L’Australie a subi une catastrophe sans précédent en raison d’incendies dévastateurs. 500 millions d’animaux auraient été tués par les feux, 24 personnes sont mortes, des milliers d’autres ayant dû fuir leur habitation ont été poussées sur les routes, 5,9 millions d’hectares ont été détruits soit plus de deux fois la Belgique. Les causes n’en sont pas uniquement climatiques même si, de toute façon, le climat lui-même est déréglé en raison d’un productivisme humain poussé à son paroxysme. Malheureusement, cette catastrophe en Australie est révélatrice d’un problème qui a atteint un niveau de gravité sans précédent. Elle reflète cette réalité que l’unité de l’homme et de la nature s’est effondrée sur l’autel du profit capitaliste. Dans cet article, nous reviendrons sur la destruction de notre planète dont la cause est un mode de production qui démontre tous les jours son incapacité, son obsolescence et les désastres qui lui sont inhérents.
Les sanctions nuisent au tiers de la population mondiale La forme de guerre moderne la plus insidieuse et la plus répandue de Wall Street et du Pentagone, agissant en coordination, passe largement inaperçue et incontestée. Cette attaque calculée fait reculer des décennies de progrès dans les soins de santé, l’assainissement, le logement, les infrastructures essentielles et le développement industriel dans le monde entier.
« L’arbre qui cache la forêt » est une métaphore appropriée si nous examinons la plupart des observations décrivant les vingt dernières années. Cette période a été remarquable par le nombre de changements véritablement tectoniques qu’a connus le système international.
Le processus par étapes de la rétrocession complète de l’ancienne colonie anglaise Hong Kong à la Chine (étape « d’autonomie » au sein de la Chine depuis 1997, avant intégration totale en 2047) est un processus tourmenté comme tout processus de décolonisation, chaque force tirant dans un sens opposé, la bourgeoisie hongkongaise appuyée par l’impérialisme refusant de facto l’évolution à terme de l’intégration pleine et entière de Hong Kong à la Chine.
Alors que le Nicaragua s’apprête à célébrer les 40 ans de la Révolution sandiniste, qui chassa la dynastie dictatoriale des Somoza du pouvoir, il m’a paru important de revenir sur une affaire qui a beaucoup fait parler dans les années 80′. D’autant plus parce qu’aujourd’hui encore le gouvernement américain souhaite le renversement de Daniel Ortega ancien guérillero du Front sandiniste de libération nationale, réélu démocratiquement en 2016 à la tête du Nicaragua.
Ernesto Che Guevara l’affirmait : « Il faut tenir compte du fait que l’impérialisme est un système mondial, stade suprême du capitalisme, et qu’il faut le battre dans un grand affrontement mondial. Le but stratégique de cette lutte doit être la destruction de l’impérialisme » (Créer deux, trois...de nombreux Vietnam, voilà le mot d’ordre). Ces mots du « Che » devraient être analysés d’une manière dialectique, car ils ne sont pas un appel à la guerre. Notre commandant était un expert de l’impérialisme ; il savait que les guerres impérialistes étaient inévitables : ses mots appelaient le prolétariat mondial à la résistance. Ernesto Guevara pointait l’exemple héroïque, la fougue combattante du prolétariat vietnamien qui résistait à l’agression de l’impérialisme Nord-Américain (les États-Unis). L’essence de l’impérialisme ne change pas avec les années, elle demeure identique. Mais l’impérialisme adopte nécessairement des aspects différents dans la forme : les données scientifiques sont un tremplin. Quel est la caractéristique principale de l’impérialisme au XXIème siècle ? C’est le cyberespace...