauvris tels que le Mali, le Zimbabwe, la République centrafricaine, la (…) Lire la suite »

Le dernier empire occidental ?

The Saker

« L’arbre qui cache la forêt » est une métaphore appropriée si nous examinons la plupart des observations décrivant les vingt dernières années. Cette période a été remarquable par le nombre de changements véritablement tectoniques qu’a connus le système international.

Tout a commencé au cours de ce que je qualifie de « Nuit de Cristal« de la « loi du droit international », en août-septembre 1995, lorsque l’Empire a attaqué les Serbes de Bosnie en violation directe et totale de tous les principes les plus fondamentaux du droit international. Ensuite, il y a eu le 11 septembre, qui donnait aux néocons le « droit » – du moins ils le prétendent – de menacer, attaquer, bombarder, tuer, mutiler, kidnapper, assassiner, torturer, faire chanter ou autrement maltraiter toute personne, groupe ou nation de la planète simplement parce que « nous sommes la nation indispensable » et « vous êtes avec les terroristes ou avec nous ». Au cours de ces mêmes années, nous avons vu l’Europe devenir une colonie étasunienne de troisième rang, incapable de défendre même les intérêts géopolitiques européens fondamentaux, tandis que les États-Unis devenaient une colonie d’Israël de troisième rang également incapable de défendre les intérêts géopolitiques mêmes des (…) Lire la suite »
Obtenir le consentement préalable des peuples avant toute intervention musclée contre l’ennemi chinois.

Ils mentent sur les gilets jaunes depuis des mois... et il faudrait croire leur propagande anti-chinoise ?

Guillaume SUING

Le processus par étapes de la rétrocession complète de l’ancienne colonie anglaise Hong Kong à la Chine (étape « d’autonomie » au sein de la Chine depuis 1997, avant intégration totale en 2047) est un processus tourmenté comme tout processus de décolonisation, chaque force tirant dans un sens opposé, la bourgeoisie hongkongaise appuyée par l’impérialisme refusant de facto l’évolution à terme de l’intégration pleine et entière de Hong Kong à la Chine.

Cela a provoqué ces dernières semaines un mouvement objectivement néocolonial dans la ville, qui prend de plus en plus les allures d’une « révolution colorée » comme nous en avons connues en Europe de l’Est, en Syrie et ailleurs, avant qu’on y déclenche des « guerres humanitaires », directement ou sous faux-drapeau. Les manifestants pensent (ou feignent de) se battre pour sauvegarder leur "autonomie hongkongaise" (temporaire) issue de l'accord anglo-chinois Thatcher-Deng Xiaoping de 1984 prévoyant la rétrocession de Hong Kong à la Chine par l'impérialisme britannique en 1997, mais ce faisant ils se battent en réalité pour leur soumission à terme à l'impérialisme en général, et en particulier à l'impérialisme le plus fort, l'impérialisme US. Tel est le fond de la lutte en cours. La ville de Hong Kong était autrefois l’un des si prometteurs « dragons capitalistes » sous perfusion financière en marge du camp socialiste. Le désarroi économique et politique qu’éprouve aujourd’hui la (…) Lire la suite »
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Comment les médias occidentaux soutiennent le terrorisme d’Etat qui fait des millions de victimes (Peace News)

Florian Zollman - Alan Macleod - Jeffery Klaehn - Daniel Broudy - Matthew Alford
Quatre universitaires examinent la couverture médiatique des affaires étrangères dans un article censuré (puis refusé) par une grande publication libérale. Quand Noam Chomsky observa pour la première fois que les Etats-Unis avaient attaqué le Sud Vietnam, il ne faisait que souligner un exemple particulièrement significatif du conformisme médiatique de l'époque, à savoir que l'Occident combattait les communistes au Nord pour défendre Saigon. Cependant, le jeune professeur avait spectaculairement raison. À la fin de la guerre, les deux tiers des bombes américaines - deux fois plus que le total largué pendant la Seconde Guerre mondiale - étaient tombées sur le Sud. L'historien militaire Bernard Fall - qui croyait en la présence US sur place – déclara à l'époque que 'le Vietnam en tant qu'entité culturelle et historique... est menacé d'extinction...[car] la campagne meurt littéralement sous les coups de la plus grande machine militaire jamais déployée sur une région de cette (…) Lire la suite »

Un peu d’histoire #8 : L’affaire Iran-Contra

RÉPUBLIQUE SOCIALE

Alors que le Nicaragua s’apprête à célébrer les 40 ans de la Révolution sandiniste, qui chassa la dynastie dictatoriale des Somoza du pouvoir, il m’a paru important de revenir sur une affaire qui a beaucoup fait parler dans les années 80′. D’autant plus parce qu’aujourd’hui encore le gouvernement américain souhaite le renversement de Daniel Ortega ancien guérillero du Front sandiniste de libération nationale, réélu démocratiquement en 2016 à la tête du Nicaragua.

La révolution sandiniste triomphe en 1979 Le 19 juillet 1961 Carlos Fonseca (23 juin 1936 – 7 novembre 1976), Tomas Borge (13 août 1930 – 30 avril 2012) et quelques autres personnes créent le Front sandiniste de libération nationale (FSLN). Le nom sandiniste faisant directement référence au général Sandino, figure de la lutte contre les marines américains, et assassiné par la famille Somoza en 1934. La même famille encore au pouvoir à la création de la guérilla. Ironie de l’histoire ce sera un 19 juillet également, en 1979, que le FSLN, et les autres factions de la résistance, prendront définitivement le pouvoir après la chute et la fuite, aux Etats-Unis, du dictateur Anastasio Somoza Debayle lâché par Jimmy Carter qui avait stoppé l’aide économique et militaire à celui-ci. C’est la fin de la dictature familiale et dynastique des Somoza. Les premières mesures du nouveau gouvernement, qui regroupent alors encore toutes les factions opposées à la dictature, y compris des (…) Lire la suite »

La démocratie génocidaire

Bruno GUIGUE
S’exprimant devant les diplômés de l’académie militaire de West Point, le vice-président américain Mike Pence vient de leur annoncer qu’ils iraient bientôt se battre « contre les terroristes en Afghanistan et en Irak », bien sûr, mais aussi « contre la Corée du Nord qui continue de menacer la paix », « contre la Chine qui défie notre présence dans la région » et « contre la Russie agressive qui cherche à redéfinir les frontières par la force ». Autrement dit, M. Pence parle comme si les Etats souverains cités dans son propos avaient quelque chose de commun avec les organisations criminelles que Washington affirme combattre sans répit depuis les attentats du 11 septembre 2001. Amalgame stupéfiant, menace militaire à peine voilée, arrogance d’un Etat qui se croit dépositaire à vie d’un imperium planétaire, cette déclaration cumule les travers symboliques de l’idéologie yankee appliquée au reste du monde. Mais puisque la « nation exceptionnelle » veut en découdre avec tous ceux qui (…) Lire la suite »

Bienvenue dans l’ère du cyber-impérialisme

Jimmy DALLEEDOO

Ernesto Che Guevara l’affirmait : « Il faut tenir compte du fait que l’impérialisme est un système mondial, stade suprême du capitalisme, et qu’il faut le battre dans un grand affrontement mondial. Le but stratégique de cette lutte doit être la destruction de l’impérialisme » (Créer deux, trois...de nombreux Vietnam, voilà le mot d’ordre). Ces mots du « Che » devraient être analysés d’une manière dialectique, car ils ne sont pas un appel à la guerre. Notre commandant était un expert de l’impérialisme ; il savait que les guerres impérialistes étaient inévitables : ses mots appelaient le prolétariat mondial à la résistance. Ernesto Guevara pointait l’exemple héroïque, la fougue combattante du prolétariat vietnamien qui résistait à l’agression de l’impérialisme Nord-Américain (les États-Unis). L’essence de l’impérialisme ne change pas avec les années, elle demeure identique. Mais l’impérialisme adopte nécessairement des aspects différents dans la forme : les données scientifiques sont un tremplin. Quel est la caractéristique principale de l’impérialisme au XXIème siècle ? C’est le cyberespace...

A) Sa naissance Lénine, annonçant les mots du révolutionnaire argentin, écrivait : « La base économique de l’impérialisme est le monopole. Ce monopole est capitaliste, c’est à dire né du capitalisme ; et, dans les conditions générales du capitalisme, de la production marchande, de la concurrence, il est en contradiction permanente et sans issue avec ces conditions générales ». Les phénomènes sociaux (ceux de la nature aussi) connaissent un état ininterrompu de développement : aucun phénomène n’est figé, fixe. L’impérialisme, ce stade suprême du capitalisme, n’a pas échappé à cette loi universelle. L’impérialisme du XXIème siècle diffère dans la forme, mais il est identique dans le fond : cruel, barbare, violent, il aggrave l’exploitation et l’oppression. Il n’y a de figé que l’abstraction du mouvement. Le développement intense de l’industrie et le processus de concentration de la production sont les éléments les plus importants du mode de production capitaliste. Ces processus (…) Lire la suite »